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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 05:35

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pour protéger les enfants et aider les animaux,

en réponse au texte :

"L'enfant et la corrida" de Bertrand Ogilvie.

Texte de Guy Martinez, extrait de 
http://solidaritok.com/index.php?page=taureaux-ogilvie

L'agréable contre le contre-coeur

Nous pouvons refuser les contre-coeurs, et répondre "Ni l'un ni l'autre", ou "aucune", quand tout ce qui nous est proposé nous semble mauvais. Bertrand Ogilvie, essayant de justifier les violences et la mort infligées aux taureaux dans les corridas, les compare avec d'autres violences qui, selon lui, seraient moindres.

En citant :

"la mort, la mise à mort d'un taureau la mise à mort des animaux la chasse, le permis de chasse, les violences sophistiquées que les adultes s'infligent, violences psychiques et physiques, (Les violences) dans le cadre du couple parental la haine raciale et chauvine qu'on trouve chez les "supporters"
."

Nous pouvons donc refuser toutes ces violences même si une seule d'entre elles pourrait paraître comme la moins pire, ou par laquelle une minorité ou un groupe d'individu, générant cette violence, n'en serait pas les victimes directes.
Nous pouvons trouver à la place une éventuelle troisième ou supplémentaire solution, qui serait à la fois satisfaisante pour les animaux et pour tout le monde.
Contre les généralisations abusives :

Nous pouvons commencer par détecter ces généralisations abusives.

Ici, trois exemples :

"N'importe quel enfant de la campagne jusqu'à une période très récente ne peut que témoigner de ce que la mise à mort des animaux est une composante importante de la vie" 

("N'importe quel enfant...ne peut que")

"...Ce qui est traumatisant, comme toujours, c'est le discours qui entoure..."

et enfin
"...les pires formes de la haine raciale et chauvine qu'on trouve chez les
"supporters"..."

Une généralisation abusive est peut-être ici parmis les plus flagrantes, car il
est bien évident que tous les supporters ne présentent pas ces formes de haine
que décrit l'auteur.
Contre les affirmations abusives :

Nous pouvons commencer par les détecter. Nous pouvons aussi essayer de rester
patient ou prudent pour trouver une éventuelle réponse.

Exemple :
"une émission, un film, etc. n'est jamais traumatisant en lui-même"
Contre les arguments instables ou inconstants.

Nous pouvons commencer par les détecter.
Exemple avec un cas ici implicite où, d'après l'auteur, quelque chose pourraît
être dérangeant pour les enfants car les enfants n'auraient pas inventés ces
choses tous seul. Nous pourrons voir qu'ici, cet argument est inconstant, car
si cet argument sert tantôt en effet l'auteur :

"En l'occurrence ce qui peut être dérangeant pour les enfants ce sont
précisément ces discours sur un traumatisme éventuel, qu'ils n'auraient pas
inventé tout seuls..."

les enfants ont-ils tout seul inventé la corrida?
Contre les amalgames ou abus de langage (ici, vie et fête) :

Nous pouvons commencer par détecter ces abus de langage.

Dans le premier exemple qui va suivre, cet abus de langage concerne la notion
de "vie".

Bien que d'après une certaine théorie de Einsteing, 'rien n'est absolu, et tout est relatif', les humains ont donné des noms aux objets, aux animaux...et nous trouvons des compromis corrects sur ces noms pour nous comprendre.
Ainsi, même si dans une réflexion phylosophique extrême donc, tout pouvait être remis en question, nous pouvons être d'accord que blanc est blanc, et que noir est noir.
Il en est de même avec les deux mots 'mort' et 'vie'.
La mort, c'est la mort, et la vie c'est la vie.

Exemple d'abus de langage détecté dans le texte :
"la mise à mort des animaux est une composante importante de la vie"

Expliquons, contre ce psycho-virus d'abus de langage sur le terme de "vie", que si un animal était mis à mort, nous ne pourrions pas englober ce phénomène, même s'il est parfois d'usage, par la vie, car la vie n'est qu'un seul des deux mots.
Il s'aggirait peut-être de la vie de ceux qui continueraient à vivre, mais ce serait aussi et surtout la mort de l'animal qui aurait été mis à mort. Nous pouvons donc expliquer que la mort n'est pas la vie.
Nous pourrions aussi éventuellement, pour permettre aux deux termes 'mort' et 'vie' de rester bien distincts, et pour aider l'auteur à exprimer sa pensée, proposer un autre terme qui serait adapté.

Nous trouvons ce même abus de langage avec la notion de fête.

ici :
mort des animaux...un moment de fête.
La fête est normalement un moment heureux paragé par tous les êtres qui y participent, les animaux y compris.
Contre les détournement ou exclusion de sujet, surtout quand ce sujet exclu est pourtant un centre du problème :
Nous pouvons garder à l'esprit, en conscience, les éventuelles victimes, ici au moins le taureau.

Exemple double dans le texte,
"Je ne parle pas de la dimension du combat et de sa ritualisation, de l'identification (aussi bien au torero qu'au taureau, il me semble)"

Double car :
1 : "je ne parles pas",
2 : parenthèse "(" et ")", utilisée pour faire un apparté, ce qui ici renforce
l'exclusion.
contre la manipulation :

Nous pouvons commencer par détecter ces manipulations.

Ici, Bertrand Ogilvie, dit ne pas parler de quelque chose, mais en parle quand même.
"Je ne parle pas de la dimension du combat et de sa ritualisation, de l'identification (aussi bien au torero qu'au taureau, il me semble), car je sortirais de mon expérience. Mais la dimension culturelle de cette pratique..."
Contre le dénie, (dénie = nier l'évidence)

Nous pouvons trouver des personnes concernées ou compétentes pour expliquer ces évidences.

Un dénie est difficilement convainquant, Pourtant, Bertrand Ogilvie en formule un dès le début.

(Pourquoi d'ailleurs dès le début? Est-ce :
par effet de surpprise?
pour s'en débarrasser?
pour profiter de la fraiche patience et politesse du lecteur du démarrage de sa
lecture?
Parce ce que le lecteur aura oublié ce dénie par la suite, tant par exemple il
y aurait d'autres incohérences dans le discours?
pour 'annoncer la couleur'?)
“Que la mort, la mise à mort d'un taureau puisse être un traumatisme pour un
enfant est une idée absurde. "
Fin de l'annalyse, restitution complète du texte et source.

"L'enfant et la corrida
11 09 2007

D'un psychanalyste qui n’a jamais vu de corrida :

“Que la mort, la mise à mort d'un taureau puisse être un traumatisme pour un enfant est une idée absurde. N'importe quel enfant de la campagne jusqu'à une période très récente ne peut que témoigner de ce que la mise à mort des animaux est une composante importante de la vie, un événement ritualisé non quelconque, associé le plus souvent à un moment de fête. Ce qui est traumatisant, comme toujours, c'est le discours qui entoure et soutient l'événement, non l'événement en lui-même. En l'occurrence ce qui peut être dérangeant pour les enfants ce sont précisément ces discours sur un traumatisme éventuel, qu'ils n'auraient pas inventé tout seuls...

Pour les adolescents, la chasse, improvisée, puis plus institutionnalisée (le permis de chasse, etc.) jouait le même rôle. Tout cela est en fait très banal et très normal. Les violences sophistiquées que les adultes s'infligent,
violences psychiques et physiques, dans le cadre du couple parental ont une gravité, elle, bien réelle, d'un autre registre, et qui joue un rôle décisif dans la structuration du sujet. Les violences sociales, symboliques et politiques aussi, tout cela est bien connu. Là aussi il faut redire qu'une émission, un film, etc. n'est jamais traumatisant en lui-même : ce qui compte c'est le contexte, la parole, la présence des adultes, etc.

Je ne parle pas de la dimension du combat et de sa ritualisation, de l'identification (aussi bien au torero qu'au taureau, il me semble), car je sortirais de mon expérience. Mais la dimension culturelle de cette pratique est suffisamment avérée. Elle me semble beaucoup moins abrutissante que le football et les course de formule 1, beaucoup moins susceptibles de susciter les pires formes de la haine raciale et chauvine qu'on trouve chez les "supporters".”

Bertrand Ogilvie,
psychanalyste à Paris

http://www.torofstf.com/infos2007/111007temoignagespsy.htm
Fin de la restitution du texte.

Lien pour un avis favorable, cette fois-ci, pour la protection des enfants
"Une trentaine de médecins, psychiatres et psychologues,
représentés par :
le Dr Jean-Paul Richier

Hôpital Paul-Guiraud à Villejuif, Val-de-Marne.
"
http://solidaritok.com/index.php?page=taureaux-psy

En vous remerciant, amicalement,

Guy Martinez

http://www.solidaritok.com

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