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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 05:35
Trouvé sur :
http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20070604040054AAtUuCe 

ces excellents conseils de Lumière.
J'y ajouterai, pour ceux qui veulent devenir éleveurs, la nécessité de bien réfléchir et de s'engager dans cette voie que s'ils sont déterminés à respecter une éthique certaine car dans le cas contraire ils ne rencontreront, avec leurs animaux, que des galères. Tout abus se voit sanctionner un jour ou l'autre... et les efforts des protecteurs des animaux vont tous dans le même sens, faire pression sur le Gouvernement et les directions des services vétérinaires pour que les lois de protection animale soient respectées. Ces efforts portent leurs fruits petit à petit, même si trop lentement parfois. Témoin la création il y a quelques années de la création de la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires. Malgré sa fragilité, cette structure ne fera que s'améliorer. Les protections y veillent ! Elle est destinée à enquêter dans les lieux douteux et observer le fonctionnement des DSV. Vous pouvez écrire à votre député en demandant un renforcement de ses services afin que la protection animale en France soit mieux effectuée.

REPONSE DE LUMIERE A LA QUESTION "je souhaite devenir éleveur ou créer une pension d'accueil pour animaux domestiques".
"Bonsoir,

Il faut d'abord, un certificat de capacité.

QUI DELIVRE LE CERTIFICAT DE CAPACITE ?
Le Certificat de Capacité relatif à l'exercice d'activités liées aux animaux de compagnie d'espèces domestiques est délivré par le Préfet du département où s'exerce l'activité.

QUI EST CONCERNE ?
Toute personne pratiquant de façon habituelle l'élevage, la vente, la commercialisation, la garde, le toilettage, le transport ... d'animaux d'espèces domestiques.

COMMENT OBTENIR LE CERTIFICAT ?
Le Préfet peut délivrer le certificat de capacité aux postulants qui justifient :

· * Soit d'une expérience professionnelle d'une durée minimale de trois années d'activité à titre principal, en tant que responsable ou employé dans l'exercice d'une ou plusieurs des activités mentionnées à l'article L. 914-6 du code rural ;

· * Soit d'une expérience relative aux soins et à la protection des animaux d'une durée minimale de trois années, comportant une activité représentant au moins un mi-temps au contact direct avec les animaux au sein d'une fondation ou d'une association de protection des animaux, reconnue d'utilité publique ou affiliée à une œuvre reconnue d'utilité publique ;

· * Soit de la possession d'un diplôme, titre ou certificat figurant sur une liste publiée par arrêté du Ministre de l'Agriculture ;

Cette liste des diplômes est mentionnée au JO n° 174 du 29/07/2001 (Arrêté du 20/07/2001).

Soit de connaissances suffisantes attestées par le Directeur Régional de l'Agriculture et de la Forêt qui a désigné un établissement par région administrative.
Liste disponible sur demande auprès de la SCC.

La D.R.A.F. remettra une attestation aux candidats ayant réussi les tests d’évaluation des connaissances. Cette attestation permet de demander à la D.S.V. du département dans lequel l'activité est exercée, le dossier relatif au certificat de capacité "Animaus de compagnie d'espèces de compagnie".

Ensuite, vous devez avoir des locaux permettant l'accueil des animaux dans de bonnes conditions, là aussi il y a des normes à respecter.

http://www.anima-club.com/pages/services   

Pour les pensions félines et canines:
Suivant la capacité du nombre d'animaux à héberger, faire une demande à la préfecture de votre département (via la DSV -Direction des Services Vétérinaires) qui peut aller d'une simple déclaration d'établissement (de 1 à 49 animaux) à un dossier épais de 15 cm si établissement classé (+ de 49 animaux).

Suivant les départements et nombre d'animaux envisagés, les normes sanitaires et d'environement ne sont pas les mêmes donc bien se renseigner auprès de la DDASS pour connaître les exigences du registre sanitaire et départementale. Donc vous rapprocher de la mairie et services vétérinaires du département dans lequel vous envisagez vous installer.

Il faut également bien choisir le lieu de votre futur établissement : facile d'accès par le réseau routier mais loin de tout voisinage en raison des distances minimales à respecter (50 à 100 m selon les cas).

Lorsque vous aurez terminé cette formation il y a de fortes chances pour que vous ne regardiez plus le monde animal en général et le monde du chien en particulier de la même manière, votre regard sera changé, vous aurez alors intégré toute l’importance de l’impact de l’humain sur l’espèce animalière." Lumiere
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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 03:25
Portail de l'Ordre des Vétérinaires
Vous trouverez sur ce site
les coordonnées postales
et les emails des D.S.V.
et D.D.S.V.
mises à jour au 28 Août 2008.


http://www.veterinaire.fr/monde-v2/onv_m_an_dsv.htm


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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 06:02

ORDRE PUBLIC, ANIMAUX ERRANTS ET DANGEREUX

Les chiens dits dangereux doivent obligatoirement être enregistrés... Pourquoi n'en est-il pas de même des maîtres dangereux ? A quand l'enregistrement de tous les animaux et leur contrôle régulier pour s'assurer qu'ils sont bien traités et en bonne santé ? Pourquoi, comme certains pays européens, dont l'Allemagne très avancée en ce domaine, tous les détenteurs d'animaux ne paieraient-ils pas une taxe de propriété (Allemagne 110 euros par animal) qui financerait une réelle politique nationale de protection animale ? On veut bien "gérer" les animaux errants que personne ne viendra réclamer, mais protéger tous les animaux comme doit le faire toute société évoluée, il ne faut pas rêver ! Et bien, oui, justement, rêvons et demandons encore et encore une véritable politique nationale de protection animale. Si vous voulez vous joindre à nos courriers, notamment pour la création d'un ministère de la protection animale : unanimus@orange.fr   


ORDRE PUBLIC ET ANIMAUX ERRANTS
http://www.lot-et-garonne.pref.gouv.fr/1-7958-Ordre-public--animaux-errants.php

En application du code général des collectivités locales, les maires sont garants de la sécurité et tranquillité publiques ; à ce titre ils sont chargés de remédier aux problèmes résultant de la présence d’animaux susceptibles d’être dangereux et d’animaux errants, c’est-à-dire d’animaux de compagnie ou de rente placés hors de la surveillance de leur maître.

Les moyens d’action des maires sont les suivants :


1 - une obligation d’information, par voie d’affichage permanent ou par tout autre moyen, de la population de leur commune sur les modalités de prise en charge des animaux mentionnés aux articles L. 211-21 et L. 211-22 du code rural, trouvés errants ou en état de divagation sur le territoire de la commune (décret n°2002-1381 du 25 novembre 2002 relatif à des mesures particulières à l’égard des animaux errants).
Lorsque des campagnes de capture des chiens et des chats errants sont envisagées sur tout ou partie du territoire de la commune, le maire est tenu d'informer la population, par affichage et publication dans la presse locale, des lieux, jours et heures prévus, au moins une semaine avant la mise en oeuvre de ces campagnes
.

 

2 - l’enregistrement de déclaration obligatoire des chiens susceptibles d’être dangereux par leur propriétaires. Ces dispositions s'appliquent aux chiens d'attaque, de garde ou de défense (chiens de 1ère et 2ème catégorie). Le maire délivre aux propriétaires de chiens susceptibles d'être dangereux le récépissé de déclaration (application des articles L.211-13 et L. 211-14 du Code Rural, loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection animales, décret n°99-1164 du 29 décembre 1999 fixant les modèles de déclaration et récépissé prévus à l’article 211-3 du code rural).

3 - des mesures de police administrative (article 211-11 du Code Rural), leur permettant de prendre les mesures propres à prévenir « les événements fâcheux pouvant résulter d'une garde " non paisible " d'un animal » et nécessitant un procédure de placement des animaux dangereux sur la base de l’article précité. La gestion du devenir d’animaux trouvés errants comme les animaux domestiques de rente ou les animaux sauvages, posent des problèmes spécifiques :

• Capture de ces animaux, nécessitant parfois une coordination entre différents intervenants
• Lieu de dépôt adaptés à trouver rapidement

 




 
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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 22:00
Reçu de Michèle à l'instant, sauvetage de Sabine à la Réunion.
S'il n'appartient à personne, il arrivera sûrement chez Michèle pour adoption en France.
L'est pas belle la Vie à la Réunion en France ? Vive les lois de protection animale qui responsabilisent les producteurs et les adopteurs ! Vous avez bien vu ! On ne voit rien qu'un tas de bourres ! Sur la diapo 4 on distingue à peine son museau noir à droite !


 

 


Voilà encore un petit chien de la Réunion, un yorkshire abandonné ou perdu, qui doit errer depuis des lustres. Sabine qui l'a recueilli n'a pas pu savoir s'il était mâle ou femelle...  Il avait un fil électrique qui pendait.  Vous n'allez pas me dire qu'il vient de sortir d'une maison !!! Il a fait tellement de kilomètres qu'il est  K.O. 

Pourquoi faut-il que les bénévoles  récupèrent ces chiens  dans cet état  ! Personne ne l'a vu avant ?
Je vous tiens au courant de la suite. Nous aurons plus d'information après toilettage.

Michèle
 
-------Message original-------
Sujet : Une horreur
 
Bonjour Michèle,
 
Aujourd'hui avec Hervé nous avons trouvé ce chien, c'est atroce comment peut -on laisser une bête dans cet état ? On ne voit même pas à quoi il ressemble, regarde les photos. Peux-tu me dire si tu peux le prendre pour lui trouver un bon adoptant ?
 
Bien sûr, demain nous le conduisons chez le toiletteur ! 
 
Amicalement
Sandrine

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 08:43
Reçu Isabel Marcoux, présidente de la FLAC 
Quelques pages de ce blog ont déjà été consacrées à l'issue de ces rencontres... et j'ai à plusieurs reprises parlé de "dés pipés"... J'y reviendrai dans le courant de l'été... Connaissant BB et Isabel, la motivation de la PA en France, non, nous n'allons pas en rester là !

TOUT A FAIT D'ACCORD AVEC BB que je soutiens de tout mon coeur
, elle donne sa vie pour la cause et passe au-dessus de ses problèmes de santé (graves) pour continuer à se battre pour nos "humbles frères" (comme les appelle Jean Gaillard dans son beau livre sur l'âme des animaux).
Comme d'habitude ce sont les animaux qui vont continuer à souffrir!
De l'argent dépensé pour ces réunions, qui aurait pu servir pour sauver guérir, héberger, protéger tant de bêtes...Des efforts des associations qui se sont impliquées à fond et tout ça pour se trouver à la casse de
départ ou presque.
Ils vont faire un guide "afin de promouvoir les bonnes pratiques dans la corrida" ! Peut-il y avoir des "bonnes" ou des mauvaises pratiques dans "l'art" de torturer des animaux?
Dans ces rencontres Animal et Société se sont-ils payé notre tête?
Nous n' allons pas en rester là, le Gouvernement nous connaît mal s'il pense nous clouer le bec!

Brigitte Bardot "plus que déçue" à l'issue des rencontres "Animal & Société"
AP | 09.07.2008 | 17:59

Brigitte Bardot, soutenons sa fondation pour les animauxLe résultat des rencontres "Animal et Société" tenues sous l'égide du ministère de l'Agriculture ont "plus que déçu" Brigitte Bardot, qui a estimé mercredi qu'elles ont validé la vision selon laquelle "l'animal n'est qu'un bien de consommation ou un outil de recherche". Aussi l'ancienne actrice accuse Nicolas Sarkozy de ne pas avoir tenu sa promesse de réformer le statut des animaux.

Le chef de l'Etat "n'a pas tenu sa promesse et les rencontres 'Animal et Société' (censées remettre à plat la relation homme-animal) ne débouchent sur aucune avancée, alors qu'il s'y était personnellement engagé le 27 septembre", a déploré Brigitte Bardot dans un entretien téléphonique accordé à l'Associated Press.

Le rapport de la première phase d'"Animal et Société", rencontres nées d'une lettre de mission de Nicolas Sarkozy au ministre de l'Agriculture Michel Barnier et auxquelles étaient conviés plusieurs ministères concernés, "n'aboutissent à rien", estime Brigitte Bardot.

Ainsi, le statut de l'animal n'a selon la Fondation Bardot pas été réformé, puisque l'animal reste "un être sensible" dans le code rural, mais "un meuble" dans le code civil. La Fondation avait demandé à M. Sarkozy une harmonisation du statut de l'animal au regard des trois codes (rural, civil, pénal), avec la création d'une "haute autorité" de la condition animale.

Même sentiment chez Ghislain Zuccolo, directeur de la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF), pour qui "l'aboutissement de ces rencontres n'est pas une victoire pour les animaux". "Force est de constater que la volonté de ménager la susceptibilité des organisations professionnelles a fait perdre à ces rencontres beaucoup de leur intérêt", a-t-il jugé dans un communiqué.

La Fondation Bardot et sa présidente se disent "affligées" du résultat du rapport Barnier, dont les rencontres se sont tenues entre mars et juin derniers. "Il est bien évident que le gouvernement nous renvoie le symbole dramatique que l'animal n'est qu'un bien de consommation ou un outil de recherche", note-t-elle.

La Fondation s'étonne aussi que le ministère de l'Agriculture ait annoncé l'édition d'un guide "afin de promouvoir les bonnes pratiques dans la corrida". Elle se dit par ailleurs atterrée du renvoi vers des "comités devant étudier la question" des étudiants en médecine opposés aux
expérimentations animales, comme cela existe par exemple aux Pays-Bas ou en Italie.

Quant à l'abattage rituel, "puisque je ne peux plus m'exprimer dans ce pays sans être traînée devant les tribunaux, ma Fondation saisit directement la Commission européenne afin qu'une procédure soit engagée contre la France qui détourne allègrement la réglementation européenne sur l'abattage des animaux", a tempêté Brigitte Bardot.

Et l'ancienne actrice de conclure: "La souffrance, je l'apprivoise car il me faut continuer le combat. Mais comme je ne me montre plus, les pires rumeurs circulent à mon sujet, et j'en suis bien consciente. Mais ma souffrance n'est rien, comparée à celle de millions d'animaux exploités, égorgés ou mutilés. Alors je serai là, encore et toujours et ce, jusqu'à mon dernier
souffle". AP


http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20080709.FAP4265/brigitte_ba
rdot_plus_que_decue_a_lissue_des_rencontres_.html

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 18:49

http://www.animal-societe.com/

A chacun de s'informer.

Les signataires de la charte Unanimus ont participé à ces rencontres en adressant par internet une étude/proposition sur les animaux domestiques en particulier.

Voir dans les pages fixes "Rencontres Animal et Société".

Comme pour la lutte internationale anti-pollution, il passera encore beaucoup d'eau sous les ponts... Les animaux auront encore beaucoup de maltraitance légalisée à supporter ! La P.A. en France continue à se mobiliser et doit se tourner vers l'Europe pour s'unir et se renforcer.

Je reprendrai cet été les thèmes présentés sur le site animal-societe.com 
Si vous avez des suggestions et des réflexions à me communiquer, n'hésitez pas à me contacter. Ce qui est certain, c'est qu'au niveau anticorrida la lutte continue au niveau européen et ne fera que se renforcer. Les Européens sont horrifiés par ces "spectacles" sordides et trompeurs de sadiques arriérés. Les faux-fuyants d'une économie moribonde ne pourront pas continuer longtemps !



 

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 11:34

Depuis le 1er janvier 2005, sont entrées en vigueur des dispositions particulières, relatives à l’importation sur le territoire des Etats membres de l’Union européenne des animaux carnivores domestiques (chien, chat et furet). Ces dispositions, beaucoup plus contraignantes que par le passé, découlent de la nouvelle réglementation européenne en la matière. Ainsi, dans le cas de l’importation en France d’un carnivore de compagnie par exemple à l’issue d’un séjour hors d’Europe, il conviendra de présenter aux autorités compétentes, outre les marques agréées d’identification (puce électronique sous-cutanée ou tatouage) et le carnet de santé de l’animal (vaccinations à jour), résultat d’un test sérologique mettant en évidence des anticorps antirabiques prouvant l’efficacité du vaccin. Ce test, dont la validité couvre la vie entière de l’animal, doit être effectué par un laboratoire agréé par l’Union européenne. L’ensemble du processus peut prendre plusieurs mois et il est donc vivement recommandé de prendre ses dispositions longtemps avant la date du départ afin d’éviter que l’animal ne soit mis en quarantaine à son arrivée, voire que la compagnie aérienne ne refuse son embarquement.

Se reporter aux informations contenues dans le site du Ministère de l’agriculture, accessible par le lien mentionné ci-dessous. Il comporte notamment la liste des laboratoires agréés.

http://www.europa.eu.int/comm/food/animal/liveanimals/pets/approval_fr.htm

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 11:15

La proposition de loi est visible dans son entier sur le site de l'Assemblée Nationale. L'insuffisance des lois actuelles sur la protection animale est d'une évidence criante. Nos lois proposent  effectivement, comme le souligne Lionnel Luca dans sa proposition, un cadre destiné à gérer les situations en aval et ne visent pas à réguler les causes en amont. Le problème reste le non contrôle des naissances chez les producteurs et les privés,  la non responsabilisation et le non contrôle des propriétaires, les manquements de la Justice à infliger des peines conséquentes aux abus et aux sadiques. 

Pourquoi ? Malgré les lois européennes, la vie d'un animal n'est pas évaluée à sa juste valeur mais est jugée minime dans les faits et les jugements. La valeur de cette vie est encore  subordonnée aux profits des sociétés privées... Le profit prime sur la vie. C'est cette vision scandaleuse qui doit véritablement évoluer car elle est indigne d'une nation qui se veut civilisée. 

On parle beaucoup ces jours-ci de "politique de civilisation". Ayons le courage de voir que nous sommes loin du discours idéal à la mise en application des principes humanistes de base, notamment dans la sphère de la protection animale. Si la stérilisation des animaux domestiques est une solution au surnombre actuel, elle n'est en aucune manière
une solution à long terme car elle représente un abus de pouvoir d'une espèce sur d'autres. Elle peut être de la même veine que la pratique de l'euthanasie lorsqu'elle est pratiquée sans conscience dans un simple cadre de profit. Là encore, c'est l'esprit avec lequel nous rédigeons et appliquons les lois qui doit changer. C'est ce qui fera que l'humain deviendra responsable véritablement de ce qu'il a apprivoisé... 

http://www.assemblee-nationale.fr/11/propositions/pion2770.asp

http://www.lionnel-luca.org/#      Site officiel du Député Lionnel Luca

N° 2770
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
ONZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 29 novembre 2000.
PROPOSITION DE LOI
visant à limiter la surpopulation des chiens et chats en France.
(Renvoyée à la commission de la production et des échanges, à défaut de constitution d'une commission spéciale dans les délais prévus par les articles30 et 31 du Règlement.)
présentée
par M. Lionnel LUCA,
Député.

Animaux.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,
Le nombre croissant des chiens et chats en France concourt à créer un énorme déséquilibre entre l'offre et la demande. Si bien que les abandons se multiplient. Les refuges sont saturés, les fourrières municipales deviennent un lieu d'euthanasie obligée puisque les refuges ne peuvent plus jouer leur rôle d'accueil et les sociétés de capture fleurissent un peu partout. Sans compter les actes de sadisme sur les animaux et les trafics en tous genres pour les peaux, les laboratoires... Au-delà, la prolifération des animaux (sans maître) est source de nombreux problèmes: risques d'accidents provoqués par des animaux errants, conséquences sanitaires inquiétantes pour ces bêtes non suivies, nécessité impérieuse de créer et d'entretenir des refuges, mais aussi coût pour le particulier et les collectivités entraîné par ces situations.
Les lois actuelles, y compris celle du 6 janvier 1999, traitent le problème en aval et même en bout de chaîne alors qu'il devient indispensable qu'il soit traité en amont afin que cette situation critique ne cesse de perdurer.
Les refuges et association de protection animales ont atteint aujourd'hui un seuil préoccupant, qui les place dans une situation d'impasse.
Contrairement à ce qui se passait il y a encore quelques années, les abandons sont ininterrompus, y compris en dehors des périodes de vacances, toutes les catégories de chiens et chats, même racés, sont concernées.
Face à cet état de fait, amplifié par les incitations mercantilistes des multiples réseaux de ventes animalières, et à défaut d'une nouvelle politique animale, les responsables de la protection animale n'ont plus que deux solutions; soit euthanasier les animaux en surnombre ou laisser aux fourrières le soin de le faire, soit espérer une campagne de stérilisation d'ampleur nationale.
Evidemment, la première solution est intolérable et doit cesser.En plus du caractère inhumain de tels procédés, on voit bien que le résultat n'est pas satisfaisant.
La seule solution morale, efficace et à terme économique reste la stérilisation. Les associations le savent bien puisqu'elles ont déjà réussi à obtenir de certains vétérinaires des interventions presque gracieuses pour les propriétaires d'animaux les plus démunis, alors même que cela représente un effort considérable de la part de ces professionnels.
Cependant, ce type de collaboration reste encore limité.De plus, les associations qui participent à cet effort prennent le risque de grever dangereusement leur budget déjà largement entamé par la stérilisation des chats errants et de celle des animaux de refuges pratiquée par les plus progressifs d'entre elles.
Quant aux particuliers non spécialement démunis, ils ne sont guère incités à réaliser ces opérations qui leur paraissent trop onéreuses.
La solution serait de réduire le coût des stérilisations pour le propriétaire de l'animal, quels que soient ses revenus, le reste du coût étant pris en charge collectivement par l'Etat, les collectivités locales, les associations de protection animales, les entreprises privées concernées, à savoir les laboratoires pharmaceutiques et les vétérinaires.
Ainsi, le professionnel qui exerce l'opération de stérilisation, après concertation avec les organes précédemment cités, sera rémunéré à son juste prix.
Lire la suite sur
http://www.assemblee-nationale.fr/11/propositions/pion2770.asp
http://www.lionnel-luca.org/#      Site officiel du Député Lionnel Luca

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