http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40217
Ecoutez bien ce que Abdelwahab Meddeba homme admirable et courageux a dit hier au sujet de la fête ensanglantée de l'AÏd :http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/ ( vers 13 minutes 13) et lisez ensuite le compte rendu de ce qui s'est passé hier et se passera encore aujourd'hui dans notre pays, une fois de plus dans l'indifférence des instances politiques et des citoyens.Devons nous continuer à croire en la moindre volonté politique de faire reculer les tortures infligées aux animaux ? Je le dis au pluriel , car aux égorgements s'ajoute TOUT le reste..la vivisection, la fourrure, les abattoirs et élevages laïcs, le cirque, corrida, zoo ,chasse ,gavage, éradication de toute vie animale qui dérange et la cruauté ordinaire .Il n'y a que NOTRE volonté de nous mobiliser et d'agir qui pourra peut être faire bouger les choses. Allons nous continuer à demander gentiment, poliment à ceux qui ont les pouvoirs de bien vouloir avoir la "grandeur d 'âme"de faire cesser les tortures infligées à cet autre qu'est l'animal ? La condition animale est pire que jamais, alors va t-on continuer à attendre quoi que ce soit de ceux qui ne voient en l'animal qu' un objet lucratif ??Oui, je suis en colère, et n'ai qu'un immense et définitif mépris envers ceux qui laissent commettre ces atrocités au nom d'un Dieu qui pour ceux qui croient en lui , n'a jamais demandé "ça", et au nom de cet autre Dieu qui est le FRIC !
AmitiésMichèle,Aux dernières nouvelles, 20Mn le journal en ligne propose que dun clic on vous réserve un mouton
ABATTAGE RITUEL A l’occasion de l’Aïd al Adha la Fondation Brigitte Bardot dénonce la barbarie de l’abattage rituel et la désinvolture des autorités face à la souffrance des bêtes et aux infractions constatées.
27 nov. 2009
200 000 moutons égorgés en toute conscience en 48h
A l’occasion du premier jour de l’Aïd al Adha (ou Aïd-el-Kebir), la Fondation Brigitte Bardot dénonce l’immobilisme de l’Etat qui s’oppose à rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant un abattage rituel comme l’impose, depuis 1974, la réglementation européenne pour tout autre type d’abattage. Cette allégeance faite à un rite entraîne de très nombreuses dérives.
En 48h, 200 000 moutons seront abattus pour l’Aïd al Adha, dont plus de 70 000 illégalement selon le Ministère de l’Agriculture. D’ores et déjà, de nombreux témoignages attestent de l’augmentation du nombre d’abattages clandestins.
M. Sarkozy ne respecte pas ses engagements !
Interrogé par la Fondation sur la question lorsqu’il était Ministre de l’intérieur, puis Président de la République, M Sarkozy avait promis « de trancher » si aucune décision significative rapide n’était prise. Pour l’heure, aucun engagement concret de l’Elysée n’est parvenu à la Fondation Brigitte Bardot mais de simples nouvelles promesses.
La Fondation Brigitte Bardot présente sur des sites d’abattage
Ce matin, la Fondation Brigitte Bardot était, comme chaque année, présente sur des sites d’abattage.
D’après Christophe Marie, Directeur du Bureau de Protection Animale à la Fondation : « la situation est bien plus préoccupante aujourd’hui qu’elle ne l’était l’année dernière encore. Les appels se multiplient pour nous informer de sites clandestins où des moutons sont immobilisés dans des baraques de chantier, les pattes ligotées avec des cordes… » .
A Dreux (28), de nombreuses infractions ont été relevées dans le site d’abattage temporaire visité ; les animaux étaient mis sur le dos, les uns derrière les autres, sur un restrainer* qui conduit l’animal jusqu’au sacrificateur (et non à un piège de contention comme l’impose la réglementation) qui tranche la gorge du mouton et le suspend simultanément. « C’est très grave car à défaut de piège de contention, l’immobilisation obligatoire de l’animal durant la saignée n’est pas respectée et j’ai pu constater plusieurs bêtes suspendues, la gorge tranchée, alors qu’elles étaient manifestement encore conscientes. Une bête, dans un dernier effort, a relevé sa tête pendant une dizaine de secondes avant de mourir dans son sang. Chaque bête est laissée agonisante, la tête dans une flaque de sang, c’est indigne, profondément cruel mais se pratique dans l’indifférence coupable des agents vétérinaires présents ».