DETOURNEMENT DE MISSION DE L'UNICEF FRANCE
CARTE BLANCHE donc non pas pour un soutien psychologique comme on pourrait s'y attendre. Mais pour conforter et diriger les jeunes enfants des villes taurines dans "l'art" de la violence en servant de rempart aux débats sur la protection de l'enfance. Puisque l'UNICEF FRANCE est sur le terrain au moment des corridas, ça ne peut qu'être très bien vu. Bref une sorte de blanchiment de conscience.
CARTON ROUGE notamment aux personnes suivantes ne pouvant ignorer que leur talent ou leur notoriété sert aussi à la corrida : Au chef d'orchestre Myung-Whun Chung, ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef, à l’Orchestre philarmonique de Radio France, ambassadeur de l’Unicef France, à Patrick Poivre d'Arvor, ambassadeur de l’Unicef pour les pays francophones, à Corneille, ambassadeur de l’Unicef France et de l’Unicef Canada, à Mimie Mathy, ambassadrice de l’Unicef France, à Laetitia Hallyday, marraine de l’Unicef France, à Ayo, marraine de l’Unicef France pour l’éducation. Dommage !
CE QUE JUSTIFIENT LES TAURINS : Dans les abattoirs ce n'est pas mieux, vu qu'il doit mourir alors quel mal à s'amuser avec un taureau ? Dans les arènes il meurt "brave". On peut voir la mort dans les abattoirs pour avoir sa dose d'érotisme. Torturer un taureau pendant 20 minutes sous les huées et les applaudissements pour finir comme ça : fin d'orgasme !
LA JOUISSANCE DE LA MORT AU PATRIMOINE CULTUREL
Que dire de cette phrase culte d'un aficionado lors de l'entrée de la corrida au patrimoine immatériel culturel français le 22 avril 2011, à la grande honte de la majorité des Français, entendue aux Informations nationales depuis Arles en fête ? "Le taureau c'est comme le melon pour savoir ce qu'il y a dedans il faut l'ouvrir" C'est cette mentalité là que cautionnent les personnalités politiques et autres qui sert de patrimoine et se veut l'héritage obligatoire des générations futures ? Au même titre que la dentelle au point d'Alençon, la tarte tatin ou le repas gastronomique français qui ne tuent personne. On peut comprendre que pas moins de 75 % des citoyens sinon plus sont en colère et honteux d'être français.
C'est une gifle aux vrais artistes oeuvrant avec éthique : peintres, danseurs, comédiens, musiciens, chorégraphes, cinéastes, artisans d'art etc...
LA FRANCE DIVISEE EN DEUX
L'autre France, celle des citoyens aux mains propres, ne veut pas que l'Etat subventionne l'apologie de la violence érigée en fêtes où les spectateurs ont un rapport malsain, sensuel et morbide inavoué autour des supplices d'un animal. S'ensuivent ensuite des beuveries et soirées mangeailles dont profitent bien les commerçants, hôteliers hébergeurs, publicitaires, assureurs etc... Toute une manne touristique dont les communes et l'Etat encaissent les retombées en taxes et TVA. Ce qui a conduit les taurins à réclamer à l'Etat une récompense -au même titre que toute activité culturelle- argumentant que la corrida rapporte bien autant que toutes les autres. L'Etat leur a donnée et d'autant plus facilement que élus et alliés des communes taurines, nombreux hommes et femmes politiques au pouvoir dont ceux-là même qui en ont décidé, artistes et autres souteneurs et snobs sont de la partie. Il y a des intérêts personnels qui ne sont pas démocratiques.
S'agissant d'un patrimoine national concernant une minorité sous exception, il est irresponsable d'agir sans tenir compte du paramètre violence, phénomène de société de plus en grave, noyau du débat contre la corrida. C'est un "droit souverain" a réaffirmé le ministre de la culture.
LA NON VIOLENCE N'EST DONC PAS UN DROIT CITOYEN, NI UNE VALEUR NI UNE ASPIRATION REPUBLICAINE.
MAHATMA GANDHI est donc mort pour rien. Maintenant il n'a plus sa place dans les programmes scolaires car il disait : "On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités". Il faudra réécrire l'histoire.
L'ARGENT PUBLIQUE DES PULSIONS EROTICO-MORBIDES
La finalité de cette inscription avait plus d'un but...
D'une part, admettre les taureaux comme biens intouchables de l'Etat sous couvert de préservation des races et de parcs naturels magnifiques, de plus en plus lamentablement entretenus malgré les subventions. Ainsi les taureaux sont sous tutelle de l'Etat et ne sont plus les biens des hommes. Rendant ainsi irrecevable toute action plaidant leurs souffrances avérées par les vétérinaires et chercheurs, et faire obstacle à toute révision des traditions "ininterrompues" discutables. Donc vouant les taureaux à la mort dans les arènes et rassurant ainsi les lobbys ayant peur de perdre leur public.
Une jurisprudence comme invitation aux autres pays. Cette décision est un droit légal de violence et cruauté sur animaux. Elle est de nature à encourager d'autres pays à continuer alors même qu'ils s'interrogent sur ces pratiques -confortant les taurins de Catalogne- et surtout à en inciter d'autres à s'y s'ouvrir. La corrida qui est en régression dans le monde vient donc de recevoir de la France, pays des droits de l'Homme, le meilleur exemple d'incitation à la violence de l'humanité.
D'autre part, de verser d'autant plus de subventions "culturelles" au profit des splendides écoles taurines aux frais du contribuable. La corrida n'étant pas considérée comme un sport elle est donc culturelle car quelle discipline sportive admettrait la mort comme objectif olympique même s'il y a cent façons codées pour la donner ? Dans ces écoles on pourvoit à la relève des toreros et autres personnels de corrida en assurant aussi un bon emploi de professeur aux "retraités" des arènes et ainsi la boucle est bouclée.
Favoriser les amis. Ceux qui ont pris la décision non démocratique de l'inscription au patrimoine culturel français sont amateurs de corrida et l'ont fait avec la collaboration de leurs amis taurins. En recrutant les élèves depuis leurs écoles, dès l'école à 7 ans, par interventions "culturelles" également rétribuées, l'Etat contribue donc largement à entretenir les communes taurines. Toutes associées aux puissants lobbys pressurisants, professionnels, cartels taurins de France et d'Espagne, industriels, transporteurs du matériel (c'est ainsi qu'ils nomment les taureaux), presse et revues spécialisées, télé taurine, clubs taurins, expositions, etc... jusqu'aux nettoyeurs des arènes sanglantes : tous vivant déjà bien des intérêts et bénéfices de la corrida.
Et petit secret bien gardé : un Institut du droit international taurin avec siège à NÎMES et à MADRID présidé par des avocats. Tout était coordonné et prévu d'avance sans aucune place pour l'improvisation. Voyez l'article du Midi Libre fief taurin en date du 10 juin 2011 et laissez-y vos commentaires !!
http://www.midilibre.fr/2011/06/10/un-institut-international-du-droit-taurin-cree-a-nimes,333677.php
Mais ce n'est pas tout. L'ambition dévorante va bien plus loin encore avec une visée mondiale de la corrida au patrimoine mondial de L'UNESCO. Ce lien vers le COLBAC vous en apprend plus : http://www.colbac.fr/
ALORS QUI SONT LES "VACHES A LAIT" SPECTATEURS "CHERIS" PAYANTS ET CONTRIBUABLES ?
105 euros à 18 euros les plus minables places de la plèbe à Nîmes, c'est le prix d'entrée pour se faire des frissons érotiques dans la culotte puisque la corrida n'est rien d'autre que l'érotisation de la mort dont les artistes se sont faits les chantres. Les "officiels" étant tous invités comme toujours. Pas "cher" comparé à d'autres arènes qui peuvent aller au delà de 300 euros et bien plus si marché noir. Salaire d'un "bon" torero ? Jusqu'à 400.000 euros ou plus : c'est fou ce que ça rapporte le prix du sang et la profession veut des subventions !! Pendant que la France et l'Europe ont faim et que l'Union européenne réduit le budget de l'aide alimentaire de 60 %, voyez à ce sujet notre récent article et la pétition SOS FAIM ici : http://unanimus.over-blog.com/article-petition-sos-faim-en-europe-non-a-la-reduction-de-l-aide-alimentaire-13-millions-de-pauvres-dans-1-78455647.html
Et donc au détriment des citoyens contribuables dont ceux qui participent sans une goutte de sang à de vraies activités artistiques élevant le niveau intellectuel et les valeurs morales.
PLAISIRS ROMAINS ET TEMOIGNAGE D'UN TORERO REPENTI
Les anti taurins sont, pour ce monde se définissant comme une minorité avec des droits ("l'aficion est fier, courageux, fort et solidaire de son patrimoine") : "des tristes, des imbéciles, des arriérés mentaux ne comprenant rien à la corrida, rien aux traditions, rien à l'esprit de fête et tous des frustrés de ne pas se divertir avec autant de passion" qu'eux. Tournant en dérision les personnes qui ont fait le choix de ne pas consommer de viande et raillant les arguments de ceux qui dénoncent des tortures supplémentaires avant et pendant les corridas, tout en reconnaissant "des manquements" fréquents au règlement.
LES JEUX CULTURELS DU XXIème SIECLE. Selon que le public est content et agite son mouchoir -comme du temps des combats de gladiateurs on levait ou abaissait son pouce- il réclame son trophée : une, deux oreilles et la queue du taureau. S'il est mécontent du taureau qui refuse de se défendre malgré les piques des armes, ou provient d'un mauvais cartel, ou jeu fade du torero la bête aura un blâme : une banderille noire profonde piquée, le torero "un avis de silence" et la foule sera très en colère. Les bons résultats des toreros sont affichés en valeur "oreilles et queue coupée". Un taureau "grâcié" sera quand même mis à mort après la corrida d'autant plus qu'il est blessé et n'était plus du tout sauvage ... Il a été manipulé par l'homme bien avant pour son conditionnement à la corrida ! Une mauvaise corrida où les spectateurs n'ont pas eu leur bon plaisir et se sont ennuyés de la mort trop facile du taureau est un toro-piscine ou une "charlotade". Du nom d'anciennes corridas comiques.
"Il est sûr qu'il faut être mentalement déficient ou être la descendance logique d'une ignorance ténébreuse pour admettre de se distraire de la cruauté sur les animaux, mais utiliser l'instrument de la rhétorique pour que cette cruauté persiste, transformée en un droit humain, est l'acte démoniaque par excellence". Alvaro MUNERA torero repenti
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Cette manifestation a été mise en place pour que les enfants de la ville et de l’agglomération nîmoise (depuis 3 ans) participent aux festivités qui gagnent toute la ville lors de la grande fête populaire de la Féria de Pentecôte.
Ce rendez-vous rassemble des enfants d’horizons et de quartiers différents et permet à tous de partager des moments forts de convivialité et d’amitié dans un lieu agréable, aéré et ombragé, le stade de la Bastide.
Au programme de cette féria enfantine : manèges, structures gonflables, ateliers de maquillage, et différentes activités axées sur l’éveil artistique comme le chant, la danse, le théâtre ou encore le cirque. La ville fait ainsi appel à des compagnies de théâtre, des magiciens, des conteurs et des artistes et tissent avec eux une programmation de qualité sur une journée entière.
Mais la Féria ne serait pas sans l’âme espagnole ; C'est pourquoi un mini-concours ouvert aux danseuses et danseurs en herbe des associations de sévillane et de flamenco de l’agglomération est organisé pour récompenser la grâce et le duende des meilleurs d’entre eux.
Pour faciliter l’accès à cette fête, Nîmes Métropole a mis en place des navettes gratuites au départ du Stade des Costières, puisque l’accès au Complexe de la Bastide, pour des raisons de sécurité, est fermé à la circulation.
Enfin, les familles peuvent pique-niquer ou ont accès à une petite restauration sur place : eau fournie à volonté.
A noter la participation de l’UNICEF (stand d’exposition et d’information)."
Le Comité Unicef du Gard a tenu un stand à la « Féria des enfants » pendant laquelle il n’y a pas de corrida, ni aucun taureau blessé ou tué. Seuls des jeux de courses et paséos se déroulent dans des enclos prévus à cet effet.
Le mandat de l’Unicef à travers le monde consiste à agir pour la promotion, le respect et la mise en œuvre des droits de l’enfant, en priorité en faveur des enfants les plus vulnérables, confrontés à des situations de détresse, d’urgence ou de grande précarité."
Paseo : promenade ou paseillo ce sont les défilés dans l'arène précédant le début de chaque corrida. Présentation du cortège en fanfare et capes somptueuses au président de la corrida et au public- de tous les participants officiant à la mort des taureaux, sur fond de paso doble. Les enfants sont admis dans les arènes. La presse s'est fait l'écho récemment d'un homme ayant emmené son bébé à une corrida, il l'a laissé tomber à terre : le bébé est mort. De nombreuses personnes sont aussi blessées ou tuées chaque année lors des lâchers de bovidés dans les rues.
ETRANGE. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'Unicef France a mauvaise mémoire mais bonne conscience. Elle ne nomme pas la corrida ! Elle se trouve aussi auprès des enfants d'autres villes taurines avec lesquelles elle a signé un contrat comme Arles. Très curieusement, dans le recensement de toutes les activités des villes amies, elle occulte la corrida comme si elle n'existait pas alors que c'est l'argument commercial et "culturel" de ces villes taurines. Comme si elles n'étaient pas couvertes d'affiches et alentours pour annoncer les corridas. Le lien vers les villes amies des enfants : http://www.villeamiedesenfants.com/
Ce n'est donc pas le fruit du hasard si M. Viard ancien torero, organisateur de corridas, journaliste et correspondant de Madrid écrivain à la gloire de la mort, président de l'Observatoire National des Cultures Taurines, se félicite de son soutien fidèle depuis tant d'années.
L'UNICEF FRANCE si elle veut être crédible et digne de confiance devrait s'abstenir de paraître lors des corridas dans les villes taurines avec lesquelles elle a signé des accords. Elle ne remplit pas son rôle auquel elle prétend. Dans la mesure où, à titre éducatif, elle tiendrait compte des conséquences certaines sur le psychisme des enfants, nous comprendrions mieux. La vue de spectacles sanguinaires banalisés, le tapage autour et l'abus d'alcool des adultes entourant ces enfants, enrôlés malgré eux dans la violence à un âge fragile, mérite un soutien : le fait-elle ? Non. Elle se veut "ni pour ni contre" mais se positionne sans équivoque possible en faveur de la corrida. La neutralité n'existe pas dans la violence ! Et pourtant ces enfants des villes taurines sont en danger moral, défavorisés ou non. Par ailleurs, les responsables d'UNICEF FRANCE ont toujours refusé les explications par courrier et entretiens en ne recevant pas les responsables d'associations...
POUR NOUS C'EST CLAIR : en encourageant les enfants à des "fêtes populaires" dont la corrida est reine, c'est une permission de violence banale sur un animal. On commence par un animal et on franchit la frontière comme qui vole un oeuf puis un boeuf... Un fait établi faisant froid dans le dos : des enfants de plus en jeunes sont des violeurs et des tueurs parce qu'ils sont sans repères.
ALORS BOYCOTTONS LES DONS A L'UNICEF FRANCE !
Pour soutenir efficacement la lutte contre les traditions barbares, faites un don aux associations qui en font réellement bon usage et luttent comme Galgos Ethique Europe également toujours présente aux côtés des lévriers martyres galgos, podencos chiens de chasse espagnols http://galgos-ethique-europe.over-blog.org/