21 juin 2011
2
21
/06
/juin
/2011
23:52
.
Lewis seul survivant d'une portée, galguito blessé était livré à lui-même et destiné à mourir. Dans la rue comme d'autres subissant la faim, la peur, le froid ou la chaleur, la maltraitance, caillassage des enfants et adultes, insultes. En proie aux maladies et aux accidents de la route provoqués ou non car un galgo vaut exactement : RIEN. Pour les autorités espagnoles, la réponse à ce drame est : "no problemo" !!
Dans les mentalités des siècles passés qui perdurent, ce n'est pas un chien. Pas un animal de compagnie. C'est un outil. Un esclave. Un paria. Un moins que rien. Et pourtant, ce sont des lévriers doux, merveilleux compagnons attachants venus de l'Antiquité égypienne où ils étaient vénérés.
Ils sont bien plus de 50 000 chaque année en fin de saison de chasse. Les noirs et les croisés sont encore plus haïs. C'est ça l'Espagne du XXIème siècle. Tourisme basta !!
Par chance, Lewis a été sauvé par les âmes dévouées de la protection animale espagnole et âgé de quelques mois à peine, il avait déjà une fracture de la hanche et une plaie béante à la cuisse...
De nombreuses interventions vétérinaires sont nécessaires pour donner à ce pauvre toutou soins, dignité et confiance en l'humain, de manière à le rendre adoptable dans une autre vie.
Une vie d'amour inespérée. La vôtre peut-être ?
Pour toute information, agir et connaître la réalité espagnole des chiens de chasse, galgos pendacos croisés et autres,
Visitez le site et contactez :
GALGOS ETHIQUE EUROPE
7, rue Tour de Ville
11120 Bize Minervois
Tel. : 09 64 28 11 23
7, rue Tour de Ville
11120 Bize Minervois
Tel. : 09 64 28 11 23
Site Internet : www.galgos-ethique-europe.eu
Et blogs : http://galgos-ethique-europe.over-blog.org/
Ames sensibles, le "no problemo" de l'Espagne c'est ça :
A l'ombre des oliviers dont vous allez peut-être manger les fruits...
Cela n'est pas sans nous rappeler le poème "Strange Fruit" chanté par l'immortelle Billie Holiday. Ces fruits étranges pendus étaient les parias de l'Amérique sans droits civiques. Les chasseurs étaient blancs, eux n'étaient pas des hommes ils étaient noirs de peau...
Les arbres du Sud portent un étrange fruit,
Du sang sur les feuilles et du sang aux racines,
Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud,
Étrange fruit suspendu aux peupliers... (extrait)
Merci beaucoup de votre participation et partage des liens. Bien amicalement, Unanimât
Du sang sur les feuilles et du sang aux racines,
Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud,
Étrange fruit suspendu aux peupliers... (extrait)
Merci beaucoup de votre participation et partage des liens. Bien amicalement, Unanimât