LA MAFIA DE SHELL AU BRESIL : DEFORESTATION EXPULSIONS ANIMAUX ET SEVICES COMPRIS !
Après la lutte du peuple natif contre le barrage de Belo Monte dont nous vous avions relayé la pétition et les remerciements : http://unanimus.over-blog.com/article-animaux-ecologie-en-danger-bonne-nouvelle-au-bresil-le-barrage-de-belo-monte-ne-sera-pas-85413358.html, voici qu'au nom de l'agrocarburant, catastrophe écologique PLUS NOCIVE encore que l'essence, on sévit pour le marché européen en abattant encore et encore les poumons de la terre. Le SOS et la pétition de Regenwald Sauvons la forêt.
Merci de signer et diffuser largement la lettre de pétition adressée au groupe pétrolier Shell sur le lien suivant :
https://www.sauvonslaforet.org/petitions?utm_campaign=Mailing_1207&utm_medium=text%2Fplain&utm_source=newsletter
Depuis le 10 octobre 2011, 232 personnes ont signé la pétition, nous comptons sur vous pour exploser ce chiffre et réussir à sauver la forêt et l'espoir de vie des 45000 Indiens Guarani. Photo : Damiana, Guaraní-Kaiowá et guide spirituelle Apyka'y, devant une hutte calcinée pendant les expulsions.
LES INDIENS GUARANI PEUPLE ET ANIMAUX MARTYRS DE LA FORÊT AMAZONIENNE !
Au Mato Grosso do Sul, un état du sud-ouest brésilien, le front du sucre passe à l'attaque. Par sa coopération avec Cosan, le plus grand producteur de sucre du Brésil, le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell est devenu l'un des propriétaires les plus puissant du pays. A travers ses filiales, Shell exploite plantations et usines dans cette région. Depuis plusieurs années, les Guaraní-Kaiowá luttent contre l'expansion des plantations de canne à sucre car elles les privent de terres, d'eau, de vie.
Une étude de Survival International et de nombreux rapports d'observateurs internationaux font état de la souffrance des Guaraní. Ils vivaient jadis en communion avec la terre, la cultivant de façon durable. Le territoire que les Guaraní appellent Tekoha est le centre de leur identité culturelle. Ceux-ci l'ont perdu à cause des élevages et des plantations de soja et de canne à sucre dont les grands propriétaires n'hésitent pas à recourir à la violence pour faire valoir leurs intérêts.
Les indiens sont victimes d'assassinat (42 d'entre eux furent abattus par des exploitants agricoles en 2008), de sous-nutrition et de mortalité infantile (étant très supérieures aux moyennes nationales), d'arrestations arbitraires fréquentes. On peut certainement trouver là les raisons pour lesquelles les Guaraní sont le groupe ethnique ayant le plus fort taux de suicide d'Amérique du Sud.
Un fait-divers récent montre une nouvelle fois la brutalité des hommes de main qui sévissent en ces lieux : ces dernières semaines, deux villages ont été attaqués, femmes et enfants expulsés, des hommes blessés. « 45.000 Guaraní souffrent là-bas de grave exclusion sociale » déclare la célèbre écologiste et politicienne brésilienne Marina Silva. Ils ont besoin de notre aide !
Les conséquences sociales de la culture de la canne à sucre ne sont pas les seules à être choquantes. Une étude menée par plusieurs instituts renommés alerte sur les menaces indirectes pour les forêts tropicales. L'expansion extrême de la canne à sucre pour la production d'éthanol évince les autres formes d'exploitation intensive des terres, notamment l'élevage. Les éleveurs de bétail sont en quête de nouveaux terrains dans la forêt tropicale.
Au cours du premier semestre de 2011, le taux de déforestation de l'Amazonie brésilienne a augmenté de 79% par rapport à la même période l'année précédente.
De Sylvain Harmat
Rettet de Regenwald e.V.
-----Sauvons la forêt-----
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Allemagne
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Merci et bien amicalement,
Partout où l'oxygène de la planète est en danger, les animaux, les hommes et nous-mêmes le sommes aussi par effet de serre ! L'agrocarburant est la pire chose pour l'écologie : pour en produire on détruit les forêts des autres continents... C'est notre propre autodestruction !
Unanimât
Le 10 octobre 2011