HONTE A SCIENCE ET VIE JUNIOR. DIFFUSONS LARGEMENT SVP.
Reçu de Deanna Martin, présidente de APPA EQUIDES
De : vega.cham <vega.cham@laposte.net>
Date : 3 mars 2010 19:57
Objet : La souris de laboratoire selon SVJ
Pour info et diffusion, un article est paru dans le n° 246 de Science & Vie Junior de mars 2010 (magazine de vulgarisation scientifique pour ados) sous le titre « Linvité du mois : la souris de laboratoire » (p. 32).
Petit résumé et commentaire perso DE CHAM LA VEGAN.
Sur le mode badin dune interview fictive, la journaliste Mathilde Fontez pose des questions à une souris de laboratoire et en rapporte les réponses sur un ton enjoué. La souris commence par expliquer sa génèse, une modification génétique dont « le mérite » revient au généticien Clarence Little, aux fins dobtenir de « parfaits cobayes » pour tester médicaments et vaccins, ajoutant quau besoin « on peut même [lui]mettre des gênes humains ». La souris se montre très fière « [de mettre] au monde jusquà 80 souriceaux par an, [de tenir] dans une petite cage, et [de manger] peu ». Bref dêtre « i-dé-ale » ! Elle expose les maladies « dont souffrent certaines familles de souris », évitant soigneusement de préciser que cancers, diabète, hypertension ou déficiences immunitaires leur ont été infligés par les chercheurs. La souris manifeste ensuite une extrême fierté à représenter « une véritable industrie » avec « rien quen France, 2 millions de souris achetées par les labos chaque année » et se montre particulièrement flattée qu « UNE souris modifiée génétiquement puisse atteindre des milliers deuros ». Pour finir, elle explique que si les souris de laboratoire sont blanches, « cest parce que les chercheurs ont un faible pour les albinos », car elles font « plus chic et plus propre ».
Quel monde merveilleux que celui dune souris de laboratoire ! Quel bonheur et quel honneur pour elle dêtre si apte à servir la recherche ! Que les ados en soient assurés : des milliers de souris sont enchantées de se voir injecter dans labdomen ce poison de toxine botulique puisquil sagit de tester les traitements qui prémuniront leurs frères humains des méchantes rides. Et peu importe que ces cobayes meurent de paralysie progressive et de détresse respiratoire, ces bêtes-là se reproduisent tellement ! Quant aux tests de médicaments et de vaccins, pensez avec quel enchantement les souris se soumettent aux tortures quotidiennes de leur vie de laboratoire et acceptent avec enthousiasme leur condition desclaves « pour la science » !
Pas un mot dans larticle sur les méthodes de recherche alternatives (tests sur des cellules sanguines humaines, modélisations grâce aux nouvelles technologies, etc.) Et sil y est précisé quhumains et souris sont « génétiquement identiques à 95% », et donc « pas si différents », le silence est en revanche total sur cet essentiel point commun quest leur nature « dêtres sensibles » (article L214 du Code rural) et leur capacité à éprouver la souffrance, la détresse et linsupportable agonie.
Les lecteurs attendent avec impatience linterview de lagneau sur le chemin de labattoir, ravi de se sapprêter pour les fêtes de Pâques !
J'ai mis cette info avec mes commentaires sur les forums animauzine.net et protection-des-animaux.net, et j'ai informé One Voice et L214. Je vous invite à le diffuser largement, que ça fasse sa pub à SVJ, voire à réagir auprès du magazine !
Cham