Reçu de notre amie Katherine :
Chaque week-end l'annonce d'une mort par accident d'un chasseur ou d'un promeneur... et cela ne suffit pas à faire bouger les Politiques... qui deviennent complices des agités de la gâchette dont ils sont souvent...
Pour rappel :
POUR EN FINIR AVEC LA CHASSE
par Gérard CHAROLLOIS.
Chantal Villain, fermière à Beaumont-la-Ferrière dans la Nièvre, a
transformé ses 30 ha de terre en refuge pour les cerfs et les biches
traqués par les chasseurs à courre. L’histoire d’une femme qui s’est
lancée dans un combat contre les chasseurs.
Chantal Villain est une fermière qui ne quitte plus sa maison. Elle s’est lancée dans une luttte acharnée contre les chasseurs, et a décidé de les empêcher de pénétrer sur sa propriété pour traquer le gibier.
Cette femme quinquagénaire vit seule au bout d’un chemin forestier qui se termine par une bâtisse au toit d’ardoise. Son lieu de résidence a tout du havre de paix, pourtant elle dit vivre « un véritable enfer ».
« Ca fait vingt ans que ça dure, mais ces derniers temps, le harcèlement a redoublé », ajoute-t-elle, épuisée.
L’agricultrice s’est lancée dans le combat de sa vie : empêcher les veneurs de traquer sur sa propriété le gibier, et surtout le cerf, animal mythique que seulement 37 équipages sur les 420 existants en France sont habilités à pister.
La fermière, partisane d’une vie en symbiose avec la nature, la laisse prendre ses droits sur ses terrains. Le résultat est que les animaux en ont fait un refuge, une arche de Noé. « C’est ce que les chasseurs à courre ne supportent pas, que les animaux se réfugient chez moi », explique-t-elle. « Du coup, ils viennent la nuit et tirent pour que le gibier quitte ma propriété. Ils sont là généralement le mardi ou le samedi, parfois presque toute la semaine en fin de saison, quand ils n’ont pas atteint leurs quotas. »
Le conflit a pris de l’ampleur. Des pneus du tracteur crevés aux jets de pierres et même tirs à la chevrotine sur son toit ou son chien, Chantal Villain dit être devenue la bête noire des quatre équipages qui officient dans le secteur. Ils ont pris leurs aises dans cette propriété devenue un refuge pour les animaux, étant truffée de rivières et de mares où ils peuvent s’abreuver. La fermière n’en démordra pas : « Je ne supporterais pas de partir d’ici, même avec de l’argent. Ce serait me renier. »
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