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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 13:20

Une ferme en Chine pour l'art qui choque... et tout ça serait exposé au MAMAC de Nice, j'appelle ce musée et si nécessaire un courrier partira. Si cela ne vous rappelle rien, vous avez mauvaise mémoire... Décidément tout ce qui vient de Chine ne trouve pas grâce à mes yeux ! Je persiste et signe, boycottons tout ce qui vient de Chine...

Malheureusement, il y a bien une expo prévue au MAMAC... Décidément la modernité dans l'art n'est pas une marque de bon goût... J'envoie un courrier au MAMAC en tant que pte d'asso et j'invite tous les protecteurs d'animaux à se manifester !

http://www.mamac-nice.org/francais/exposition_tempo/musee/delvoye/index.html

WIM DELVOYE
ARTISTE BELGE

http://www.productionmyarts.com/arts-et-images/art-qui-choque/cochons-tatoues-fr.htm  

« Tatouer des cochons vivants? L'idée m'est venue en un éclair, même si j'avais depuis longtemps envie de travailler sur le tatouage. Ce qui m'intéresse le plus, c'est la friction entre l'art et la vie. Je voulais réaliser une oeuvres qui s'enracine dans la société et ne soit pas morte et encadrée. Le cochon, il mange, grogne, chie, se fait remarquer!

 

... J'ai donc réalisé mon désir de m'installer en Chine. Là-bas, j'ai trouvé des gens bosseurs et ouverts à tout, et ma ferme s'est construite en trois mois.

 

... Quand j'ai une idée, je fais un dessin et je le faxe. Les tatoueurs ne travaillent que deux heures par semaine sur un cochon pour ne pas le traumatiser.

 

... Je laisse bien entendu le Parti communiste  chinois juger mes tatouages, c'est pour cela qu'il n'y a rien de porno. C'est déjà limite quand je fais des seins nus.

 

... On tatoue le cochon quand il pèse 35 kilos et un saigneur belge vient le tuer quand il atteint 200 kilos. Puis il faut nettoyer la peau, la congeler et la ramener en Belgique, où elle est tannée par un spécialiste. Enfin, elle peut être présentée, selon sa qualité, comme un trophée de chasse ou tendue sur in cadre comme une toile. Parfois, je fais empailler l'animal. »

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 12:58
Un Envoyé spécial au service de la mode qui en conclusion selon les réalisateurs de ce documentaire " a eu le dernier mot" sur les défenseurs d'animaux... Inutile de dire que le documentaire s'est largement étalé sur les arguments fallacieux des producteurs et vendeurs de fourrures, sur les qualités des peaux, sur la non souffrance des animaux. Une acheteuse a osé dire que les animaux n'étaient pas tués pour leur fourrure, on se demande bien par quelle opération du St Esprit elles sont fournies ! Heureusement il y en a encore qui croient à la génération spontanée ! Quand on lui a dit que bien sûr les animaux y perdent la vie, cela ne l'a pas empêchée de finaliser son achat, elle est repartie avec sa fourrure dans le sac, animaux morts ou pas. Une pitoyable séquence montrant une manifestation anti-fourrure avec 10 membres de PETA, mais à l'inverse des sondages 10 manifestants ne représentent pas la France...

Le pire a sans doute été les arguments du Diable et de ses modes : la fourrure présente deux gros avantages, c'est naturel et c'est biodégradable. Ben voyons ! Nous aussi, petits animaux humains, notre peau c'est du naturel et du biodégradable !
Cela justifie-t-il que nous soyons mis en cage, gazés ou ébouillantés pour être pelés ? Sans doute est-ce pour cela que les nazis aimaient bien en faire des abats-jour !

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 01:44
Reçu d'Emilio, ami des animaux :

A vous et à tous les vôtres,

Que les puissances du TAO soient avec vous en cet an 4706 de la naissance de l’empire du Milieu,

Que les manes de Mithra, le Deus Sol Invictus, renaissent en cet an 2723 de Rome
qui est aussi l’an 4110 du Kali Yuga bramahnique,
mais aussi le Roch Hachammaen l’an 5770 pour les Juifs
ou le 1er Mouharran 1431 pour les Musulmans.

Pour l’Occident, je crois que vous êtes au courant...

Voilà du moins pour les principaux courants sur le plan religieux
sans oublier les libres penseurs, les agnostiques et les athées
pour lesquels nous devrions être en l’an 218 du calendrier révolutionnaire.
Tout ça pour vous dire de passer une bonne année civile en 2010...
       
Auguri ,Wishes, Bacci et Meilleurs Voeux

CHANCE.gif
Tous ces millénaires...
Vers quoi avons-nous évolué pour faire de la Terre pour tant d'enfants, d'humains et d'animaux cet enfer ?
Par où, comment enrayer le moteur dans la tête de l'homme qui fait que trop de mobiles tournent à l'envers ?

FW: Vive 2010 FW: Vive 2010
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 01:58
Témoignage... Halal, casher... DE REGINE AZVARADEL

"J'ai lu ce texte avec attention et...émotion bien sûr. On a envie de devenir végétarien après la lecture d'un tel texte.
 
Mais, je me dois de faire une rectification TRES importante. J'ai étudié la religion juive très attentivement et je puis vous certifier que c'est la religion la moins cruelle pour l'abattage des animaux y compris  moins cruelle que la chrétienne.
 
En effet, le rabin étourdit l'animal avant de le tuer et l'animal ne sent pas le coup venir.

Je ne connais pas la religion musulmane et donc je ne me prononcerai pas à son sujet, mais il faut quand même faire attention quand on diffuse des textes qui arrachent des larmes au détriment de telle ou telle ethnie : celà peut provoquer la haine et le racisme."



-------Message original-------
DE.....
Date : 31/08/2009 18:41:46
A......

 Envoyé par Eléonore !!! à diffuser, merci.


Témoignage d’un dernier souffle
 
 
Je ne me doutais pas devoir souffrir un jour, souffrir tout court et encore moins au nom d’une religion.
 
J’entendais parler ces hommes de viande halal obtenue au travers d’un rite musulman et même de viande cachère voulue dans le rite juif.
 
Il était question d’abattage selon certaines règles, sans étourdissement possible.
Bien malheureusement je pus plus tard constater à mes dépends que ces mêmes règles n’étaient pas respectées…
 
Comment aurais-je pu comprendre que le morceau de viande c’était moi et que la mort venait plus vite que prévu, servie la tête en bas, dans l’horreur la plus totale ?
 
Déjà marqué par la séparation brutale d’avec ma mère, après l’avoir appelée des jours durant, je me suis trouvé entassé quelques mois plus tard dans un camion, étouffant en cet espace mouvant, assoiffé et oubliant tout espoir de paix.
 
Moi, petit veau parmi d’autres, effrayé et blessé par bien des chutes, je pu enfin me redresser lorsque le camion stoppa complètement.
 
Ce n’était pas le dernier arrêt et des images aperçues je m’en serais bien passé !
 
Il y avait de l’attente et nous dûmes patienter un moment devant l’agonie d’animaux, sans se douter que bientôt notre sort serait certainement le même : l’ouverture par laquelle l’air chaud pénétrait donnait sur la fenêtre d’un grand hangar.
 
Des cages de poulets vivants s’entassaient depuis des heures certainement, sans eau ni nourriture.
Certains étaient même mourants.
 
Ils étaient sortis rudement et suspendus par les pattes, à la chaine.
Ils restaient la tête en bas parfois plus de 5 minutes !
Ceux qui attendaient toujours dans les caisses étaient témoin de tout ce qui se passait sous leurs yeux.
Et le spectacle, pourtant déjà difficile à voir, se transforma en spectacle de l’horreur.
 
Combien j’ai regretté à ce moment là que mon camion de torture ne redémarre pas !
 
Je voyais le sol de cet hangar : il était recouvert de sang frais et de sang coagulé alors même que quelques poulets le traversaient en courant…s’étaient-ils échappés ?
Depuis combien de temps s’égaraient-ils ainsi dans le sang de leurs frères ?
 
En tout cas, la chaine défilait, dans les cris sourds de mes congénères, me glaçant de ce que je voyais : elle allait trop vite devant un homme seul et dépassé, qui courait d’une machine à l’autre.
 
Les premiers poulets furent directement égorgés, leur sang gicla sur les autres encore vivants. Je n’ose imaginer l’effroi qui devait les habiter.
 
Mais l’horreur ne s’arrêta pas là : l’homme fut dépassé et 4 poulets furent ébouillantés vivants sous nos yeux, sans avoir été égorgés.
 
Encore en vie, ils ont été replacés en début de chaine : retour à la case départ, la souffrance était bien au rendez-vous !
 
Religion disons-nous ?
Mais au nom de quelle religion un être humain est-il capable d’autant de cruauté ?
Allais-je subir le même sort ?
 
Je n’allais pas tarder à avoir des réponses…mais ces réponses là je n’en voulais pas.
 
Pourquoi un jour faire entrer une première bouffée d’oxygène si c’est pour offrir les suivantes à la barbarie des hommes ?
 
Ne peuvent-ils pas avoir plus de compassion pour tous les êtres qui les entourent, quels qu’ils soient ?
 
Lentement le décor défila mais trop vite il stoppa.
 
Dans un grand bruit tout s’installa pour notre descente mais la peur nous paralysait.
 
Cependant l’homme a une solution à tout et nos tortionnaires se mirent à nous taper à coups de bâtons, nous tirer par les oreilles, les membres, les nasaux, sans aucune pitié !
 
Face à mon destin, je me trouvai le premier à sortir, le premier à y passer.
 
Dernier cadeau de cette vie, j’aperçu au loin ma mère, sans doute trop vielle pour faire du lait et ne rapportant plus beaucoup.
 
Dans une machine étrange elle fut tirée de force, ses yeux exorbités fixèrent les miens et je vis en elle la panique que je n’allais pas tarder à éprouver.
 
Je ne pouvais rien faire pour la sauver et en moi une immense larme noya mon cœur.
 
Brutalement, la machine se renversa et sans aucun répit au préalable, un couteau se présenta et lui trancha le cou.
Son sang gicla à la mesure de son stress : aucun bien-être ni aucune considération n’étaient venus l’amoindrir.
 
En état de choc je réalisai que mon tour était venu !
 
Jusque là pourtant tranquille car tétanisé, on me prit par les nasaux afin de m’installer dans cette même machine, jusqu’à ce que ma tête se positionne à l’endroit prévu, pourtant bien trop grand.
 
Quand le piège se mit à tourner j’étais terrifié, la tête toujours maintenue.
Un homme me serrait très fort les maxillaires.
J’essayais désespérément de me redresser et il faisait beaucoup d’efforts pour me coincer.
Cette lutte était mon dernier espoir et j’y mettais toutes mes dernières forces.
 
C’est finalement avec son genou qu’il parvint à me bloquer et là tout alla très vite.
 
Il trancha ou plutôt cisailla ma gorge au moins 4 fois avant de me libérer.
 
Dans cette soif de vivre, à un niveau que beaucoup d’hommes ne doivent pas connaitre, honte à eux, je me suis immédiatement redressé, en pleine agonie pourtant, tentant dans un ultime effort de ramener, haletant, ma tête à l’intérieur de cette horrible machine de contention.
 
J’ai agonisé là pendant de longues minutes, appelant pour la première fois la mort afin qu’elle mette fin au plus vite à mon supplice.
 
Ne sommes nous pas au 21ème siècle ?
 
Comment se peut-il qu’autant d’horreurs puissent encore légalement être produites ?
 
Seules mes veines furent coupées et mon assassinat dans toutes ces manipulations et tous ces actes, fut lent, stressant et pénible.
 
Il faut savoir qu'au moment du tranchage de la trachée artère et des carotides, le cerveau contient encore suffisamment de sang pour tenir.
De plus, lors de la section, la moelle épinière n'est pas touchée : celle-ci contient une petite quantité de sang, donc de l'oxygène qui continu d'alimenter le cerveau par le bulbe rachidien.
Ceci explique le fait que j’ai pu vivre plusieurs minutes après cet acte : conscient, j’ai ressenti  la douleur, et comme d’autres, j’aurai pu me relever et même courir durant mon agonie.
 
Religion disions-nous ?
« Lors d’un abattage rituel, les animaux doivent être manipulés avec égards avant la prière et calmés pendant qu’elle est récitée et que leur gorge est tranchée ».
 
Dans ce dernier souffle je témoigne de pratiques irrespectueuses de tout précepte.
Dans ce dernier souffle je demande à l’humanité entière de se nourrir autrement car dans chaque morceau de viande dont elle se nourrit, elle y trouvera toujours toutes les abominations que nous avons vues et ressenties.
Dans ce dernier souffle je confie ainsi tous mes espoirs en un avenir meilleur pour tous mes frères de la Terre.
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 00:45
Une fois n'est pas coutume... PARCE QUE J 'AIME CETTE AFRIQUE LA, CE CONGO-LA, DES HUMAINS DEBOUT, L'AFRIQUE DES NOUVEAUX DROITS DE L'HOMME... ceux qui n'ont plus peur de s'exprimer pour revendiquer leur dignité ! Comme ils l'ont fait à Copenhague !
Le 15 est passé. Que s'est-il passé à ce procès ?


ligne11.gif

trouvé sur :
http://mampouya.over-blog.com/article-vincent-bollore-le-milliardaire-de-l-empire-noir-attaque-41059677.html  
où vous pouvez lire l'intégralité de l'article dont je ne donne que des extraits ci-dessous.

Procès en Diffamation : Vincent BOLLORÉ Traîne des Camerounais en Justice

Par Robert NGONO EBODÉ

Le mardi 15 décembre 2009 prochain, Pius NJAWÉ et certains de ses compatriotes Camerounais devront comparaître par devant mesdames et messieurs les présidents et juges composant la 17ème Chambre correctionnelle du tribunal de Grande instance de Paris, siégeant au Palais de justice de ladite ville comme témoins au procès qui oppose Vincent BOLLORÉ et le Groupe Bolloré France Inter, radio française de service public émettant à Paris, et à ne pas confondre avec Radio France Internationale (RFI)...

Il s’agit notamment de....

...Tous sont cités d’avoir tenu des propos diffamatoires au cours du reportage réalisé au Cameroun sur  "Cameroun, l’empire noir de Vincent BOLLORÉ", diffusé sur les antennes de ladite radio le 29 mars 2009. C’était dans le cadre de l’émission "Interception" qui a été diffusé de 9h00 à 13h05.

Pour les plaignants qui se sont constitués partie civile, cette émission a "diffusé des propos (…) contenant l’imputant d’un fait précis portant incontestablement atteinte à l’honneur et à la considération de Monsieur Vincent BOLLORÉ et de la société Bolloré".

La citation directe devant le tribunal correctionnel de Paris a été servie à Jean Paul CLUZEL, directeur de la publication, Lionel THOMPSON, Benoît COLLOMBAT, tous employés de la radio France Inter et producteurs de l’émission incriminée, et la société nationale de radiodiffusion.

C’était à la requête de monsieur Vincent BOLLORÉ, président du conseil d’administration de la société Bolloré, et la société anonyme Bolloré, tous deux ayant pour Avocat Me Olivier BARATELLI du Barreau de Paris...


...Ils demandent entre autres de "condamner Jean CLUZEL, Lionel THOMPSON, Benoît COLLOMBAT et la Société nationale de radiodiffusion, en sa qualité de civilement responsable, à verser la somme de 10 000 euros chacun à la société Bolloré et à Vincent BOLLORÉ; ordonner la publication du jugement à intervenir, par la voie d’un communiqué diffusé sur les ondes de la radio France Inter, ainsi que par la voie de la publication de cette décision dans quatre quotidiens nationaux, au choix des parties civiles et aux frais des prévenus ; condamner Jean Paul CLUZEL, Lionel THOMPSON, Benoît COLLOMBAT, et la Société nationale de radiodiffusion, en sa qualité de partie civilement responsable, à verser la somme de 5 000 euros chacun à la société Bolloré et à Vincent BOLLORÉ, en application des dispositions de l’article 475-1 du Code de Procédure pénale ; ordonner l’exécution provisoire du jugement à intervenir, nonobstant appel ; condamner les prévenus aux entiers dépens".

Si le tribunal venait à statuer en faveur des parties civiles en les suivant dans leur demande, celles-ci recevraient alors des prévenus la rondelette somme de 60 000 euros, un peu plus de 39 millions de Fcfa. Peut-on imaginer le groupe Bolloré et son président du Conseil d’administration à moins de quarante millions de Fcfa près ? Loin de là.

Si l’on s’en tient aux propos de Vincent BOLLORÉ depuis un certain temps, il a affirmé sa volonté de répondre à toute attaque dirigée contre sa personne ou son groupe. Une manière aussi de prévenir tous ceux des journalistes qui voudraient s’aventurer à "lorgner" là où il ne faut pas.

En même temps, près de 40 millions de Fcfa à verser ! Pour la radio France Inter, ce n’est pas casser la baraque. Mais ce procès revêt un caractère symbolique du moment où ce média bien établi en France joue avec sa crédibilité. Il doit défendre son image et garder ce sens de professionnalisme qu’on lui connaît. Aussi, a-t-il fait appel aux intervenants camerounais qui ont des arguments à faire valoir et qui seront versés dans le dossier de la défense...


...L’avenir des médias en général se joue également avec ce procès, où nous aurons d’un côté le pouvoir économique, voire politique, et la force de la vérité par le truchement des informations recueillies à bonne source selon les canons du métier...

 

Nous Sommes le Congo !
Cessons d'Avoir Peur !
Pour un Etat de Droit au Congo !

"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"

Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !


Patrick Eric Mampouya
http://mampouya.over-blog.com/

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 15:40
LE GRAND LIVRE DE L'APRÈS-COPENHAGUE

NOUS, PEUPLE DERNIER

L'histoire du peuple qui réchauffa sa planète

 

« Le vrai miracle n’est pas de marcher sur les eaux ou de voler dans les airs : il est de marcher sur la terre. »
Houeï Neng

« L'anticipation n'est possible que grâce à la mémorisation. »

Henri Laborit

« Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens. »

Proverbe africain

 

Après tant de siècles à conjuguer le verbe Avoir, nous restera-t-il un peu de temps pour conjuguer le verbe Être ?

 

Le bouquin raconte comment, depuis Cro-Magnon jusqu’à ce jour, et notamment au travers des conquêtes du monde par le progrès, notre humanité est parvenue au présent état de déchéance écologique. Le texte passe en revue toutes les étapes de la connaissance, des découvertes et des prétendues avancées qui pouvaient augurer une toute autre issue, et analyse sans complaisance l'avènement de l'écologisme.

 

Peuple dernier, nous le sommes pour de bon parce que bien trop engagés sur le chemin de l'irréversibilité et que le piège se referme sur nous. Aurons-nous le temps, in extremis, de réajuster notre humanité par une totale remise en question socioculturelle, un nouveau regard par l’éducation dès le plus jeune âge, le recours à une nouvelle économie en accroissance, un devoir de partage, une consommation éco-citoyenne du juste nécessaire, le renoncement à la folie des transports injustifiables, une approche moins anthropocentriste du Vivant, enfin par l’abandon de la mythologie nataliste, la démographie formatant in fine le tout ? D'ailleurs, animés d'un orgueil sans limites, nous refusons de croire ce que nous savons !

 

Cette philosophie de l'échec, c'est la fin des certitudes ancrées. Les valeurs héritées des monothéismes, puis inculquées par l’humanisme béat et justifiées par un capitalisme forcené, tendent à transformer la Terre en une fosse commune. Nous n’avons plus le temps d’attendre pour enfourcher un nouveau paradigme salvateur avant que les ressources géologiques ne soient taries et que la planète, déjà sous perfusion, ne tombe en déliquescence. Notre monde est au bout du rouleau. Un effort de guerre est demandé et nous devons opter pour un autre chemin. Mais c'est seulement pour jouer les prolongations et gagner quelques générations.

 

Pour la première fois dans l’histoire de l’homme, nous sommes presque 7 milliards sur cette Terre où nous n’étions même pas 3 milliards il y a 50 ans !

 

Pour la première fois, nous nous montrons inhumains en asservissant les animaux par d'ignobles élevages concentrationnaires, en livrant une guerre sans merci à l'encontre des ultimes bastions de vie sauvage, jusqu'à exproprier nos cousins les Grands singes de leurs habitats originels.

 

Pour la première fois, l’humain est le sombre artisan d’une phase d’extinction massive des espèces, la sixième, celles des périodes anciennes ayant été de natures géologiques, climatiques ou évolutives, et n’illustrant alors qu’une étape dans un univers ponctué. Dans le cas présent, il semble bien qu’il n’y aura pas de succession au Vivant que nous éliminons irréversiblement. Notre humanité exterminatrice fait donc au jour le jour œuvre paléontologique en donnant naissance à un infini cortège de fossiles vivants, qu’il s’agisse d’espèces défuntes par colonisation des niches ou de pans entiers d’ensembles écosystémiques.

 

Pour la première fois, Homo sapiens modernicus modifie le climat. C’est tout autant grandiose que consternant. Les seules émissions de CO2 liées à l'utilisation d'énergies fossiles ont atteints 8,7 milliards de tonnes en 2008, après un bond de 29% depuis 2000 (Source : Global Carbon Project). C’est à peine si Dame Nature parvient à en récupérer la moitié (océans, forêts) et ces types de gaz à effet de serre perdureront jusqu'à deux siècles dans l’atmosphère. Aujourd'hui, un Français émet à l'année 8 tonnes de CO2 ; un Allemand : 9 tonnes ; un Nord-Américain : 21 tonnes... Un record mondial d'inconscience ! Si d'ici 2050 nous ne parvenons pas à réduire pour n'émettre que 2 tonnes par habitant, nous serons responsables d’un réchauffement de deux degrés et nous dégraderons le monde. On ne nous fera pas prendre des vessies pour des lanternes, le sommet de Copenhague fut un échec grandiose. Vouloir écologiser ou moraliser le capitalisme, ce serait le tuer ! Les jeux sont faits, nous allons vers le pire. La preuve : la plupart des nations sont en train de se suréquiper en armement.

 

Toutes ces « premières fois » seront aussi les dernières, puisqu’en induisant une suite de points de non-retour, de situations en cul-de-sac, elles ne peuvent qu'engendrer concomitamment notre perte inéluctable ? Pourrons-nous vivre sans terres fertiles, sans eau et la tête dans le four ?

 

C’est un effroyable scénario, un réel déshéritement de main de maître et c'est aussi l’évidence d’une vie invivable que nous allons transmettre à nos enfants. Les pays les plus nantis survivront un temps mais ne seront même pas aptes à recevoir les hordes de réfugiés des terres occises. Ceux qui imaginent que les choses vont continuer ainsi sont soit d'impardonnables économistes, soit de cruels inconscients.

 

NOUS, PEUPLE DERNIER

L'histoire du grand hold-up planétaire

Michel Tarrier, 448 pages, chez L'Harmattan.

 

Commander chez Amazon :

http://www.amazon.fr/Nous-Peuple-Dernier-Survivre-Bientot/dp/2296105629

Commander chez l'éditeur :

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=30015

Commander directement à l'auteur :

Me contacter : tarrieri@wanadoo.es

 


Michel R. TARRIER
tarrieri@wanadoo.es / tarrierster@gmail.com
34-952.960.182 / 34-629.528.333
http://www.planete-attitude.fr/profile/MichelTarrier
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?rubrique115
 
"L'obligation de subir nous donne le droit de savoir" (Jean Rostand).
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 08:18
 Encore une fois pour des... PRUNES ! Qui agira ? Quel représentant de la Justice va être saisi de ce dossier ? Qu'en ressortira-t-il ?

http://rescue.forumactif.com/sos-appels-divers-f2/le-scandale-d-une-fourriere-dans-le-85-t262737.htm#5727802

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 00:03
Reçu d'Anne
Vous pouvez faire circuler et écrire... cela leur remettra les idées en place. je vais leur écrire qu'ils perdent une fidèle cliente définitivement...
__________________________________________________________________________________________

bonjour
ci joint le mail envoyé à ces enfoirés de chez damart.
"on me signale en page 15 de votre catalogue un manteau avec capuche en véritable fourrure de renard.
La vraie fourrure étant une honte définitive à écrire au passif de l'humanité, je constate que vous n'avez aucune éthique et, pire, que vous faites acte de complicité de toutes ces saloperies. En conséquence, sauf engagement immédiat de votre part à bannir la vraie fourrure, vous pouvez être certain que jamais je ne vous achèterai quoi que ce soit et qu'à la moindre occasion,je vous ferai une p... de pub."

D'autre part, sur les sites gratuits de petites annonces (type: le bon coin, kijij, marche.fr,vivastreet etc..), il y a des déchets de l'humanité qui cherchent ou vendent des animaux de consommations (aid el kebir ou autres saloperies), je vous invite à signaler au modérateurs de ces sites ce type d'annonce avec cet argumentaire:
"Cette annonce de vente de lapins destinés à la consommation est-elle légale ?
 Les animaux sont reconnus "être sensibles" par l'article L 214 du Code rural.
Ce genre d'annonce les assimile à des biens de consommation. Par ailleurs, ce  type de vente ne garantit aucunement le respect des lois concernant le  transport et l'abattage des animaux de ferme. Merci de bien vouloir vérifier  la légalité de la mise en vente sur Internet d'animaux destinés à être tués."

et voici par exemple la réponse du boncoin.fr:
"Merci pour votre message. Après relecture de l'annonce, celle-ci semble effectivement douteuse ou ne pas correspondre à nos règles de diffusion. Nous  allons donc la retirer du site. L'annonce ne devrait plus être visible sur le site d'ici une demi-heure environ.
Merci de votre confiance et à très bientôt sur notre site."

bon courage à tous dans votre combat contre les salopards.
Anne Journet

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 19:30
Message de joie reçu d'Elisabeth LEBLAY, bénévole de la SPA, dont le blog avait été fermé par Overblog avant même que sa "culpabilité" soit prouvée... Elisabeth s'était retrouvée avec 4 inculpations sur le dos !!!
Bravo à Elisabeth dont l'intégrité et l'attachement sans contour ni détour aux animaux l'ont poussée à dire des choses très dérangeantes pour ceux qui ne comprennent pas qu'un jour tout doit être révélé car c'est la seule manière d'avancer. Des animaux sont en grande souffrance dans des refuges humides et glacés où la seule fermeture des boxes par des nuits à - 10, - 15 ° reste un petit bout de toile cirée qu'on déroule le soir comme s'il allait empêcher les froidures mortelles d'entrer... quand ce ne sont pas les "piqûres" qui sont pratiquées car un refuge est un lieu où la gestion bénéficiaire doit régner !
Cela doit vraiment cesser !


Annonce d'Elisabeth LEBLAY :
On a gagné, on a gagné, on a gagné, on a gagné !!!
De convocations en renvois, c’est désormais en habituée que je franchis la double
porte de la 17ème chambre, en ce radieux vendredi d’été indien. Petit cartable et gros
dossier, histoire d’impressionner l’adversaire. Ce ne sera pas nécessaire…
D’emblée l’audience s’annonce plutôt joyeuse, lorsque surgit aux côtés de notre exaccusateur
le Docteur Bidault, la longue silhouette dégingandée de … Vincent Rivet-
Martel ! Très cool en tongs et T shirt bleu marine, tout en bronzage et belles dents, ce
farceur définitivement exclu de la SPA en 2005, semble tout juste rentré de Paris
plage, de l’autre côté du pont. Un joli happening, pour ce spécialiste en diffusion de
vraies fausses nouvelles et adresses e-mail non identifiables. A quand l’apparition de
notre histrion, alias VRM, sur le perron de l’Elysée ?
Mais trève de plaisanterie, toc, toc, toc : « Messieurs la Cour ! ». En langage initié :
« levez-vous et faites silence ! ». Exécution. Les acteurs en robe noire et jabot blanc
entrent en scène.
Le Président Nicolas Bonal énonce les affaires, comme d’autres liraient leWho’swho :
François Chérèque, Secrétaire général de la CFDT, Jean-Marc Roberts, écrivain et patron
des éditions Stock, la Dépêche du Midi, Laurent Joffrin, patron de Libération.
Bref, aujourd’hui comme d’habitude, du beau monde.
Et nous, et nous, mon témoin et moi, petites bénévoles SPA sagement échouées là, au
milieu de ce brillant prétoire, pour défendre la juste cause de nos chers animaux.
L’assistance est plutôt dissipée cet après-midi et nos deux compères Sylvain B et Vincent
RM s’attireront les regards noirs du gendarme de service, par leur incessant bavardage
sur les bancs du fond. A tel point que le gardien de l’ordre public finira par
surgir de sa case pour aller tancer les impertinents : « Messieurs si vous continuez, je
vais vous demander de sortir ! ». Et pan sur le bec.
Pendant ce temps à la barre, c’est une petite querelle de plaideurs qui éclate, chacun
des avocats cherchant à arracher au Président 15 minutes de plus…
Mais soudain, « affaire numéro 7, la SPA contre Madame Marie Elizabeth Leblay
! ».Vérification rapide des identités et Maître Eric-Denis Ferré Conseil de la Société
Protectrice des Animaux d’énoncer : « Monsieur le Président, j’ai reçu les instructions
de mon client la SPA, qui décide de se désister des poursuites contre Madame
Leblay. » . Une très heureuse décision, sans grande surprise en réalité, puisqu’il
18 septembre 2009
TGI de PARIS :
FI DE POURSUITES
SPA c/Elizabeth Leblay
…/...
se disait depuis de nombreuses semaines dans les hautes sphères de la SPA, que
mes chances de gagner étaient quasi certaines, auquel cas, l’association aurait été
contrainte de me verser des indemnités ! « Ce qui serait un comble », avait ajouté
le toujours bienveillant Maître Ferré . En progrès incontestable l’avocat qui, voici
plus d’un an, voulait « nous faire mordre la poussière » et « nous en mettre plein la
poire »…
En revanche, reconnaissons que la surprise vint de l’ex-secrétaire général de la
SPA, le Dr Bidault, qui lui aussi prononça les mots les plus doux qu’il me fût donné
d’entendre de sa part : ceux de son désistement, sans autre forme de procès.
Et le Président de la 17ème chambre du Tribunal correctionnel de Paris de prendre
la plume pour noter au dossier : « Nous enregistrons le désistement des deux parties
civiles envers Madame Marie Elizabeth Leblay et notons que par conséquent l’action
en justice est ETEINTE ».
Ouf, mes amis je dois dire que je viens de l’échapper belle, puisque 14 mois auparavant
je devais faire face à des attaques en justice, assorties de demandes d’indemnités
croquignolettes : 60 000 € pour la SPA et 60 000 € de mieux pour le vétérinaire
Bidault !!! Plus quelques broutilles au titre de l’ »article 700 », plus les dépens évidemment.
Qui peut le plus, peut le moins. Certains avaient même spéculé sur « mes
biens immobiliers », du simple fait que je loge dans le chic 5ème arrondissement de
Paris… Sans doute une déformation professionnelle due à leur obsession des
« Dons et legs immobiliers », gérés souvent de façon très aléatoire à la SPA. Bref,
comme disait ma terrible grand-mère Victorine (une incorrigible habituée des prétoires…
si, si !) : « Mon enfant, le pire n’est jamais sûr ! ».
Chers amis, il ne me reste plus qu’à remercier tous ceux d’entre vous qui m’ont
toujours témoigné leur soutien et leur confiance en la sincérité de mon engagement
pour la cause des animaux. En dépit de quelques maladresses de forme dans l’expression,
de feu notre blog l’ »Echo des casse-couilles ». Des vérités « brut de décoffrage
», dans une situation qui était particulièrement verrouillée et insupportable
pour tous. Mon souhait est que la SPA parvienne désormais à faire un ménage qui
s’impose, afin de s’engager vers une ère nouvelle, plus juste et beaucoup plus favorable
à nos petits protégés . Je continuerai à y mettre tout mon coeur de bénévole.
Enfin je ne saurais conclure sans adresser un très grand coup de chapeau et mes remerciements
les plus chaleureux à mon excellent avocat Maître Grégory Saint Michel,
qui a su me guider (et me tempérer, parfois…) avec dévouement et une déontologie
exemplaire, dans une affaire plus coûteuse que lucrative pour lui.
Fait à Paris le 19 septembre 2009 Elizabeth LEBLAY



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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 07:02
http://www.lespacearcenciel.com/tout-sur-la-crise-revue-de-presse-internationale-pierre-jovanovic-29-07-09.html
 
L'analyse de Jovanovic... rien à dire, juste écouter et réfléchir en réalisant que dans notre lâcheté sans borne ce sont toujours les animaux qui sont sacrifiés en premier !

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 juste raz le bol des atrocités et de la lâcheté ! Basta !
 L'indifférence s'appelle complicité.
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