En espérant que ce type n'ait plus jamais le droit d'avoir un animal à tabasser !
http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/29/613712-Montauban-Il-enferme-son-chat-dans-une-consigne.html
Article de Fabrice Vironneau
Pour seul ami, un Montalbanais de 46 ans, au chômage et un brin porté sur la bouteille, n'a qu'un chat. Un petit minet, de tout juste quatre mois, donné par des voisins.
Triste début pour cette boule de poils qui a enduré les coups de sang de son propriétaire. Une façon peu conforme de s'occuper d'un animal quia été remarquée par les agents de sécurité travaillant à l'espace culturel Leclerc et Brico-Leclerc, sur la zone de Sapiac à Montauban.
Mercredi, cet homme vient de faire quelques emplettes avec, au bout d'une laisse, son petit chat.
D'un coup d'un seul, en marchant sur les trottoirs de Sapiac, qu'il doit faire acheter, en plus, quelques provisions dans les rayons de Leclerc. Seul problème : le chat qu'il ne peut décemment pas traîner dans les rayons de la grande surface. Le ramener à son domicile ? Hors de question, c'est trop loin.
Le quadragénaire se rend donc à l'entrée commune des espaces culturel et bricolage de la zone commerciale. Là, il tasse ses poches en toiles, puis son petit chat, dans une consigne d'à peine quelques dizaines de centimètres carrés. Des casiers plus larges sont bien disponibles, mais ils coûtent plus cher.
Le quadragénaire part faire ses courses quand les agents de sécurité du magasin sont attirés par les miaulements aigus de l'animal. Intrigués, ils utilisent un pass et ouvrent le casier dans lequel ils découvrent le minet totalement apeuré.
Coup de pied
Ils prennent le chat avec eux et attendent, de pied ferme, le retour de son propriétaire. Il revient une heure plus tard. Ayant manifestement bu, il fournit quelques explications puis des noms d'oiseaux aux vigiles et récupère son chat.
Alors qu'il marche sur le parking du magasin, il assène un violent coup de pieds à son minet. Sous les yeux des agents de sécurité qui ont suivi son maître à distance, le petit chat fait un vol plané qui le laisse complètement groggy.
Alertés, les services de police se rendent sur place et interpellent le quadragénaire. Au cours de ses auditions, il aurait reconnu avoir laissé son chat dans un casier exigu… par nécessité. Mais, malgré les témoignages des agents de sécurité et du film enregistré par un système de vidéosurveillance, il nierait l'avoir violemment frappé.
Pendant ce temps, le parquet de Montauban, refusant de laisser le chat à son maître, s'occupe de le placer avec l'aide de la société protectrice des animaux. Sur décision des magistrats, il a été placé dans une famille où il a trouvé un nouveau maître. Plus doux, sans aucun doute.