Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 05:31

CE QUE J'AI VU DANS UN LABORATOIRE DE VIVISECTION

www.abolitionist-online.com
 

Reçu de Michèle Scharapan.

Comment des rencontres nationales animaux et société peuvent-elles oser se clôturer sur une hérésie du style : aucune preuve scientifique probante de la douleur chez l'animal ?

C'est un long entretien, mais il est important de le lire et de le diffuser.

Traduction par "International Campaigns" d'un entretien de "The Abolitionist" avec la comportementaliste animalière Colleen McDuling à propos de la vivisection.
Publié sur www.abolitionist-online.com
Par Claudette Vaughan 

Lorsque le Dr André Menache et la scientifique comportementaliste Colleen McDuling se sont exprimés à Sydney début 2007, ils ont reçu un excellent accueil pour leur engagement contre la vivisection. Ils sont tous deux des orateurs accomplis. 

Colleen McDuling possède une maîtrise en biochimie moléculaire et cellulaire et a également étudié l’éthologie et la biologie en se spécialisant dans les petits mammifères et plus particulièrement les rongeurs. Colleen McDuling et le Dr André Menache ont participé à une tournée en Australie début 2007. Voici l’interview de Colleen avec l’Abolitionist. 

Abolitionist : Vous êtes scientifique du comportement animal. Tout d’abord, qu’est-ce que cela signifie ? Ensuite, qu’avez-vous pu observer comme actes commis sur de petits animaux tels que des souris, des cochons d’inde et autres dans les laboratoires qui vous ont incitée à prendre position contre l’expérimentation animale ?

Colleen McDuling : Soyons clairs. On peut étudier le comportement animal de deux façons. Le psychologue animalier met l’animal dans une boîte, le soumet à différents stress et variables puis observe les réactions de l’animal. L’éthologiste animalier, lui, entre dans la boîte lui-même, pour ainsi dire, et observe ce que font les animaux dans leur environnement. Ces animaux, même en tant que sujets d’observation, sont dans un état de liberté sans contrainte qui reproduit, autant que faire se peut, leur environnement naturel. Ceci leur permet d’être eux-mêmes et d’évoluer de façon naturelle. Ils sont alertes, se comportent comme ils le feraient dans leur milieu naturel et cette liberté leur permet de développer leurs fonctions mentales. L’éthologie a été reconnue pour la première fois comme une science lorsque les trois pères de l’éthologie moderne que sont Tinbergen, Lorenz et von Frisch furent récompensés ensemble du prix Nobel en 1973.L’éthologie se définit comme l’étude scientifique du comportement animal en milieu naturel. C’est le type de science du comportement animal auquel j’ai participé. Tous mes sujets d’observation étaient dans un état de liberté sans contrainte et dans un environnement aussi naturel que possible. J’ai travaillé avec (et non pas « sur » !) les rongeurs que l’on retrouve traditionnellement dans les laboratoires : souris, rats, cochons d’inde, hamsters, gerbilles et aussi lapins. J’ai également étudié de façon approfondie la biologie de ces animaux ainsi que le comportement des rongeurs et des lapins que l’on trouve généralement dans la nature.

En ce qui concerne ce que j’ai vu dans les laboratoires, je pourrais écrire des volumes entiers. J’ai vu des choses qui vous feraient dresser les cheveux sur la tête et qui vous donneraient des insomnies et des cauchemars pour le restant de votre vie. J’ai vu des lapins attachés, leur tête dans des casiers étroits et auxquels on injectait des solutions via les veines de leurs oreilles. J’ai vu des souris avec des tubes enfoncés à travers la gorge afin d’injecter directement des médicaments dans leur estomac. J’ai vu des souris attachées, légèrement anesthésiées, avec l’embout cassé d’un petit tube de verre enfoncé dans l’orbite d’un oeil, le sang coulant de leurs vaisseaux situés derrière leurs yeux. J’ai vu des souris, des cochons d’Inde et des lapins auxquels du plasma humain était directement injecté dans la cavité péritonéale (près de l’abdomen). Et je les ai vus se débattre et j’ai entendu leurs cris, des cris qui me hantent toujours. J’ai vu des grenouilles décérébrées auxquelles on enfonçait une aiguille derrière la tête pour détruire le cerveau. J’ai vu des rats et des souris que l’on tuait en leur brisant les vertèbres cervicales. J’ai vu des lapins conscients dont le sang s’écoulait par des aiguilles plantées dans le cœur. J’ai vu des babouins maintenus dans du formol alors qu’ils n’étaient que sous une légère anesthésie. Ils se tordaient de douleur. J’ai vu des techniciens animaliers rire en tuant des animaux. J’ai vu des animaux maltraités par des étudiants inexpérimentés. J’ai vu des cochons tomber du chariot qui les transportait du bloc opératoire à leur enclos. Ces cochons étaient conscients, leurs points de suture lâchaient et ils hurlaient. J’ai vu les conditions de privation dans lesquelles les animaux sont maintenus et le manque total de sensibilité avec lequel ils sont traités. Ils sont uniquement considérés comme du matériel de laboratoire, pas comme des êtres sensibles capables de ressentir douleur et souffrance.

Tout ceci m’a convaincu que je devais faire quelque chose pour témoigner contre les crimes violents commis dans nos laboratoires. J’ai toujours été passionnée par les animaux et je les ai toujours considérés comme mes meilleurs amis. Aussi, les voir traités ainsi m’a véritablement blessée et enragée. Le pire, c’est de voir des petits animaux tels que des rongeurs – souris, rats, cochons d’Inde et hamsters - torturés au nom de la science. Ces animaux sans défense sont à la merci totale des vivisecteurs. Ils sont par nature gentils et sans vice. Cela m’a fait réfléchir sur la nature humaine et m’a donné la volonté d’essayer de corriger la situation et de faire cesser cette violence et ces souffrances si courantes.

Abolitionist : Je ne pense pas que beaucoup de gens savent que la majeure partie des animaux utilisés pour l’expérimentation animale le sont pour trouver « le modèle parfait ». Pouvez-vous nous parler de cela, Colleen, et nous dire pourquoi le « modèle animal parfait » n’existe pas pour l’espèce humaine ?

Colleen McDuling : Il n’existe tout simplement pas de modèle animal parfait. Les animaux ne peuvent même pas être considérés comme des modèles. Un modèle est quelque chose qui est censé représenter autre chose. Les animaux ne sont absolument pas représentatifs de l’espèce humaine. Ils sont biologiquement très différents, déjà les uns par rapport aux autres, et de plus, ces différences sont encore plus considérables entre eux et les humains. Les animaux et les humains sont différents. Les animaux ne permettent pas de prévoir ce qui passera pour les humains. Ils ne peuvent en aucune façon être considérés comme des indicateurs fiables de ce qui arrivera aux humains. Ce que l’on découvre chez les animaux doit être redécouvert chez les humains. Je ne suis pas qu’une scientifique en comportement animal, je suis également une biochimiste moléculaire. J’étudie les fonctions de l’ADN au sein de nos cellules. L’ADN fait de nous ce que nous sommes. Notre ADN n’est pas le même que celui d’une souris ou d’un chat. Nous sommes tous différents. Nous partageons 99 % de notre ADN avec les chimpanzés, qui sont nos plus proches parents. Pourtant, ces derniers ne peuvent attraper notre malaria, notre VIH-SIDA ou notre hépatite B. Et certaines personnes pensent que les animaux sont le modèle idéal pour étudier les maladies humaines. Toutes les recherches devraient être faites espèce par espèce. On ne peut extrapoler sans danger les données obtenues d’une espèce sur une autre espèce. La vivisection est une fraude scientifique.

Abolitionist : Il est évident pour nous que l’utilisation faite des animaux par l’expérimentation animale, qui cause des douleurs indicibles aux animaux qui seront ensuite tués, démontre que notre espèce n’accorde pas la même valeur à une vie non humaine qu’à une vie humaine. Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux vivisecteurs qui sont en train de lire cet entretien ? 

Colleen McDuling : Que toute vie est sacrée et qu’elle doit être respectée. Ce n’est pas parce que nous sommes des humains que nous devons croire que nous avons carte blanche pour infliger de la souffrance aux autres espèces qui partagent la planète avec nous. Nous possédons la technologie qui nous permet de développer des alternatives à l’expérimentation animale. Nous en avons déjà développé certaines, telles que l’utilisation des leucocytes humains pour détecter des substances causant fièvres et autres réactions. Ces alternatives sont moins dangereuses, plus fiables, plus reproductibles et en fait spécifiques à l’espèce humaine. En utilisant ces alternatives et en en développant d’autres, nous créons un système de test moins dangereux qui rendra la médecine et la science plus fiables pour l’humain. Au 21ème siècle, nous devrions nous efforcer en premier lieu de rendre ce monde meilleur pour tous en développant une science avec conscience et empreinte de compassion. 

Abolitionist : Les chercheurs sur animaux mettent désormais au point de nouveaux sujets de test, soit en introduisant du matériel génétique étranger dans l’organisme d’animaux « normaux », soit en interférant avec leur constitution génétique. Colleen, que pensez-vous des travaux génétiques qui utilisent un modèle animal ? 

Colleen McDuling : Pour moi, ça n’a pas de sens d’interférer avec la nature. Non seulement nous créons des animaux génétiquement modifiés, mais nous nous mentons à nous-mêmes. Il est impossible sur cette planète que des animaux génétiquement modifiés puissent nous informer d’une quelconque manière sur notre condition d’humain. La façon dont ce matériel génétique étranger va s’exprimer s’appelle la biochimie moléculaire. On implante des gènes humains dans une souris. Ces gènes utilisent le système cellulaire de la souris pour fabriquer un produit fini, généralement une protéine. C’est ce qui arrive à cette protéine à l’intérieur de la cellule de la souris qui est important. Il ne s’agit plus d’un produit génétique humain car il est modifié à l’intérieur de la cellule de la souris puis transformé en une protéine quasi-humaine et quasi-souris. Cette protéine non naturelle ne fonctionne ni comme une protéine de souris, ni comme une protéine humaine. Elle se situe quelque part entre les deux. Une maladie humaine ne peut donc pas être reproduite dans une souris. On ne peut même pas envisager de simuler la nature exacte d’une maladie humaine en implantant des gènes étrangers dans une autre espèce. Cela ne fonctionnera jamais.

Abolitionist : Qu’avez-vous pensé de l’Australie et des militants australiens lorsque vous vous y êtes rendue ? 

Colleen McDuling : Je suis tombée amoureuse de l’Australie, de sa nature, de ses peuples, de sa culture et de son environnement en général. J’ai été impressionnée par le nombre de végétariens et de vegans en Australie et aussi par le nombre de restaurants disponibles pour ces personnes. J’ai trouvé que les groupes pour les droits des animaux y sont très pro-actifs, même si j’estime que davantage de choses pourraient encore être faites. Je ressens cela pour tous les pays. J’ai été plus particulièrement impressionnée par les groupes AAHR et VOICELESS, même si j’aurais bien aimé passer plus de temps avec eux et mieux connaître leurs activités. En fait, j’aimerais passer quelques années en Australie pour y apporter ma contribution au mouvement pour les droits des animaux. Je sens que le terrain en Australie est très propice et que davantage de graines doivent y être plantées et plus de voix s’élever. J’aimerais également en savoir plus sur les animaux qui y vivent, surtout les rongeurs. J’estime également que les médias pourraient davantage donner la parole aux groupes pour les droits des animaux, que ce soit dans la presse, à la radio ou à la télévision. Il devrait y avoir plus de campagnes de sensibilisation du public destinées à informer le public sur ce qui se passe dans les laboratoires et de leur demander de s’engager plus et de soutenir davantage. Ce fut pour moi une merveilleuse expérience que d’être ici et d’avoir contribué humblement au travail qui est fait dans ce pays. Je remercie Helen Rosser et AAHR pour m’avoir donné cette opportunité. 

Abolitionist : Un article de l’association scientifique pour une recherche humaine Dr Hadwen Trust for Humane Research sur la maladie de Parkinson rappelle que cette maladie utilise beaucoup de singes comme modèles. Une substance chimique toxique appelée MPTP leur est injectée afin d’essayer de reproduire la maladie. Ces animaux souffrent de dommages au cerveau et succombent à certains symptômes. Il s’agit certainement d’une bonne voie à suivre pour sensibiliser le grand public en raison de la nature macabre de l’expérimentation animale. En effet, provoquer délibérément chez un animal non humain un traumatisme crânien qui risque également de le tuer sur le coup doit être considéré comme un crime. Mais au lieu de cela, ces recherches sont financées par le gouvernement et l’industrie. 

Colleen McDuling : Je pense que tout cela est absolument insensé car on ne peut jamais vraiment apprendre quoi que ce soit d’un animal dans la mesure où ce que l’on découvre sur un animal doit être redécouvert sur l’humain. De plus, en tant que comportementaliste animalière, je suis spécialiste des rongeurs et parmi les rongeurs eux-mêmes il existe de grandes différences. Je parle des rats, des souris, des cochons d’inde, des hamsters et des gerbilles, les 5 principaux animaux utilisés en recherche médicale. Dans ce groupe d’animaux, il existe déjà d’énormes différences, mais les différences entre eux et nous sont encore plus grandes. Ces animaux ne peuvent prédire que très médiocrement ce qui peut se passer à l’intérieur du corps humain. Par exemple, dans le cas de la maladie de Parkinson, oui ils utilisent des singes. Mais ils utilisent également des rats pour essayer de reproduire les symptômes via lesquels ils détruiront chimiquement une partie du cerveau. Ils essaient donc d’introduire les symptômes de cette maladie chez le rat, mais ils ne peuvent jamais obtenir exactement les mêmes symptômes que chez l’humain car, dans des circonstances normales, les rats n’attrapent pas cette maladie. Leurs maladies ne sont pas nos maladies donc ce qu’ils attrapent est un quasi-Parkinson et on leur donne ensuite un médicament pour essayer de soigner cette maladie, mais on n’apprend absolument rien. 

Abolitionist : Pouvez-vous nous dire comment ils testent le SIDA sur des primates en Afrique du Sud ?

Colleen McDuling : Oui, ils utilisent des primates en Afrique du Sud pour le HIV/SIDA, mais, sachant que les primates n’attrapent pas le HIV/SIDA, ces recherches sont inutiles également parce que ces animaux sont apparemment immunisés contre cette maladie qui est spécifique aux humains. C’est pour cela qu’elle s’appelle le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Abolitionist : Quelle est l’ampleur de la vivisection aujourd’hui en Afrique du Sud ? 

Colleen McDuling : Elle est importante. Elle est très pratiquée, surtout dans les institutions académiques où des articles sont régulièrement écrits en s’appuyant sur des travaux réalisés plus particulièrement sur des rongeurs. Des primates sont également utilisés. Le nombre de chats et de chiens utilisé est moins important qu’au Royaume-Uni, mais les animaux les plus couramment utilisés dans les laboratoires sont les rats, les souris, les cochons d’Inde, les hamsters et les lapins.

Abolitionist : Comment imaginez-la fin de la vivisection ? Il n’existe aucune législation au monde qui garantisse aux animaux dits « de laboratoire » des droits ou une quelconque protection. En fait, c’est probablement l’inverse qui existe, vu la protection dont bénéficient les chercheurs et l’apathie du public. 

Colleen McDuling : Nous devons alerter le grand public sur ce qui se passe vraiment. L’éducation est très importante. Je crois personnellement en une tactique alarmiste qui dévoilerait davantage au grand public tous les détails morbides. C’est à mon avis le seul moyen de l’informer de la réalité dans les laboratoires. Mais cela ne pourra se faire qu’au moyen d’enquêtes clandestines et celles-ci sont très délicates à organiser. En fait, il faut être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. Nous avons besoin d’informations sur ce qui se passe directement dans les laboratoires. Mais les personnes capables de réaliser ce genre d’enquête sont plutôt rares. 

Abolitionist : Cela vous met-il mal à l’aise d’utiliser vous-même deux argumentations différentes ? 

Colleen McDuling : Étant à la fois scientifique et comportementaliste animalière, je peux aussi bien argumenter sur les deux fronts. Parce que, en tant que comportementaliste animalière, je suis réellement entrée dans le psychisme de ces animaux. J’ai appris à mieux les connaître en tant qu’entités vivantes, en tant qu’êtres vivants, et j’ai pu les voir comme des êtres sensibles. 

En tant que scientifique, j’ai pu constater l’absurdité d’utiliser ces animaux pour la recherche scientifique. Je pense que l’on doit réellement adopter une double approche. Jusqu’à maintenant, c’est l’argument moral qui a été essentiellement utilisé. L’argument scientifique commence à pointer le bout de son nez, mais il doit être désormais davantage exposé. Nous devons informer le grand public sur le fait que ces animaux ne sont pas juste d’adorables petits chiots ou d’adorables petits lapins. Mais qu’ils sont en réalité des animaux totalement sensibles et conscients et que faire des expériences sur eux en tant que système biologique ne peut en rien renseigner sur les pathologies humaines.


--------------------
"Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui." 
Claude Lévi-Strauss
Partager cet article
Repost0
16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 20:08
Reçu de Michèle Scharapan.
VIDEO TRES DURE... A DECONSEILLER AUX AMES SENSIBLES ET NE PAS MONTRER AUX ENFANTS.

http://fr.youtube. com/watch? v=ZybJoUwztuY&eurl=http:// www.lepost. fr/article/ 2008/08/14/ 1243884_115- millions- d-animaux- dans-les- labos-de- recherche- scientifique. htm

Je transmet : 

http://www.lepost. fr/article/ 2008/08/14/ 1243884_115- millions- d-animaux- dans-les- labos-de- recherche- scientifique. html 


L'Union britannique pour l'abolition de la vivisection et le Fonds Dr Hadwen estiment à environ 115 millions, les animaux qui seraient enfermés dans les laboratoires de recherche scientifique dans le monde. Cette estimation est basée sur "les chiffres officiels et le nombres d'articles scientifiques, publiés dans les revues scientifiques, impliquant des animaux". 

83% des animaux utilisés sont des rongeurs. 
Viennent ensuite les 
chiens et les chats

D'après 
Le Matin, il existe uniquement deux pays à travers le monde qui ont interdit totalement la recherche animale : le Liechtenstein et Saint-Marin. 
Et ce sont les 
Etats-Unis qui utiliseraient le plus les animaux pour la recherche: 17 millions. 
Encore faut-il ajouter à ce chiffre, les souris, les rats, les oiseaux, les poissons, les reptiles... 
Car ces animaux ne sont pas pris en compte dans les statistiques officielles. .. 
(Source: 
Le Matin
 
Rappel, les chiffres énoncés dans les récents articles de presse dont celui-ci sont très minimalistes et ne concernent qu'une minorité de pays déclarant - à la louche et comme ils l'entendent d'après leur définition d'un animal - le nombre d'animaux qu'ils utilisent dans leurs labos. Par exemple, ni la Chine, ni la Russie, ni l'Inde, 3 grandes puissances très consommatrices d'animaux dans des laboratoires ne participent à la fourniture de ces statistiques annuelles. (cf. le récent article honnête et lucide - en anglais - ici :
http://www.newstate sman.com/ health/2008/ 08/animals- research- laboratory    
 
Partager cet article
Repost0
7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 08:19
Les chimpanzés soumis à des expériences médicales présentent les mêmes symptômes psychiatriques que les hommes et femmes victimes de torture... 

Les scientifiques qui ont rédigé cette étude doivent se tromper...

Notre ministre a bien fait porter dans le compte rendu des Rencontres Animal et Société qu'il n'y avait aucun signe scientifique probant que les animaux éprouvaient de la douleur.... Soit les scientifiques anglais se trompent, soit Michel Barnier devait être pressé ou mal informé ! 


Reçu de Michèle :

Voici deux textes traduits en français sur les séquelles psychologiques de la torture subie par les primates dans les laboratoires. Et cela ne vaut pas que pour les primates.
Articles publiés dans la foulée de la Conférence internationale sur les primates à Edimbourg le 04 août 2008 (qui a d'ailleurs fait l'objet d'un sinistre reportage sur la disparition des primates sauvages à travers la planète à cause des ravages en tout genre causés par les bipèdes humains au JT de 13 h sur France ce mardi 06 août - voir sur www.france2. fr)
A diffuser et publier sur vos blogs, forums, etc. Merci

Les chimpanzés objets d’
expériences médicales réagissent comme les victimes de torture

Steve Connor, rédacteur Sciences

Samedi 2 août 2008

Une récente étude fait apparaître que les chimpanzés soumis à des expériences médicales présentent les mêmes symptômes psychiatriques que les hommes et femmes victimes de torture.

L’évaluation du comportement de 116 chimpanzés utilisés pour l’expérimentation animale a montré que 95% manifestent au moins l’un des modèles de comportement distinctifs des personnes en état de stress post-traumatique.

Ces chimpanzés vivent aujourd’hui dans un sanctuaire pour primates aux États-Unis mais leur comportement perturbé reste source d’inquiétudes plusieurs années après leur sortie des laboratoires de recherche où ils servaient d’objets d’expériences.

Les résultats, rendus publics lundi 4 août 2008 à Édimbourg à l’occasion d’une conférence internationale sur les primates, appuieront une campagne en faveur de l’interdiction d’utiliser les grands singes pour la recherche médicale en Europe. Abolies en Grande-Bretagne depuis 1998, les expériences sur les chimpanzés restent légales dans les autres pays d’Europe même si les deux sites de recherche qui détenaient des chimpanzés ont fermé récemment. Cette interdiction n’a pas cours aux États-Unis, où quelque 1200 chimpanzés sont détenus pour la recherche médicale. Le docteur américain Hope Ferdowsian, qui a suivi des patients victimes de torture dans le monde entier, déclare que les chimpanzés souffrent manifestement de plusieurs des états psychologiques extrêmes que présentent les hommes et les femmes victimes de torture.

« Par-delà les différences évidentes entre les espèces, il est clair que ces chimpanzés souffrent de manière chronique », estime le Docteur Ferdowsian.

Pour les besoins de l’étude, le personnel du sanctuaire animal de Louisiane a inventorié les types de modèles de comportement manifestés par les chimpanzés. Les scientifiques ont ensuite comparé ces relevés aux critères d’évaluation des patients humains.

Le Dr Ferdowsian a indiqué que parallèlement aux signes de stress post-traumatique, plus de 80% des chimpanzés présentent des symptômes d’anxiété et la moitié d’entre eux au moins manifeste le type de comportement associé à la dépression. « Les modèles de comportement observés chez ces animaux ne sont pas normaux et ne se rencontrent jamais chez des chimpanzés à l’état sauvage », constate le Dr Ferdowsian.

Parmi ces comportements, les manifestations de « membre flottant » sont perçues comme un signe de dissociation du corps par rapport au monde réel, très semblable au comportement de dissociation des personnes en état de stress post-traumatique. Ont été observés également l’évitement de certaines zones d’habitat (les enclos intérieurs par exemple), des accès de colère, un défaut de sociabilisation et des troubles du sommeil.

Texte anglais de référence :
http://www.independ ent.co.uk/ environment/ nature/chimpanze es-used-for- medical-testing- show-signs- of-torture- 883257.html
 
Les chimpanzés de laboratoireprésentent les mêmes symptômes de stress que les victimes humaines de torture

Publié le 03 août 2008

Jeremy Watson

D’après une nouvelle étude, les chimpanzés soumis à des expériences de laboratoire présentent des niveaux similaires d’état de stress post-traumatique (ESPT) que les hommes et les femmes qui ont été torturés.

Cette étude, présentée le 4 août à une conférence scientifique à Édimbourg, soutiendra les appels à l’interdiction dans toute l’Europe de procéder à des tests médicaux et pharmaceutiques sur des primates.

L’évaluation du comportement de 116 chimpanzés utilisés pour l’expérimentation animale a montré que 95% manifestent au moins l’un des modèles de comportement distinctifs des personnes en état de stress post-traumatique.

Vivant aujourd’hui dans un sanctuaire pour primates aux États-Unis, les chimpanzés manifestent des symptômes de dépression, d’anxiété et des comportements compulsifs qui ne s’observent pas chez les populations de chimpanzés sauvages.

L’étude a été menée par Hope Ferdowsian, médecin américain, qui présentera les résultats à la conférence internationale sur les primates organisée au Centre de conférences internationales d’Édimbourg.

Le Dr Ferdowsian, qui a évalué l’état mental de victimes humaines de torture, a déclaré : « La forte prévalence de troubles mentaux observée chez les chimpanzés est une raison de plus pour appuyer les propositions visant à ne plus pratiquer d’expériences de laboratoire sur des grands singes. »

« Nous savons désormais que les expériences affectent l’esprit et le bien-être émotionnel du chimpanzé au même titre que la torture et d’autres formes de sévices produisent chez leurs victimes humaines un traumatisme psychologique. »

L’expérimentation sur les chimpanzés reste autorisée aux États-Unis alors qu’elle est déjà interdite au Royaume-Uni.

Le Dr Ferdowsian, responsable de la politique de recherches du comité PCRM (Physicians Committee for Responsible Medicine), a néanmoins souligné que les résultats s’appliquent à tous les primates, singes compris.

Il ne faut pas oublier en effet que, du fait de ressemblances au niveau de la physiologie cérébrale, quelque 3000 singes servent encore chaque année au Royaume-Uni pour des expériences scientifiques – principalement pour la recherche sur les maladies humaines telles que la maladie de Parkinson, la schizophrénie, les troubles obsessionnels compulsifs, le VIH et les accidents vasculaires.

L’année dernière, plus de 800 singes ont péri lors d’expériences dans des centres de recherche écossais.

À travers l’Europe, 10 000 primates servent chaque année d’objets d’expériences mais des membres du Parlement européen cherchent à obtenir une interdiction.

Parmi eux, le député écossais David Martin prône la recherche d’alternatives : « L’absence de développement et de validation de tests modernes sans animaux cultive la référence à une expérimentation animale obsolète. Qui plus est, lorsque ces expériences sont faites sur nos plus proches parents animaux, il y a vraiment de quoi être consterné. »

Selon un porte-parole du groupe militant Advocates for Animals : « Le soutien politique et public à l’interdiction d’utiliser des grands singes pour des expériences en Europe est énorme. Les travaux du Dr Ferdowsian ne font que renforcer le bien-fondé d’une démarche déjà irréfutable. »

Texte anglais de référence : 
http://news. scotsman. com/scitech/ Lab-chimps- show-same- stress.4352535. jp


Partager cet article
Repost0
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 16:38

vivisection-bebe-singe-injection.jpgReçu de ProAnima. Vous pouvez également allez vous documenter sur le site Antidote Europe qui met en avant comment avec la TOXICO-GENOMIQUE les expériences sur les animaux sont totalement dépassées. Il est temps d'évoluer ! Assez de ces discours nazis sclérosés !

Comité Scientifique Pro-Anima pour une science éthique et moderne
http://www.proanima.fr/

Alternative à l'expérimentation animale : l'Angleterre moteur de l'Union européenne ?

 

Nous avions publié des chiffres des instances européennes qui malheureusement démontraient le peu d’intérêt pour les progrès des recherches sans animaux dans la "vieille europe" en dépis de grands progrès inattendus aux Etas-Unis.

En effet, malgré de belles déclarations, la Grande Bretagne comme la France consacre un budget ridicule aux recherches alternatives. Cependant, un communiqué nous annonce que le Royaume-Uni souhaiterait augmenter le financement de la recherche d’alternatives à l’expérimentation animale… Un effet d’annonce ou une réelle volonté politique? Cela reste à démontrer.



De fait, l’article ci-dessous tend à démontrer une réelle volonté d’améliorer le financement de la recherche d’alternatives mais seulement à la condition d’aboutir à la restriction et non à l’éradication des tests sur animaux par des méthodes éprouvées. Nous publions ce texte pour montrer à nos lecteurs la perversité, voire la « perfidie » du système et la difficulté d’innover face à la routine et à un lobby international souhaitant continuer les tests sur animaux pour de multiples raisons autres que la Santé Humaine. Et cela sans tenir aucun compte d’une communauté scientifique gagnée peu à peu aux nouvelles méthodes de tests. Souvenons nous de la déclaration de Thomas Hartung, directeur du Centre de Validation des méthodes Alternatives à l’Expérimentation animale (ECVAM) : « La directive REACH est une opportunité pour transformer la toxicologie en une science respectable »…en Allemagne et même en France, de plus en plus de scientifiques, chercheurs, s’élèvent contre les tests sur les animaux, pratiques obsolètes et empiriques qualifiées par certains de « peu fiables pour les humains ».

Le Royaume-Uni a annoncé son intention de doubler le financement de la recherche visant à réduire et à remplacer les expériences sur les animaux.

A l’heure actuelle, le Department for Innovation, Universities ans Skills (département britanique de l’innovation, des universités et des compétences) verse un peu plus de 2 millions de livres (soit 2,78 millions d‘euros) chaque année au National Centre for the Remplacement, Refinement and Reduction of Animals in Research (NC3Rs, le centre pour le remplacement, le perfectionnement et réduction de l’utilisation des animaux de laboratoire). Ce montant devrait passer à 5 millions de livres (plus de 6 millions d’euros) par an d’ici à 2010-2011.

 

« Le financement supplémentaire qui sera accordé d’ici 2011 est une agréable surprise. Pour un nouvel organisme en pleine expansion, le soutien conséquent du gouvernement montre combien les efforts de remplacement, de perfectionnement et de réduction de l’utilisation des animaux de laboratoire sont importants pour la science britannique », explique Vicky Robinson, présidente du NC3Rs. « Ces fonds supplémentaires nous permettrons d’élargir la portée de nos recherches au sein de la communauté scientifique et de financer davantage de projets de recherche de haut niveau afin de diminuer l’utilisation des animaux et ainsi améliorer leur bien être ».

 

« La recherche sur les animaux joue un rôle vital dans le domaine de la recherche médicale et a contribué à sauver des millions de vies humaines. Cependant, il est important de toujours chercher des alternatives ; le gouvernement s’est engager à remplacer, perfectionner et réduire l’utilisation des animaux de laboratoire. C’est un domaine dans lequel nous avons la primauté », a rajouté Ian Pearson, le ministre de la science et de l’innovation.

 

Notre pays jouit d’un riche passé en matière de protection et de bien être des animaux ; les travaux du NC3Rs contribuent donc à poursuivre cette tradition. L’augmentation de ce financement permet au centre de réaliser non seulement davantage d’activités de recherche qu’ils financent mais également d’amplifier leur impact. »

 

Le NC3Rs, créé en 2004, rassemble des parties prenantes du monde universitaire, de l’industrie, du gouvernement et des organisations consacrées au bien être des animaux ; il permet de faciliter l’échange d’informations et d’idées ainsi que d’encourager la traduction des résultats de recherche en pratiques qui contribueront à l’épanouissement des animaux et profiteront à la science.

 

En novembre 2007, la Commission européenne a rédigé un rapport qui a révélé que 1 874 207 animaux avaient été soumis à des expériences en laboratoire au cours de l’année 2005 au Royaume Uni. Sur les 25 Etats membres, la France est le seul pays à avoir pratiqué plus d’expériences avec des animaux que le Royaume-Uni (2 325 398 animaux ont été utilisés).
Entre 2002 et 2005, le nombre d’animaux utilisés dans des expériences dans les 15 Etats membres les plus anciens de l’UE a augmenté de 3%.

 

Pour de plus amples informations :

 

NC3Rs - National Centre for the Replacement, Refinement and...

CORDIS : service communautaire d’information sur la recherche et le développement

 

Quelques associations amies déterminées à démontrer que l’expérimentation animale en europe n’est pas non plus une fatalité :

 

La Société Protectrice des Animaux nationale - SPA
La Fondation Brigitte Bardot
La Société Nationale de Défense des Animaux - SNDA
L’association Bourdon
La Fondation 30 Millions d’Amis
La Ligue Française Contre la Vivisection – LFCV


lien image : http://www.animalliberationfront.com/Philosophy/Animal%20Testing/...

Comité Pro Anima
 
 
 
19 juin 2008
Partager cet article
Repost0
24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 06:58

Minute de silence pour les animaux de laboratoire

Je vous joins un message à diffuser pour une minute de silence     

"La communauté antivivisectionnist e internationale profite de la reconnaissance officielle de cette Journée par les Nations Unies pour organiser la campagne militante abolitionniste SMAL (WWAIL en anglais) ainsi que, le 24 avril, une minute de silence  à 12h (ou au plus près de 12h).

Cette minute de silence est dédiée à la mémoire de tous les animaux tourmentés et sacrifiés dans les laboratoires du monde entier au nom de la science, de la recherche; mais surtout du profit et du carriérisme.
 Aussi, merci d’observer et de faire observer à votre entourage et vos connaissances une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs de la vivisection, pudiquement appelée expérimentation animale, notamment en réacheminant cet appel à tout votre carnet d’adresses et/ou en envoyant des SMS avec le message suivant :

"12h, auj. 1 Minute Silence pr Animaux dans les Labos. Merci."

Dans les laboratoires publics et privés, 24 heures sur 24...

> > 1 animal meurt torturé toutes les 12 secondes en France
> >
> > 1 animal meurt torturé toutes les 3 secondes en Europe
> >
> > 25 animaux (minimum) meurent torturés chaque seconde dans le monde.
> >
> > Pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les animaux torturés et prisonniers dans les laboratoires,

Le succès de cette opération dépend de chacun d'entre vous pour dénoncer la barbarie dans les labos.
Merci de mettre 
info@semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org   

en copie CC de vos envois. Ceci nous permettra de savoir combien de personnes ont participé à cette opération "Minute de Silence"  

Partager cet article
Repost0
13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 04:13

reçu de Deanna, Appa Equidés; ne pas oublier d'acheter Science et Vie d'Avril sur la vivisection : le malaise des scientifiques...

 « Tout ce que les nazis ont fait aux Juifs, nous le faisons aux animaux. Nos petits-enfants nous demanderont un jour : où étiez-vous pendant  cet Holocauste-là ?  Qu’avez-vous fait contre ces horribles crimes ? Nous ne pourrons plus alors donner la même excuse, que nous ne savions pas. »  Helmut F. Kaplan

 

 

24 AVRIL 12 H. UNE MINUTE DE SILENCE POUR LES ANIMAUX MARTYRES DES LABORATOIRES


La communauté antivivisectionniste internationale profite de la reconnaissance officielle de cette Journée par les Nations Unies pour organiser la campagne militante abolitionniste SMAL (WWAIL en anglais). Elle demande 
LE 24 AVRIL PROCHAIN UNE MINUTE DE SILENCE à 12h (ou au plus près de 12h).

merkat-vivisection-protection-animale

Cette minute de silence est dédiée à la mémoire de tous les animaux tourmentés et sacrifiés dans les laboratoires du monde entier au nom de la science, de la recherche, mais surtout du profit et du carriérisme.

 


Aussi, merci d'observer et de faire observer à votre entourage et vos connaissances une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs de la vivisection, pudiquement appelée expérimentation animale, notamment en réacheminant cet appel à tout votre carnet d'adresses et/ou en envoyant des SMS avec le message suivant :



"12h, 24 AVRIL, 1 Minute Silence pour Animaux Labos. Merci."

 

Dans les laboratoires publics et privés, 24 heures sur 24 :
1 animal meurt torturé toutes les 12 secondes en France
1 animal meurt torturé toutes les 3 secondes en Europe
25 animaux (minimum) meurent torturés chaque seconde dans le monde.


Oeuvrons pour la libération des animaux torturés, prisonniers des laboratoires. La vivisection des autres espèces est l'horreur du prédateur humain !

Le succès de cette opération dépend de chacun d'entre vous pour dénoncer la barbarie dans les labos.
Merci de mettre
info@semaine-mond iale-animaux-laboratoire. org   en copie CC de vos envois. Ceci nous permettra de savoir combien de personnes ont participé à cette opération "Minute de Silence" Cathy.

 

SVP SIGNEZ CETTE PETITION, URGENT :

http://rescue.forumactif.com/petitions-actions-et-manifestations-f38/petition-pour-obtenir-une-derogation-t146650.htm#3208351

 

Partager cet article
Repost0
13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 17:13

Message original reçu de "Antidote Europe" <info@antidote-europe.org>
   

Subject : Scientifiques à la Commission européenne

Communiqué de presse

Deux comités scientifiques reçus à la Commission européenne

Perpignan, France - 12 février 2008 - Les comités scientifiques Antidote Europe (France) et Equivita (Italie) étaient reçus cet après-midi par Monsieur Franco Frattini, Vice-Président de la Commission européenne et commissaire en charge des affaires relevant du domaine de la Liberté, Sécurité, Justice.

Les deux comités ont attiré l'attention de M. Frattini :
1. Sur des statistiques de santé catastrophiques en Europe : 3,2 millions de nouveaux cas de cancer en 2006, en ugmentation de 10% par rapport à  2004 ; 1,6 millions de décès par cancer par an ; 8 millions de personnes
atteintes d'Alzheimer ; 2,5 millions de nouveaux cas par an ; 15% des jeunes de moins de 18 ans souffrant de problèmes neurologiques ; etc. 

2. Sur le manque de prévention de ces maladies et l'échec prévisible de REACH s'il est appliqué tel quel. Entré en vigueur le 1er juin dernier, ce règlement européen qui vise à l'enregistrement et à l'autorisation (ou interdiction !) des dizaines de milliers de substances chimiques présentes dans notre environnement, sera inefficace si la toxicité de ces substances n'est pas testée par des méthodes véritablement scientifiques plutôt que par des expérimentations sur animaux actuellement en vigueur et qualifiées de "mauvaise science" par un conseiller scientifique de la Commission européenne.

3. Sur l'existence de méthodes scientifiques d'ores et déjà disponibles pour évaluer de façon fiable la toxicité des substances chimiques. Parmi ces méthodes, la toxicogénomique est déjà inscrite au préambule de REACH,  l'Académie des sciences des Etats-Unis la cite comme l'une des méthodes qui vont révolutionner la toxicologie du XXIe siècle et recommande sa  validation (http://www.antidote-europe.org/cp30aou07_fr.htm), elle a fait l'objet d'un vote au Sénat belge, elle a été mentionnée au Grenelle de l'environnement. Antidote Europe vient de déposer une plainte auprès du Médiateur européen en lui demandant d'agir pour la reconnaissance de cette méthode (http://www.antidote-europe.org/cp05fev08_fr.htm). 

Les deux comités scientifiques sont heureux de l'écoute très attentive de M. Frattini qui a prolongé l'entretien au-delà de l'horaire initialement prévu et a promis d'étudier soigneusement le dossier qui lui a été remis à cette occasion.

En savoir plus :
http://www.antidote-europe.org

http://www.equivita.it

Presse
Antidote Europe :

Contacts

Claude Reiss (33 (0)6 86 30 66 39)

André Ménache (44 7906 446 889)

Equivita : Fabrizia Pratesi (39.06.3220720 ou 39.335.8444949)

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 06:18
http://www.international-campaigns.org/ic/action.htm

Vous pouvez proposer vos actions et vos projets...

affiche-manifeste2-small.gif
Partager cet article
Repost0
21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 07:21

Reçu de Linda, Canada

Canada - USA
Saviez-vous que les SPCA fournissent les labos pour faire ces cruels tests? à lire ce qui suit, c'est à vomir!!! je sais que c'est long mais ça va peux-être ouvrir les yeux de certains ! désolée si je suis directe mais c'est la vérité ce que je vous donne ici.
 
La demande des chercheurs pour les animaux de fourrière est très forte. Un laboratoire paiera entre 40$ et 55$ ( les chiffres sont de 1989 ) pour un chien de fourrière, alors qu'un chien élevé spécifiquement à cette fin coûtera de 250$ à 400$ ( les chiffres sont de 1989 ). La surpopulation d'animaux familiers fait que les chercheurs trouvent là un immence réservoir de cobayes. Les gens laissent leurs bêtes se reproduire, inconscients des conséquences. Les éleveurs de bêtes de race se disent qu'ils répondent à un marché sélectif. Les usines à chiens fonctionnent à plein rendement : pas de problème, il y a un marché pour nos produits. Les animaux ordinaires, eux, sont toujours plus nombreux à être refoulés au bas de l'échelle. C'est là que la recherche s'approvisionne surtout, de même que dans les sulplus d'usine de reproduction. Source: Marcel Duquette ancien inspecteur de la SPCA

En toute légalité plusieurs chiens et chats sont vendus pour la recherche aux États-Unis par différents postes frontaliers québécois.

Archives - Édition du 26 septembre 2006

Quand les citoyens se fâchent et décident de mettre fin à un scandale

Qui se souvient de la fourrière Malo de Saint-Angèle-de-Monnoir? Sa présence en sol angèloirien fut une infamie qui a fait tache à l’histoire et qui remue sans doute encore aujourd’hui de bien pénibles souvenirs. Son activité avait été dénoncée en décembre 1989 par une coalition de citoyens se portant à la défense des droits des animaux. Cette fourrière exerçait le commerce honteux d’animaux soit achetés dans d’autres fourrières du Québec, soit volés chez des particuliers. Ils étaient ensuite vendus à des laboratoires expérimentaux des États-Unis dans des conditions sanitaires cruelles et indignes.

Le Journal parlait d’un commerce florissant - 100 à 150 animaux y transitaient chaque semaine - pour y être exportés aux Etats-Unis.

Un gros camion lettré Bio Medical Associated venait y faire une cueillette deux fois par semaine. Les animaux étaient dirigés vers plusieurs points de vente sur la côte est américaine.

Pourquoi ce commerce en sol québécois et non pas aux États-Unis? C’est que dans le pays de l’oncle Sam, une loi interdit aux laboratoires expérimentaux d’acheter des animaux dans les fourrières et refuges alors qu’au Québec aucune législation n’interdisait ce type de commerce.

Les citoyens en colère ont bien tenté d’obtenir un mandat de perquisition pour pénétrer dans la fourrière et y faire l’inventaire des traitements réservés aux animaux, peine perdue. Ils ont tout de même obtenu d’un inspecteur de la SPCA qu’il oblige le propriétaire à ne plus parquer de chiots dans des barils de plastique laissés à l’extérieur en plein hiver.

Plusieurs chiens sous-alimentés étaient laissés à eux-mêmes dans un enclos à 20 degrés sous zéro.

Une fois rendus dans la grande boîte du camion US, ils n’étaient plus nourris et n’avaient même pas droit à un peu d’eau.

Les exploitants du commerce ont argué qu’ils devaient de toute façon servir à des expériences de laboratoire. Ça s’est passé il n’y a pas si longtemps chez nous. On entend encore parler d’horreurs de ce genre, de ci, de là, de nos jours. Et il y a toujours une zone de gris dans la loi régissant le commerce des animaux vendus par des éleveurs à des animaleries. L’abolition de cruauté envers les animaux (pas plus qu’envers d’autres humains) n’est pas un combat gagné, loin s’en faut!.(JSO)
http://www.hebdos.net/jdc/archives/articles.asp?article_id=144371

Saviez-vous que la province de l'Ontario à promulgué l'Ontario Animal Research Act, obligeant tous les contrôleurs, fourrières municipales et même la SPCA à remettre aux laboratoires des animaux errants dont ils ont besoin pour la recherche!

Les animaux du Québec sont expédiés en Ontario
Les animaux du Québec finissent aussi dans les laboratoires en Ontario, la province de Québec est la seule province à ne pas avoir légiféré sur la protection des animaux, donc les autres provinces du Canada s'approvisionne au Québec pour fournir les animaleries avec l'aide des fournisseurs d'ici, alors les animaux abandonnés de là-bas finissent à la SPCA ou dans les fourrières de l'Ontario et en Ontario, on a le droit de prendre les animaux à la SPCA et dans les fourrières pour la recherche

Problem Provinces

Ontario
The Ontario Animals for Research Act requires pounds to relinquish dogs and cats they have held for more than three days if requisitioned by a registered research facility. This is hardly enough time to find a new home for these animals, or even for someone to find a well-loved, but lost family companion. The Animals for Research Act was created to ensure a cheap source of animals for experimentation, and stipulates that laboratories pay only $6 per dog and $2 per cat. In contrast, a person wanting to adopt one of these animals as a companion could be required to pay up to $150 for a dog and $80 for a cat. At least 10 pounds in Ontario continue to provide animals for experimentation; however, humane societies and shelters affiliated with the Ontario SPCA will not supply animals to laboratories, despite the legislation.

http://www.cruelscience.ca/pound-prov.htm


Quebec
Although pounds and animal shelters in Quebec are under no obligation to surrender dogs and cats to research labs, that hasn’t stopped Quebec from becoming the largest unregulated supplier of pound-source animals for research in Canada. Animal Alliance has begun an aggressive campaign, urging the Quebec government to implement an emergency moratorium on the sale of lost and homeless dogs and cats for research purposes in order to provide immediate protection for the companion animals of Quebec citizens.
Lettre adressée au gouvernement du Québec et aux membres de l’Assemblée nationale du Québec
http://www.cruelscience.ca/DATA/Quebec_fr.pdf

http://www.cruelscience.ca/pound-prov.htm
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 06:03

http://techno.branchez-vous.com/actualite/2008/01/un_robot_se_deplace_grace_au_c.html

Un
robot se déplace grâce au cerveau d'un singe.

Des chercheurs du Japon et des États-Unis ont réussi à faire marcher un robot grâce au cerveau d'un singe, rapporte l'Agence France-Presse.
Les jambes du robot humanoïde étaient commandées à distance par le cerveau d'un singe qui marchait sur un tapis roulant.
Les chercheurs ont indiqué que le robot situé au Japon était en mesure de recevoir les données des influx nerveux qui commandaient les jambes du singe localisé aux États-Unis. Par la suite, le robot a été capable de marcher de la même manière que le singe et en temps réel.
Pour réaliser cette expérience, deux chimpanzés ont été entrainés par des spécialistes des États-Unis à marcher sur un tapis roulant à la manière des humains. Ensuite, ils ont procédé à l'enregistrement de plusieurs signaux issus de centaines de neurones qui permettaient aux primates de se mouvoir. Enfin, ces signaux ont été transférés pour pouvoir être interprétés par un robot.
Cette expérience, qui est d'après les scientifiques une première mondiale, permettrait en particulier aux handicapés et aux paralysés de se déplacer plus normalement grâce notamment à des prothèses neuronales.
Cette expérimentation a été rendue possible grâce à une entente entre l'Agence de la Science et des Technologies du Japon et l'Université Duke aux États-Unis.

Mon comment sur le site (pas enregistré finalement...) :
personne ne dit ce qu'ont subi les animaux... plus de 30 millions d'animaux sacrifiés en Europe dans les labos !
tout ça pourquoi ? Nous sommes déjà devenus des zombis, des robots !

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Unanimus, une Âme, un Choeur pour les Animaux
  • : Contre l'invasion des monstres à face humaine. Violence = enfant en danger.
  • Contact

Profil

  • Unanima
  • Nada ! rien de particulier... 
 juste raz le bol des atrocités et de la lâcheté ! Basta !
 L'indifférence s'appelle complicité.
  • Nada ! rien de particulier... juste raz le bol des atrocités et de la lâcheté ! Basta ! L'indifférence s'appelle complicité.

Recherche Mot/Thème

Archives