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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 07:01

Reçu d'Eléonore un article très intéressant dont on peut lire l'intégralité sur : 
http://www.ass-ahimsa.net/bio.html   

Un peu d'histoire...
ANCETRE DU VEGETARISME

Marjolaine Jolicoeur -

 1850: Henry David Thoreau, alors en visite dans la ville de Québec , cherche désespérément un restaurant servant des mets végétariens, car il a besoin de "surveiller sa sauvagerie par son alimentation". A cette époque, un tel endroit semble rare et il demande à un aubergiste :"Avez-vous des tartes ou des poudings"? - "Non, monsieur nous avons de bonnes côtelettes de mouton, du boeuf rôti et du steak de boeuf". Un client attablé, la bouche pleine de viande, lui fait remarquer "qu'il ne trouvera ni tartes ni poudings à Québec, ils n'en font nul part". Affamé mais résigné, Thoreau finit par s'acheter au marché, des pommes, des pêches, des cerises et du sucre d'érable avec des tranches de gâteau.

Celui qui deviendra célèbre suite à ses expériences décrites dans "Walden, ou la vie dans les bois" fait partie d'un groupe d'intellectuels de la Nouvelle-Angleterre - philosophes, mystiques, poètes, enseignants, féministes - ayant formé le Transcendantalisme. Ce mouvement, dont le nom provient d'un ouvrage de l'allemand Emmanuel Kant (1724-1804), révolutionna la philosophie et la littérature américaines. En quête de vérité, idéalistes, optimistes, les Transcendantalistes rejettent la soumission à l'autorité et à la hiérarchie. Ils croient en la supériorité de l'intuition sur la raison et militent pour la liberté de penser, d'être et d'agir. Lisant , étudiant les textes nouvellement traduits et alors plus accessibles du bouddhisme , de l'hindouisme , du taoisme, de Pythagore et des néo-platoniciens, les Transcendantalistes y puiseront leurs inspirations tout comme le feront dans les années 50 la Beat generation ou dans les années 60 les hippies. (Ces derniers seront d'ailleurs d'avides lecteurs de H.D.Thoreau).

 Pour Ralph Waldo Emerson (1803-1882), le Transcendantalisme est lié aux plus "anciennes vérités comme le bouddhisme" et H. D. Thoreau fera de la Bhagavad Gita son livre de chevet. Les Transcendentalistes deviendront avant tout des rebelles , des insoumis à l'ordre établi, à la recherche de leur propre vérité, célébrant les beautés de la Nature et de la vie.

LE TOUT UNIFIÉ

Pour le poète Emerson, considéré par plusieurs comme le noyau central du mouvement - et qui aidera financièrement nombre de Transcendantalistes - l'intuition prend une grande place dans notre expérience directe avec le monde car elle permet d'ignorer toutes autorités ou dépendances extérieures, qu'elles soient scientifiques, religieuses ou politiques . Il faut écouter nos voix intérieures, suivre ce que notre conscience nous dicte. Pour entrer en communion avec notre propre vérité, pas besoin d'intermédiaires, d'Eglises. En chaman de l'esprit, notre ouverture vers d'autres niveaux de la réalité se fait par une connexion mystique avec la Nature , véritable réservoir mystérieux de symboles et de signes. Les expériences d'éveil spirituel peuvent venir d'un grain de sable , du regard d'un loup ou de l'étoile scintillante.

Dans notre perception d'une cohérence derrière le chaos et l'illusion matérielle, l'interdépendance de toutes les formes d'existences et de vies apparaît, "une feuille, une goutte, un cristal, un moment dans le temps est relié au Tout et fait partie de la perfection du Tout", soutient Emerson. L'unité est présente en tout, dans notre Soi individuel comme dans le Soi universel. L'interaction spirituelle, mais aussi écologique, avec ce tourbillon d'énergies et de vibrations se retrouvera un siècle et des poussières plus tard dans les concepts du Tout unifié de la physique , dans "cette théorie du quantum qui a aboli la notion d'objets fondamentalement séparés, a introduit la notion du participant pour remplacer celle de l'observateur et est arrivée à voir l'univers comme une trame interdépendante de relations dont les parties se définissent seulement à travers leur lien au Tout" .( Fritjof Capra )

Pour Emerson, cette perception individuelle de l'Univers fait "qu'il n'y a rien de plus sacré que l'intégrité de votre esprit" et afin d'incarner cette vision personnelle de la réalité, il recommande de "créer votre propre monde"

Plusieurs Transcendantalistes répondront à cet appel d incarner leur propre utopie en militant pour la cause des Noirs, des femmes, des pauvres , en fondant des communautés végétariennes ou en s'isolant dans une cabane dans le fond des bois comme le fit H.D.Thoreau.

H.D.THOREAU (1817-1862) "Simplifiez, simplifiez" (H.D.T)

Pour H.D.Thoreau , son utopie de vivre intensément connecté à la Nature se fera dans la solitude d'une forêt de pins, près d'un étang - Walden Pond - situé à proximité de la petite ville Concord , non loin de Boston et de ses universités, En 1845, sur cette parcelle de terre donnée par son ami Emerson, Thoreau s'y construit une cabane . Ses journées se passent à cultiver ses fèves, lire, écrire , marcher dans les bois , observer les plantes et les animaux. Philosophe, poète, professeur, herboriste et objecteur de conscience, Thoreau l'écolo croit que l'humain fait partie entièrement de la Nature et qu'il est plus en harmonie avec la communauté entière des êtres vivants lorsque conscient de ce fait: "Vivez dans chaque saison qui passe, respirez l'air, goûtez au breuvage, mordez le fruit, soumettez-vous aux influences de chaque chose. Que les saisons soient votre fortifiant et vos remèdes. En août, nourrissez-vous de baies et non de viandes sèches et de pemmican . Laissez-vous porter par tous les vents. Ouvrez bien tous vos pores et baignez-vous dans toutes les marées de la Nature, ses cours d'eau, ses océans, en toutes saisons. Buvez le vin que la Nature a tiré pour vous et non celui que vous avez mis en bouteille; buvez ce vin qui n'a pas séjourné dans des outres en peau de bouc ou de porc, mais sous la peau de myriades de beaux fruits (...) Puissé-je avoir des expériences intérieures telles que la Nature devienne un symbole pour moi" .

Pour un temps, il abandonne l'alimentation carnivore pour lui " un procédé cruel et horrible de tuer et de nettoyer des carcasses" . Il écrit dans son Journal devenu célèbre bien des années après sa mort " qu' il sera considéré comme un bienfaiteur de sa race celui qui enseignera à l'homme une alimentation plus innocente et plus saine. Je n'ai aucun doute que c'est la destinée des humains de s'améliorer graduellement jusqu'à ne plus manger d'animaux de la même façon que les tribus sauvages ont cessé de se manger les unes les autres lorsqu'elles ont rencontré des êtres plus civilisés". A un fermier qui lui déclare "on ne peut pas vivre uniquement de végétaux, car ce n'est pas cela qui vous fait des os" Thoreau s'étonne que "le voici qui religieusement consacre une partie de sa journée à soutenir sa thèse avec la matière première des os; marchant tout le temps qu'il parle, derrière ses boeufs, qui grâce à des os faits de végétaux, vont le cahotant, lui et sa lourde charrue, à travers tous les obstacles".

 

Malgré son adhésion intellectuelle aux méfaits de l'alimentation carnée et à l'idée "qu'aucun être vivant n'assassinera une créature qui détient sa vie de la même source que lui. Toutes les créatures sont meilleures vivantes que mortes - hommes, élans, pins - et celui qui comprend s'acharnera à préserver la vie et non à la détruire ", Thoreau ne sera végétarien que pendant certaines périodes de sa vie .

"Marcher au son d'un tambour différent" (H.D.T.)

En juillet 1846, alors qu'il est venu de Walden à Concord pour chercher des chaussures en réparation, on l'arrête pour refus de payer ses impôts. Fidèle à ses idées, il ne donnera pas son argent à un gouvernement injuste qui tolère l'esclavage au Sud et soutient une guerre contre le Mexique. . Il se retrouve en prison. Emerson vient le voir et lui demande "Henry , pourquoi êtes-vous en prison? " ce à quoi Thoreau rétorque "Mais pourquoi , n'y êtes-vous pas?." Ne restant qu'une nuit en cellule, cette expérience lui inspira "Résistance au gouvernement civil" (1849) réédité sous le titre désormais plus connu de la "Désobéissance civile". Thoreau s'interroge sur le fait d'agir en désaccord avec sa conscience et sur l'obéissance, "la seule obligation que j'aie le droit d'accepter c'est de faire à chaque instant ce que je crois juste. Agir justement est plus honorable qu'obéir à la loi" .

"Que votre vie soit une friction contraire qui arrête la machine" (H.D.T)

Cette "Désobéissance civile" de Thoreau va devenir au fil des années une référence pour les combattants non-violents et les révolutionnaires pacifistes. En l907, la féministe et anarchiste Emma Goldman est arrêtée pour l'avoir lu en public tout comme le romancier Upton Sinclair, en l930. Pendant la guerre du Vietnam, des américains expédiaient à l'Etat une copie du texte à la place de leur rapport d'impôt.

Le message de Thoreau touche le Mahatma Gandhi . On raconte qu'il ne se séparait jamais de l'ouvrage dont il connaissait par coeur certains passages sur lesquels il méditait lors de ses séjours en prison. L'influence déterminante du jaïnisme dans les idées de Gandhi - en regard de l'ahimsa - ont produit une philosophie de la non-violence liée à un instrument d'action pratique et politique venant de Thoreau. Gandhi s'en servira pour la libération de l'Inde de la domination anglaise,

Lire l'intégralité sur  http://www.ass-ahimsa.net/bio.html  


AMOS BRONSON ALCOTT (1799-1888)

 Amos Bronson Alcott, qu'Emerson qualifiait du "plus transcendantaliste des philosophes", va tenter de réaliser sa vision utopique d'un monde plus solidaire et pacifique, en incluant les humains mais aussi les animaux . L'âme toute imprégnée de la Grèce Antique, il a comme maîtres Platon, Plutarque, Plotinus, Proclus , Iamblichus , Porphyre ( auteur d'un livre Sur l'abstinence de la chair animale, datant du début de l'ère chrétienne ) mais surtout Pythagore " un des plus grands éducateurs de l'Antiquité, je le considère comme le plus éminent , tout dans sa doctrine et sa discipline provient de son élégance et de son humanité " affirme-t-il.

En 1835, lui et sa femme Abigail May Alcott (1800-1877) découvrent, lors d'une série de conférences données à Boston, les théories alimentaires de Sylvester Graham (1794-1851) . Elles ont comme fondement une alimentation végétalienne la plus crue possible ainsi que la fabrication d'un pain avec de la farine de grains entiers. Ses conférences, dénonçant la souffrance des animaux dans l'horreur des abattoirs, sont tellement populaires - elles font chuter les prix de la viande dans les marchés de Boston - que Graham se fait presque lyncher à mort par des bouchers en colère. Alcott cesse alors de consommer de la viande, du poisson, du lait, des oeufs et de porter du cuir ou de la laine . Il restera végétalien tout au long de sa longue vie. (Sa femme et leurs quatre filles devinrent elles aussi végétaliennes mais ne le seront pas d'une façon aussi continue qu' Alcott.) Dans ses rencontres avec d'autres Transcendantalistes, il ne dérogera jamais de ses principes végétaliens, se nourrissant de noix et de pommes quand d'autres mordaient dans leur viande. Lors d'un dîner chez Emerson, ce dernier tout en découpant un rôti , s'insurge contre le cannibalisme; Alcott lui fait remarquer que "si nous devons manger de la viande , autant manger ce qu'il y a de meilleur?"? Connu avant tout pour ses dons de professeur et nommé par certains le Socrate américain, Alcott écrit plusieurs livres sur l'éducation des enfants et connaît un succès retentissant en Europe. Avec l'aide financière d' Emerson, il part, en l837 pour l'Angleterre. Dans ses promenades à travers Londres, Alcott est révolté par la vue des carcasses de viande, par ces cadavres d'animaux pourrissant dans différents stages de décomposition. Dans les restaurants, il éprouve un dégoût et une répulsion physique pour l'odeur de chair animale rôtie.

Heureusement, il rencontre à Londres des végétariens tel que James Greaves, un riche philanthrope vouant à Alcott une profonde admiration pour ses concepts sur l'éducation et qui fondera une communauté végétarienne ayant pour base les méthodes éducationnelles du Transcendantaliste. . Alcott House existera pendant plus de dix ans.

En 1842, Alcott, sa famille et quelques autres utopistes établissent aux Etats-Unis la première communauté végétalienne, Fruitlands, sur une petite ferme de Harvard , Massachusetts. Voulant en quelque sorte fonder un nouvel Eden un endroit où il serait possible de vivre sans exercer aucune oppression sur les humains ainsi que sur les animaux "aucune substance animale, que ce soit de la viande, du beure, du fromage, des oeufs ou du lait ne polluent nos tables ou corrompt nos corps", déclare un des membres du groupe, Charles Lane. Les végétalien/nes désirent éliminer l'esclavage du bétail et les protéger des massacres perpétrés pour l'alimentation humaine. La petite fille de onze ans d' Alcott, Anna, va dans le même sens: "Ils - les animaux - devraient pouvoir vivre en paix ,ne pas travailler si durement dans les fermes et ne pas être mangés. Manger ce qui a une vie et des sentiments! Quand il y a de si merveilleux fruits disponibles, qui veut être un mangeur de chair animale?"

 A Fruitlands pas de poules , de cochons ou de vaches. On se résignera par ailleurs à employer un boeuf pour certains durs travaux de labourage. Pas de fumier non plus pour faire pousser les légumes. Malgré ce fait, leur jardin regorge de pommes de terre, de betteraves , de carottes, de pois, de fèves, de melons, de courges, de graines de lin, de blé, de seigle et de sarrasin. On ramasse des fruits et des baies sauvages. Le pain est fait de farine de grains entiers. L'alimentation végétalienne est en grande partie crue, non seulement pour des questions de santé mais aussi pour libérer les femmes du despotisme de la cuisine. Voyant la libération des humains mais aussi celle des animaux dans tous les aspects de la vie quotidienne , pas de fourrure, de cuir, de soie ou de laine . Au lieu du coton, un produit venant de l'esclavage des Noirs, Alcott dessine des habits destinés à être cousus en lin et portés autant par les hommes que par les femmes. Le soir on se couche tôt afin de ne pas brûler les chandelles de spermaceti faites d'huile de baleine.

Cette communauté digne des plus grandes idées pythagoriciennes ne survit pas à ses idéaux austères, jugés radicaux et excentriques pour l'époque. Elle ne dure que quelques brèves années. Alcott retourne alors à ses livres, son enseignement , visite Thoreau dans sa cabane et collabore avec lui à l'Underground Railroad. Sa fille Louisa May écrira des romans ( dont "Les Quatres filles du docteur Marsh") et sa femme Abigail deviendra la première travailleuse sociale payée par la ville de Boston, luttant elle aussi pour l'avancement des droits des Noirs, mais aussi des femmes.

Lire l'intégralité sur  http://www.ass-ahimsa.net/bio.html

Christelle 
Votre messager

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 05:56
Excellent article sur le blog de Jo, Psychanalyse et Animaux

La grande bouffe !

L'homme est-il carnivore, omnivore ou herbivore ?

http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-33693660-6.html
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 05:47
Pour rappel, Antidote Europe est leader dans la recherche en toxinogénomique dont les avancées offrent une alternative aux expérimentations animales. Chacun en déduira ses propres conclusions ! Pour moi, je reste convaincue que lorsque nos sociétés dites évoluées traiteront avec respect et compassion les animaux, les Humains seront sauvés !

To: info@antidote-europe.org
> Subject: Bisphenol A : mais que font les experts ?
> Date: Mon, 6 Jul 2009 14:32:38 +0200
> From: info@antidote-europe.org
>http://www.antidote-europe.org/cp06jul09_fr.htm
>
> Communiqué de presse
>
> Bisphénol A : mais que font les experts ?
>
> Perpignan (France), le 6 juillet 2009 - Le comité scientifique Antidote
> Europe félicite Mme Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie,
> qui a saisi l'AFSSA d'un réexamen du dossier du bisphénol A (BPA), et
> M. Gérard Bapt, député de Haute-Garonne et maire de St-Jean (près de
> Toulouse) pour sa lettre ouverte à Mme Roselyne Bachelot toujours au
> sujet du BPA et pour les mesures qu'il a proposées dans sa commune.
>
> Outre les données scientifiques obtenues par Antidote Europe sur le BPA,
> le concept QSAR suggère que cette substance pourrait être une "bombe à
> retardement" et l'un des scandales sanitaires à venir. D'après le
> QSAR, des substances chimiques de structures proches ont des activités
> biologiques comparables. Or, le BPA a une structure chimique proche de
> celle du diéthyl stilbestrol (DES) dont les effets sont malheureusement
> bien documentés : malformations génitales, cancers, baisse de fertilité,
> grossesses à risque, etc. pour les filles et petites-filles de femmes
> ayant pris ce médicament pendant leur grossesse. Contrairement au DES
> qui n'a été prescrit qu'à des femmes enceintes (environ 200.000 en
> France), le BPA est présent dans le sang d'une majorité de la
> population et il est donc susceptible d'affecter tous les foetus et
> nourrissons.
>
> Ces données ont été transmises à Mme Chantal Jouanno (voir lettre en
> annexe ci-dessous) et à M. Gérard Bapt. Contactées aussi à plusieurs
> reprises, l'AFSSA et l'EFSA n'ont pas annoncé qu'elles prendraient
> en compte ces éléments. Ces agences continuent à fonder leurs décisions
> sur des données obtenues sur des animaux alors qu'il est démontré par
> une argumentation strictement logique et rationnelle qu'aucune espèce
> animale n'est un modèle biologique fiable pour une autre.
>
> Les experts devraient donc prendre en considération des données humaines
> seulement (matériel biologique, épidémiologie, QSAR) et non les données
> animales qui, selon l'espèce utilisée, peuvent fournir des résultats
> contradictoires et, ainsi, masquer des effets toxiques pour l'homme.
>
> Antidote Europe est une association à but non lucratif créée par des
> chercheurs issus du Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
> oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine.
>
> Contact médias : Claude Reiss (33 (0)4 76 36 35 87 ou 33 (0)4 68 80 53 32)
> http://www.antidote-europe.org
> Retrouvez ce communiqué sur :
> http://www.antidote-europe.org/cp06jul09_fr.htm
> Retrouvez notre communiqué précédent au sujet du BPA sur :
> http://www.antidote-europe.org/cp25aou08_fr.htm
>
>
> Annexe ci-dessous : lettre d'Antidote Europe à Mme Chantal Jouanno du 2
> juillet 2009
>
> Madame la Secrétaire d'Etat,
>
> Vous avez saisi l'Afssa d'un réexamen du dossier du bisphénol A (BPA). Nous vous prions d'informer les experts de cette agence des données suivantes.
>
> Formé de deux noyaux phénoliques liés par un atome de carbone, le BPA est une des substances chimiques de synthèse les plus produites (3 milliards de kg/an). Le BPA est utilisé d'une part pour la production de plastiques comme le polycarbonate (biberons, revêtements internes de boîtes de conserves ou de boissons, bouteilles), d'autre part comme
> adjuvant dans la fabrication d'autres matières plastiques, comme le  polychlorure de vinyle.
>
> Le BPA s'extrait spontanément de ces matières plastiques, au contact avec
> l'eau (jusqu'à 50 fois plus dans l'eau chaude), les détergents, les
> substances acides, les corps gras et les aliments en contact. Bien que
> le BPA soit assez rapidement éliminé du corps par les urines,
> pratiquement toutes les personnes vivant dans les pays industrialisés en
> ingèrent quotidiennement à leur insu et présentent de ce fait un taux
> d'imprégnation permanent élevé, les femmes plus que les hommes, les
> enfants (jusqu'à 12 fois) plus que les adultes. Visiblement, le BPA
> n’induit pas chez l’homme une toxicité aiguë, mais sa structure
> biphénolique intrigue et pourrait avoir des effets sur la santé humaine
> au moyen et long terme.
>
> Il y a des milliers de publications qui décrivent les effets du BPA sur
> des « modèles » animaux, mais on doit refuser de les prendre en
> considération pour évaluer sa toxicité chez l’homme, car il est prouvé
> qu'aucune espèce n'est un modèle biologique fiable pour une autre. Il
> reste alors trois approches toxicologiques éthiquement acceptables : les
> études sur du matériel biologique d'origine humaine, les études
> épidémiologiques, les études indirectes basées sur l'analogie
> structurelle avec des molécules dont l'activité biologique chez l'homme
> est connue.
>
> Un premier test, rapide, peu onéreux et valable pour l'homme, peut être
> fait sur des cellules humaines en culture par toxicogénomique. Plusieurs
> études sont disponibles, dont celles effectuées par Antidote Europe
> (conditions expérimentales et résultats déposés dans ArrayExpress,
> réf.
> E-TOXM-31 et A-MEXP-798), qui montrent que le BPA et ses métabolites
> empêchent les cellules humaines de s'opposer au stress oxydatif, à la
> cancérisation, à la prolifération, à la stimulation hormonale, à
> exercer
> le contrôle de qualité du repliement des protéines. En particulier, il
> favorise considérablement le développement de maladies
> conformationnelles (Parkinson, Alzheimer, diabète de type 2) et il
> divise par 4 la sensibilité de ces cellules aux androgènes, ce qui a des
> implications importantes sur le développement sexuel et la fertilité
> masculine. D'autres travaux de toxicogénomique sur cellules humaines
> montrent d'une part que l'activité estrogénique du BPA est comparable,
> voire supérieure, à celle de l'hormone endogène 17beta-estradiol,
> d'autre part que les même gènes sont dérégulés par ces diverses
> substances. Ainsi, même présentes individuellement à des doses très
> faibles ne donnant pas lieu à des effets détectables, leur présence
> simultanée dans l'organisme peut déclencher des pathologies hormonales
> majeures (cancers du sein ou de la prostate) et des malformations
> génitales (1). Ces observations sont corroborées par des études
> épidémiologiques (2-10).
>
> On sait qu'en général des substances chimiques de structures proches ont
> des activités biologiques comparables (concept QSAR). Le diéthyl
> stilbestrol (DES) a également deux noyaux phénoliques, liés par deux
> atomes de carbone au lieu d'un seul pour le BPA. Or les effets
> biologiques du DES chez l'humain sont bien documentés. Le DES fut en
> effet prescrit en France pendant 30 ans à 200 000 femmes enceintes ayant
> des grossesses à problèmes (que le DES ne réglait d’ailleurs pas). On
> ne
> s'apercevra qu'au bout de 30 ans que ce traitement est tératogène et a
> en réalité de très graves conséquences chez les filles, et même les
> petites-filles de ces femmes (cancers et malformations génitales). De
> structures voisines, BPA et DES ont très probablement des activités
> biologiques voisines aussi. Celles du DES étant malheureusement bien
> documentées, il est fort probable que le BPA se révèle être dans
> quelques années une autre « bombe à retardement » analogue au DES,
> qu'il
> sera alors impossible à neutraliser. Cette fois, cette bombe ne
> concernerait pas que les femmes enceintes et leurs filles, mais toute la
> population (prioritairement les enfants) puisque nous sommes tous
> imprégnés de BPA. Elle menacerait gravement jusqu'à la survie de
> l'espèce, à la fois pour son impact négatif sur la fertilité et les
> pathologies provoquées (cancer, maladies neuronales, diabète, maladies
> cardio-vasculaires, hépatiques).

>
> Les experts (AFSSA) affirment que le BPA ne nous poserait qu’un risque «
> faible » et « non significatif », alors que nous en avons dans notre
> organisme un niveau élevé permanent. Ils affirment (EFSA) aussi que les
> foetus n'ont rien à craindre de cette substance puisque « la femme
> enceinte le métabolise et l'élimine rapidement ». Savent-ils que la
> vitesse de métabolisation/élimination d'une substance n'a rien à voir
> avec ses effets, un principe élémentaire de la pharmacocinétique ?
>
> La France s'honorerait en prenant, pour restreindre l'exposition de la
> population au BPA, une initiative semblable à celle prise par le Canada
> en 2008.
>
> Je vous remercie pour l'attention que vous aurez bien voulu accorder à
> ces informations et vous prie d'agréer, Madame la Secrétaire d'Etat,
> mes bien respectueuses salutations.
>
> Claude Reiss
> Président d'Antidote Europe
> Ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche
> scientifique (CNRS)
>
> Références :
> (1) « Convergent transcription profiles induced by endogenous estrogen
> and distinct xenoestrogens in breast cancer cells », Buterin T., Koch C.
> &H Naegeli, Carcinogenesis 2006, 27 : 1567-78.
> (2). “Association of urinary Bisphenol A concentration with medical
> disorders and laboratory abnormalities in adults”. Lang IA, Galloway TS,
> Scarlett A et Als JAMA, 2008;300:1303-1310.
> (3) “Urinary concentrations of bisphenol A and 4-nonylphenol in a human
> reference population.” Calafat AM, Kuklenyik Z, Reidy JA, et al. Environ
> Health Perspect 2005 ; 113 : 391-5.
> (4) “Positive relationship between androgen and the endocrine disruptor,
> bisphenol A, in normal women and women with ovarian
> dysfunction”.Takeuchi T, Tsutsumi O, Ikezuki Y, Takai Y, Taketani Y,
> Endocr J, 2004;51:165-169.
> (5) “Bisphenol-A disruption of the endocrine pancreas and blood glucose
> homeostasis” Ropero AB, Alonso-Magdalena P, Garcia-Garcia E, Ripoll C,
> Fuentes E, Nadal A, Int J Androl, 2008;31(2):194-200.
> (6) “Thyroid hormone action is disrupted by bisphenol A as an
> antagonist”, Moriyama K, Tagami T, Akamizu T et als. J Clin Endocrinol
> Metab, 2002;87:5185-5190.
> (7) “Bisphenol A is released from polycarbonate drinking bottles and
> mimics the neurotoxic actions of estrogen in developing cerebellar
> neurons”. Le HH, Carlson EM, Chua JP, Belcher SM. Toxicol Lett. 2008 Jan
> 30;176(2):149-56.
> (8) « Parental bisphenol A accumulation in the human
> maternal-fetal-placental unit », Schönfelder G., Wittfoh W., Hopp H.,
> Talsness CE., Paul M. &Chahoud I. Env. Health Perspect 2002; 110: A703-7.
> (9)”Migration of bisphenol A from polycarbonate baby and water
> bottlesinto water under sever conditions” Coa X.L. & Corriveau J. J.
> Agric Food Chem 2008; 56: 6378-81.
> (10) “Exposure to Bisphenol A and Other Phenols in Neonatal Intensive
> Care Unit Premature Infants” Calafat AM & al. 2009 Env. Health Perspect.
> 117: 639-44.
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 05:42
Protection des hirondelles

Reçu de Marc :

Sent: Monday, July 06, 2009 5:56 PM

Il est interdit de toucher et de détruire les nids d'hirondelles.

Tout contrevenant est ainsi passible d'un amende de 9000 euros et ou d'une peine d'emprisonnement d'une durée maximale de 6 mois (art. L415-3 du Code de l'environnement).

Les effectifs ont déliné de 42 % de 1989 à  2008.

Des planchettes sous les nids limitent les salissures.
 
APPRENONS A PARTAGER NOTRE PLANETE......
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 16:42
Voici un hôtel qui a du chien et qui mérite bien ce coup de patte Unanimus !!!
Bravo Monsieur Turetti d'avoir su, en cette période de crise, tout simplement donner sa chance à Elfie, petite rescapée de l'enfer réunionnais, en la nommant vice-présidente en charge des relations animales !  Je laisse les visiteurs du site de votre hôtel découvrir son joli minois !
Si tous les hôtels faisaient comme vous, il y aurait peut-être moins d'abandons !

Et Michèle nous dira : encore une à qui on aurait tout juste donné un coup de pied dans la rue, non mais, regardez-moi cette beauté  !"

Reçu de Michèle :

Bonjour Joelle,

Regarde  la jolie promotion que vient d'obtenir Elfie,  petite chienne de La Réunion !
Pas mal  !!!


http://www.val-de-mougins.com/accueil.html

Michèle
 
-------Message original-------
 
reçu du nouveau Dévoué d'Elfie :
 
Bonjour Michèle,

Elfie va bien, juste un peu occie par la chaleur comme nous d'ailleurs.
Elle est sur le site de l'hôtel, vice présidente en charge des relations animales. Voir ci-dessous.
Cordiales salutations.

Bernard Turetti
Hôtel du Val de Mougins
95, avenue Maréchal Juin
F 06250 Mougins
Tel : 33(0)492 283 777
Fax : 33 (0)492 283 778
Site :
www.val-de-mougins.com
E-mail : hotel@val-de-mougins.com



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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 12:32

PENSER LA RELATION AUX AUTRES ANIMAUX   

 "L'humanité n'est pas un état à subir, c'est une dignité à conquérir." Vercors

Une réflexion née de l'intelligence du coeur ! Chaque page de ce blog pourrait en être l'un des multiples reflets dans l'inquiétude et la souffrance de ces millions d'animaux atrocement mutilés à chaque pas de notre délirante Humanité... cette masse décérébrée par des gouvernants aveuglés, louvoyant lâchement entre état à subir et dignité à conquérir, prouvant ainsi qu'elle n'est pas encore née  !
Merci très sincèrement, Monsieur le Président de la Convention Vie et Nature pour une Ecologie Radicale.



Reçu de
Gérard  CONDORCET le  dimanche 28 juin 2009.

Tel 06 76 99 84 65

http://www.ecologie-radicale.org   

"Dispensés de réfléchir par leurs traditions, leurs vérités révélées, leurs habitudes routinières, des humains s’adonnent sur d’autres êtres sensibles, souvent par intérêts, parfois  par jeux à des actes de cruauté et de maltraitance dont ils ne mesurent pas l’horreur.

 

Rares sont ceux qui argumentent, après examen, pour justifier l’élevage concentrationnaire, la torture tauromachique, la chasse, les abattages dits rituels dictés par des mythes ridicules et criminogènes devant lesquels on est sommé de se prosterner au nom du « Respect ».

Comme si l’obscurantisme, les fables, les haines des femmes, de la sexualité, de la Nature, du plaisir étaient respectables par eux-mêmes.

 

Les amateurs des usages ‘traditionnels » de l’animal non-humain s’abstiennent généralement de toute analyse de leurs pratiques, de toute recherche d’un fondement éthique au mépris du vivant.

Ils perpétuent des us et coutumes ancestraux, reproduisent des gestes et des comportements dont ils répugneraient s’ils avaient à les inventer.

Mais l’accoutumance, l’imprégnation culturelle, l’ancienneté du fait évitent toute question.

L’homme agit ainsi parce que d’autres l’ont fait avant lui et que tant d’autres perdurent à le faire autour de lui.

La multitude et l’épaisseur du temps sont des matelas confortables où se reposent les consciences assoupies.

 

Plus insupportable qu’une tentative de défense de la réification des êtres sensibles, notre époque pratique l’arrogance stupide de l’imbécile qui ricane face à un défi qui le dépasse.

 

Il y a pire que les maladroites propagandes des partisans, pas toujours désintéressés, de la chasse, de la tauromachie et autres raffinements des mœurs et des manières. Ce pire est l’indifférence narquoise de tant de contemporains qui feignent de ne pas comprendre que le rapport au vivant est la clé de voûte de la pensée sur l’humain et sur le monde.

Il est en effet acquis que l’humain est biologique, fruit d’une évolution, qu’il participe de la biosphère et que tout ce qui lui advient est en totale solidarité avec ce qui advient aux autres formes de vies.

Ainsi les innovations technoscientifiques passent inéluctablement de l’animal non humain à l’animal humain.

Parce qu’il y a une unité fondamentale du vivant, ce que l’homme fait à  un individu d’une autre espèce, il finit toujours par le faire à ses semblables, qu’il s’agisse d’égorgements, d’inséminations artificielles, de clonage.

 

Les frontières ne résistent jamais très longtemps.

 

Et il faut s’en réjouir car il serait absurde de  distinguer là

Où la biologie ne distingue pas.

L’amélioration de la condition humaine et celle des autres êtres sensibles sont indissociables.

Sauf pour les illuminés qui imaginent que l’humain est d’essence intrinsèquement séparée du reste du règne du vivant.

Ce n’est point à prétendre que tout est identique dans la Nature.

Chaque espèce possède ses particularités morphologiques, ses capacités à raisonner, à courir, à voler ou à nager et sur ce terrain l’homo sapiens sapiens bénéficie  d’une supériorité cognitive considérable.

Cette particularité ne crée pas de privilèges. A défaut, il faudrait proclamer queles différences d’aptitude intellectuelles fondent, au sein de l’espèce humaine, des différences de droits, de prérogatives, d’accès à la dignité.

Il arrive même que l’espèce supérieure n’use guère de ses avantages, notamment lorsqu’elle pense la condition du vivant !

 

Les sévices infligés à des êtres sensibles dans la quasi-indifférence des esprits fermés prouvent les limites de l’intelligence humaine. Cette limite se révèle également à des comportements et idées irrationnels  dont la raison devrait préserver l’espèce dominante.

Une éthique élaborée passe par le refus d’occasionner à autrui, c’est-à-dire à tout être sensible, ce que nous n’aimerions pas que l’on nous inflige.

 

Qu’ils sont  dérisoires, ces humains qui caressent leurs chiens, soignent amoureusement leurs chats mais vont à la chasse cribler de plombs l’oiseau migrateur, poignarder le cerf ou dans les gradins des arènes sanglantes, frémissent à la torture d’un herbivore accculé.

Où est la cohérence ?

Ils ne devraient pas être fiers ces contemporains gavés qui ne veulent pas savoir que des millions d’animaux sont traités en pures marchandises, concentrés dans des usines à viande dirigées par des individus inquiétants qui oublient que le porcelet qu’ils mutilent, la poule qu’ils enserrent dans un espace minuscule sont dotés d’un système nerveux leur faisant éprouver le principe du plaisir déplaisir et même d’un cerveau qui leur fait ressentir l’effroi.

 

Les conformistes bêlant détournent leurs pensées de ces faits et évacuent le problème d’un bâillement moral : ce ne sont que des bêtes et il y a tant d’autres souffrances !

Ce lâche conformiste ne verse pas le sang, ne chasse plus, ne va pas aux corridas, mais il est tolérant et donc complice. Il se bornera avant de passer très vite à autre chose  à énoncer : après tout c’est la liberté de ceux qui aiment ça et c’est si ancien » !

 

La presse débile ne peut pas évoquer une présence animale sans fantasmer sur des périls imaginaires mais prétextes à massacres.

Un renard, un sanglier, un chevreuil sont-ils aperçus aux abords d’un village : aussitôt c’est l’alerte. Les vieilles dames vont être attaquées, les enfants mordus, les passants en danger !

 

Deux espèces d’oiseaux s’adaptent-elles à l’enfer urbain ? Aussitôt, ils vont propager d’hypothétiques maladies, souillés les immeubles, empester l’environnement pollué, bruyant, abrutissant des mégapoles de béton, de verre et d’acier.

Nous vivons une époque contre Nature, une époque funeste où l’arriération, le préjugé idiot, l’absence de toute compassion caractérisent les foules décérébrées.

 

Oui, l’animal non-humain nous menace gravement. Oui, mais uniquement par sa disparition et la névrose collective que génère cette perte de contact avec le vivant, la Nature.

Avec cela, l’époque aime la bonne conscience formatée, l’humanitaire officiel, le prêt-à-penser du jour.

A côté de ces bons gros engagements grégaires, il y a d’immenses friches morales.

Le rapport à l’animal est un sujet tabou chez nos belles âmes médiatiques.

Remarquez que ce relativisme moral, confinant au nihilisme de toute valeur éthique, s’étend souvent aux humains eux-mêmes. Ainsi, vous entendrez des paresseux de la conscience se consoler des violations des droits de l’homme ailleurs sur la planète, des excisions, des arrestations arbitraires, des assassinats d’Etat, « puisque cela  participe de leurs cultures »  !

 

Oui, ce que l’homme fait à l’animal ou tolère à son encontre finit toujours par l’atteindre.

Alors, vous pouvez avoir peur !"

Gérard  CONDORCET

CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE  

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 16:17
Pour ceux qui croient à la communication non verbale avec leurs animaux...
Pour ceux qui croient que les êtres vivants ont une âme qui transcende l'espace et le temps...
Pour ceux qui croient aux forces de l'Esprit, tout simplement...
A Ishtar qui a passé chaque instant de sa vie ici-bas à nous garder et nous protéger et qui sera toujours à mes côtés.

Ishtar la Veilleuse...

 

LES ANIMAUX ET L'AU-DELA

Présentation de l'éditeur
Kim Sheridan a grandi avec des animaux qui ont été ses fidèles compagnons. Chaque fois qu'elle a dû faire face à la mort d'un animal bien-aimé, les mêmes questions ont surgi, accompagnant la douleur, questions auxquelles elle ne pouvait répondre. Puis, des choses mystérieuses qu'elle ne pouvait expliquer ont commencé à se produire, l'amenant dans un voyage incroyable pour découvrir la vérité. Avec ses propres expériences extraordinaires, elle a compilé les histoires vraies, réconfortantes et significatives de personnes ordinaires provenant des quatre coins du monde. Elle a découvert l'évidence irrésistible qui a effacé pour toujours ses propres doutes au sujet d'une vie après la mort pour les animaux

Biographie de l'auteur
Kim Sheridan est une experte de la vie après la mort chez les animaux extrêmement respectée et recherchée. Elle est une conférencière acclamée et dirige des ateliers pour fournir du soutien à ceux dont les compagnons animaux bien-aimés ont trépassé. Invitée populaire à la radio et à la télévision, elle est aussi la fondatrice du Compassion Circle, dont la mission est d'étendre le cercle de compassion à tous les êtres. Elle habite la Californie du Sud avec son époux et leur famille d'animaux bien-aimés (y compris la petite “Kristin Sheridan”, qui apparaît ici sur l'épaule de Kim).
Site Web : www.AnimalsAndTheAfterlife.com
 (536 pages)
CHEZ AMAZON.FR
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 08:14

De : "Jean Pierre Bucherie" <jp.bucherie@wanadoo.fr>
Date : 26 juin 2009 12:34:33 HAEC
À : <
medecines_douces@yahoogroupes.fr>


Des animaux bons pour la santé

Ils nous stimulent, nous apaisent, nous consolent chaque jour, mais ils peuvent aussi être des auxiliaires étonnants pour
les thérapeutes, les éducateurs spécialisés, les gérontologues et même les médecins. La preuve pour ceux qui en douteraient encore que ces animaux nous sont indispensables !

Boris Levinson, psychanalyste, découvre par hasard lors d'une consultation avec un enfant autiste une interaction qui semblait impossible entre son chien
et son petit patient. De séance en séance, l'enfant muré joue avec le chien, lui parle et accapare son attention et son affection, mais petit à petit,
le médecin par l'intermédiaire du chien récupère l'attention de l'enfant : la zoothérapie était née, une discipline qui utilise l'animal familier sélectionné
et éduqué par un professionnel de la santé comme médiateur au cours d'une thérapie.

Chacun dans son rôle

- Le chien, très polyvalent sera parfait pour les jeunes en difficulté sociale, les handicapés mentaux, les anxieux, les dépressifs, mais aussi les gens âgés.

- Le chat, moins facilement manipulable, apaisera en s'endormant sur les genoux avec des caresses qui feront baisser le rythme cardiaque et la tension artérielle.

- L'âne, plus rustique et résistant, supportera bien les enfants et en particulier les petits handicapés mentaux grâce à son calme et sa docilité.

- Le poney permettra aux handicapés physiques de s'épanouir. Attelé, on en confiera la conduite à des enfants qui se sentiront responsabilisés et valorisés.

- Le cheval de trait, impressionnant par son gabarit, sera utilisé avec des personnes agressives ou à fort tempérament qui trouveront du répondant.

- La chèvre, familière, curieuse et rigolote fonctionne bien avec les jeunes autistes et trisomiques.

- Enfin, la fourrure du lapin et du cochon d'Inde est intéressante pour le toucher. Leur petite taille sécurise et permet un contact au calme, le lapin pouvant faire ressurgir des souvenirs campagnards chez les personnes âgées.

En milieu carcéral

Dans un centre de détention au Québec la pratique de la zoothérapie a montré que la présence d'animaux permettait aux détenus de laisser tomber leurs défenses
dans un milieu où les luttes de pouvoir n'offrent aucune possibilité d'exprimer ses émotions. Accorder son attention à une petite créature vivante sous-entend que la vie humaine mérite, elle aussi, d'être respectée et maintenue. Au cours de cette expérience, on a constaté une nette diminution de l'agressivité entre les détenus et une amélioration des échanges avec le personnel au cours des séances.

 
Un nez qui peut sauver

Le dépistage du cancer du poumon est onéreux et n'est efficace qu'en phase terminale. Un test basé sur l'analyse de la respiration qui dépiste également le cancer du sein est en cours mais a un sérieux compétiteur : le chien. La nouvelle étude du docteur Michael McCulloch de la Pine Street Foundation à San Anselmo en Californie et de son collègue polonais Tadeusz Jezierski de l'Académie des Sciences en Pologne est la première à tester des chiens en leur
faisant renifler l'haleine des patients. Cinq chiens ont suivi une formation de trois semaines afin de reconnaître l'odeur du cancer du sein et du cancer des poumons. Dans le cadre du test, 86 personnes souffrant d'un cancer (dont 55 du cancer des poumons et 31 du cancer du sein), et 83 personnes en bonne santé ont été suivies. Le cancer des patients avait été diagnostiqué grâce aux techniques classiques telles la biopsie, la mammographie ou le scanner.
Aucun n'avait suivi une chimiothérapie. Les chiens ont alors reniflé l'haleine des patients qui avait été capturée dans un tube. Dans respectivement 88% et 97 % des cas, les chiens ont correctement 'diagnostiqué' le cancer. Les chiens avaient de meilleurs scores lorsqu'il s'agissait de détecter un cancer au premier stade.

La vessie

Pour David Neal, chirurgien et cancérologue de l'université de Cambridge, spécialiste de la vessie et de la prostate, il est possible que les chiens, dotés d'un odorat 10 à 100 000 fois plus puissant que celui d'un être humain, sentent 'l'odeur du cancer', les personnes malades sécrétant un taux anormal de protéines dans leur urine. Six chiens, entraînés, devaient identifier, parmi sept échantillons d'urine, le seul correspondant à un cancer de la vessie.
Au cours de 54 essais, les chiens ont correctement sélectionné l'échantillon dans 41 % des cas, soit un taux de succès trois fois supérieur au simple hasard (14 % de réussite). C'est un résultat 'hautement significatif', souligne Tim Cole, professeur en statistiques médicales de l'Imperial College, à Londres.

La peau

En 1989, une Anglaise, venue pour l'ablation d'un grain de beauté, a signalé que son chien le reniflait constamment, tout en ne prêtant aucune attention aux autres de ses grains de beauté, lorsqu'elle était en pantalon. Un jour, alors qu'elle était en short, son chien avait essayé de mordre ledit grain de beauté. Lequel s'est avéré être un mélanome malin, qui a ainsi pu être diagnostiqué à temps. En 2001, deux autres médecins britanniques ont signalé un autre cas : un homme qui souffrait depuis 18 ans d'un eczéma sur l'une de ses jambes a remarqué que son labrador s'était soudainement mis à le renifler constamment. Le patient souffrait en fait d'un cancer de la peau. Une fois la tumeur retirée, le chien s'est désintéressé de la jambe de son maître. De nombreuses anecdotes similaires ont été signalées depuis, mais l'étude de l'équipe de l'hôpital d'Amersham est le premier test scientifique rigoureux sur le sujet. Et, pour les différents experts consultés à la suite de ces résultats, s'il est peu probable que les chiens deviennent des éléments essentiels dans la lutte contre le cancer, les résultats de l'étude britannique sont néanmoins prometteurs.

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Je bouquine…

Ces animaux qui nous guérissent, de Philippe de Wailly, Éditions du Serpent à Plumes.

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Véronique Ozanne
22/06/2009
Côté santé, juin 2009 ; Source : Le Monde / AFP et AP
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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 04:57

L'association ADEO ANIMALIS organise comme chaque année une journée Associations de Protection Animale.
La FLAC y sera présente avec le CLAN en ce qui concerne la lutte anti corrida.
L'association SOS Lévriers y sera également présente pour les galgos et autres lévriers espagnols.

http://www.adeoanimalis.com/

Pour toute info, contacter
Ariane AUBET, secrétaire d'ADEO ANIMALIS  04 90 86 90 57
ou Monique Baumet, membre du bureau, 04 90 22 45 76.


Lorsque Sacarina était en fuite dans le Vaucluse, nous y sommes allées avec Kathi, la présidente de SOS Lévriers. J'ai rencontré Monique en distribuant des affiches dans Chateauneuf du Pape. Nous avons de suite sympathisé. Monique a acepté d'être notre relais et a alerté Roland, du chenil de Sorgues. Elle m'a dit : "ne vous inquiétez pas, si Roland s'y met, nous allons l'attraper."  Cela faisait quatre mois que nous étions sans aucun signe d'elle...  Plusieurs personnes de l'asso se sont mobilisées autour de Monique et Roland. La chance aidant, oui, ils ont réalisé ce petit miracle d'arriver à pister une galga redevenue complètement sauvage et ils ont posé la cage à l'endroit où on l'avait aperçue plusieurs fois. Affamée, elle est entrée dans la cage... maintenant, elle est ici, elle a repris confiance en elle et dans la vie. Les premiers jours, dès que j'approchais elle se recroquevillait de peur et se mettait à trembler, son coeur s'emballait... elle faisait une poussée de fièvre. J'ai constaté plus tard, quand j'ai pu la toucher sans la traumatiser, qu'elle avait des cicatrices de brûlures de cigare sur les cuisses ! On ne saura jamais par où l'Espagne l'a fait passer !

Merci encore à Ariane et à son équipe... Avec une pensée toute spéciale à Monique et Roland qui ont été les anges protecteurs de la sauvageonne !


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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 09:49

 

Ils sont l'objet de trop d'abus partout, pas seulement en Espagne ! 

Ne rêvons pas leur vie ! Aidons-les à avoir la vie rêvée !

Une charte est née...
Un pas vient d'être franchi pour une éthique commune respectée...

Un long chemin reste à faire vers la reconnaissance par l'Europe des galgos et autres lévriers espagnols comme animaux domestiques. Beaucoup d'associations y ont déjà oeuvré, mais de manière trop isolée.

Ce sera le premier objectif des concepteurs rédacteurs de la CHARTE GALGOS ETHIQUE EUROPE que vous découvrirez sur
http://galgos-ethique-europe.over-blog.org 

Avec une pensée reconnaissante à tous ceux qui, épris d'éthique et réalisant le bien-fondé de sa nécessité pour la cause des galgos, viendront rejoindre cette mouvance bientôt pour l'enrichir et participer aux différents projets !

  
La partie n'est pas gagnée mais nous allons la mener en toute transparence, de manière totalement désintéressée, sans omerta, sans lutte de pouvoir personnel, sans lucre, dans l'esprit qui nous anime, LN et moi, depuis août 2007, début de nos blogs et sites partenaires, date à laquelle nous avons conçu et co-écrit la Charte Unanimus. C'est ce même esprit qui anime lnotre amie Fabienne, secrétaire de l'association Galgos Ethique Europe. Nous engageons  ensemble à le continuer dans le respect et l'intégrité.




MERCI DE FAIRE CIRCULER L'INFO SUR VOS BLOGS ET SITES
en mettant le lien correspondant.
http:/galgos-ethique-europe.over-blog.org
Nous contacter pour signer la charte : galgos-ethique-europe@orange.fr
Merci d'avance.

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  • : Unanimus, une Âme, un Choeur pour les Animaux
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 juste raz le bol des atrocités et de la lâcheté ! Basta !
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