Reçu de Chantal et Linda :
Objet : SOS : alerte pour la SPA de charente - alertez le maire et prenez leur des chiens SVP
Merci de faire circuler, envoyer un SOS au conseil général de la Charente
contact@cg16.fr
le maire de la commune de mornac ou se trouve le refuge. Il est aussi député http://www.jacques-persyn.fr
nous n'obtenons aucune réponse ..... merci de nous aider en envoyant des mails pour savoir ce que les pouvoirs publics de la charente compte faire pour les animaux ... Dans " la charente libre", il y a une rubrique avis des lecteurs, on peut laisser un message.
Ce SOS pour le refuge de Mornac ne peut rester sans réponse. Le devoir d'un élu est d'abord et avant tout de prendre en compte la détresse des êtres vivants, fussent-ils humains ou animaux. Les lois européennes de protection animale ne peuvent rester lettre vaine sur le sol français dans les faits . Les animaux n'ont que trop subi l'inconséquence des humains. Je vous prie, ainsi que tous les signataires de la Charte pour la Vie Unanimus, de vous pencher sur le sort des animaux du refuge de Mornac en aidant ses responsables à organiser des actions de sensibilisation et d'adoptions et en leur accordant rapidement des subventions à même d'assurer le bien-être de leurs animaux.
J'invite le Maire de Mornac et des autres communes à se joindre aux communes de France qui ont accepté d'être villes amies des animaux et anticorrida et à envisager la création d'une commission municipale de protection animale pour que cessent un jour les naissances sans contrôle, les abandons et les maltraitances animales, tous abus qui s'ils étaient sévèrement punis rapporteraient à ces municipalités et à nos caisses publiques moultes deniers.
Dans l'espoir que notre requête urgente retiendra votre attention,
Sincèrement,
Les co-signataires de la Charte Unanimus
J.Pellegrin Oldenbourg
Mouans-Sartoux,
1ère ville de France amie des animaux et anticorrida
http://www.unanimus.fr/charte.htm
SUPPLIQUE
Je m'appelle Titi, enfin "elle" m'appelle Titi. Voilà un an que je suis là. Ils disent que je suis un "bâtard", "croisé griffon", enfin "on ne sait pas trop" ce que je suis.
Ma vie est rythmée par le son des gamelles, le nettoyage des boxes, les visites des bénévoles et des autres humains qui viennent parfois nous voir. Certains passent devant mon box, ils me voient mais ne me regardent pas vraiment. D'autres me jettent un coup d'oeil triste et il détournent vite leur regard. Parfois, miracle, ils demandent des renseignements sur moi. Mais ils passent et je reste là, derrière ces barreaux, à regarder l'espoir s'en aller. Suis-je trop vieux ? Pas assez petit ? Pas assez beau ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je reste ici pendant que je vois la cage juste à côté s'ouvrir et mon copain Nino le caniche partir !…
Aujourd'hui il fait beau, alors je colle mon dos aux barreaux pour mieux profiter de la chaleur réconfortante du soleil. "Elle" se demande à quoi je pense. Est-ce que je rêve à ma vie d'avant, quand j'avais un maître auquel j'étais fidèle, qui disait de moi que j'étais un "bon chien", ce temps là où j'avais même un coin douillet pour dormir, de l'attention et surtout des caresses ? Bien sûr que je rêve à cette vie là, quand je ne passe pas mes nuits à sangloter sur le bon temps du passé. Vous ne saviez pas que les chiens savent sangloter ?
Que s'est-il passé entre ma vie d'avant et ma cage d'aujourd'hui ? Je ne sais pas pourquoi je me suis retrouvé ici. Je crois que seul le temps a fui. Est-ce de ma faute si j'ai vieilli ? Ai-je donné moins d'amour ? Ai-je été moins fidèle ?
Je partage mon box avec une femelle shar-peï qui est là depuis déjà 5 ans, craintive, fatiguée, désespérée. Elle a été usée à faire des portées puis a été mise au rebut comme un objet inutile et encombrant. "Elle" la caresse et dit que cette petite mère mériterait vraiment une retraite heureuse, des maîtres aimants.
Certains de mes copains sont derrière les barreaux depuis 7ans ou plus. Depuis quelques temps, même des chiens de race, pourtant payés très cher, sont abandonnés par ces maîtres les mettent au refuge comme ils virent leur voiture à la casse.…
Si notre comportement pose parfois problème, c'est que notre maître ne nous considère plus comme un chien mais comme un jouet, pire, une arme. Difficile, lorsqu'on fait croire que nous sommes des monstres, de trouver notre place dans un foyer.
Monsieur le Député, Monsieur le Président du COnseil Général de Charente,
Nous sommes donc de plus en plus nombreux à mener une vie de reclus dans nos boxes dont nous ne sortons jamais. Même le personnel qui travaille au refuge connaît rarement notre passé. Nous sommes comme des ombres que tout le monde peut piétiner. De nous, qui en voudrait ?
Parfois, le temps passé à ne plus vivre dans une famille rend certains de nous moins propres, moins sociables, moins obéissants, plus craintifs ou parfois trop affectueux ou fougueux. Pourtant, nous ne connaissons ni la rancune, ni la colère ou la vengeance. Nous restons par nature affectueux, dévoués et fidèles. Pourtant, certains ont été battus, malmenés et ont besoin de reprendre confiance. Il arrive que mes compagnons d'infortune soient adoptés dans une famille qui les ramène quelques temps plus tard. …
Cependant avec un peu de rééducation, de patience et d'indulgence, nous redevenons les meilleurs des compagnons car nous, chiens issus des refuges, sommes reconnaissants à ceux qui nous offrent une seconde chance, un avenir meilleur. Rien n'est trop beau pour ceux qui font notre bonheur !…
En ce moment, ici au refuge de l'Angoumois, il y a beaucoup d'agitation.
Ils construisent un mur anti bruit qui coûtera plusieurs milliers d'euros. Il parait que quand nous exprimons notre infortune nous faisons trop de bruit. Ce mur va entraîner la destruction d'une partie du chenil. Que vont devenir les chiens qui s'y trouvent ?
Les hommes vont devoir trouver une solution…. la meilleure serait que beaucoup d'entre nous soient adoptés, pour éviter le pire. Alors, ne fermez pas les yeux, ne nous oubliez pas...... Sortez-nous de l'enfer avant que nous soyons euthanasiés !
TITI