Koïchiro Matsuura, le Directeur général de l’UNESCO, a lancé au sommet du G8 à Saint-Pétersbourg un appel. Il a demandé à la communauté internationale davantage de soutien pour combler le fossé financier afin que les pays en développement, en particulier ceux d’Afrique, puissent atteindre les objectifs de l’éducation de base.
Rappelons que plus de 100 millions d'enfants en âge de fréquenter le primaire en sont encore exclus. La plupart d'entre eux se trouvent en Afrique et 55% sont des filles. Dans le monde, près d'un adulte sur cinq – soit 771 millions, dont deux tiers de femmes – ne sait toujours ni lire ni écrire.
L'alphabétisation et l'apprentissage tout au long de la vie sont donc également cruciaux. Des adultes alphabétisés gagnent mieux leur vie, ont des familles en meilleure santé et plus réduites ; ils se préoccupent aussi davantage d'envoyer leurs enfants, en particulier les filles, à l'école.
Mon intervention sur le blog aujourd'hui 6 Octobre 2007
"L'Unesco demande depuis longtemps, mais que font les pays en réponse à l'urgence ? Je connais bien l'Egypte, l'école a progressé mais les désastres sanitaires aussi, la situation sanitaire et sociale est déplorable. J'avais adressé un sos à M. Christian Leffler en 2005, dr Moyen Orient Egypte Maghreb de la Com Européenne. Les enfants indigents soumis aussi à de graves pressions extrêmistes deviennent des tortionnaires sur les plus faibles que sont les animaux. La pauvreté, le manque d'éducation, la religion mal comprise sont un cercle vicieux et les animaux en paient aussi le tribut extrême, la souffrance gratuite, les tortures et au bout la mort dans des conditions qui aggravent encore les problèmes sanitaires (ils sont jetés dans les canaux où se baignent les enfants ou agonisent dans les rues sous des nuées de mouches et de vers... sont manipulés, bref...). EN Egypte, les chiens et chats errants sont empoisonnés à la strychnine ou tués par balles diffusantes et agonisent dans les rues sous les yeux des enfants qui subissent des traumas graves tout en étant obligés de feindre l'indifférence de bon aloi... Il faut des lois internationales de protection de l'enfance mais également de l'animal. Une nation qui protège les animaux, en contrôle les naissances et le bien-être est une nation qui empêche ses enfants de souffrir et de devenir des tortionnaires. Cet aspect là en général on ne veut pas en parler..."
Lorsque les parents et les politiques comprendront que lutter pour la protection des animaux c'est aussi lutter pour la protection de l'enfance, nos communautés seront prêtes à faire un grand bond en avant... Apprendre à un enfant à respecter un animal, c'est lui apprendre les fondements de l'humanité, l'amour et le respect.
Il faudrait que l'Unesco aide également financièrement des associations de protection des animaux dans les pays en voie de développement qui oeuvrent chaque jour dans des conditions extrêmes de stress et de manque d'argent. Femmes, enfants, animaux, tout est lié. Merci à mon amie égyptienne, AMina Sarwat Abaza, de se battre au quotidien en Egypte avec son association SPARE, http://www.sparealife.org/
JPO