Message reçu de Deanna, présidente de APPA EQUIDES. Deanna est quotidiennement confrontée aux souffrances parfois extrêmes des équidés et autres animaux qu'elle recueille. Elle assume dans des conditions pécuniaires difficiles des situations extrêmement douloureuses. Les actions se perdent dans les oubliettes trop souvent et les tortionnaires s'en tirent à bon compte. Signez sa pétition. Même si elle s'arrête le 26 courant, continuez de signer. Merci. Soutenez Deanna dans ses actions, postez sur vos blogs, merci.
"Nous avons ici, dans le 65, entre autres, un "éleveur" de bovins ayant des bons records de mortalité
Pour la dernière, récente, on pensait y arriver enfin grâce au "défaut d'équarrissage" qui est un délit. Un délit sous-entend un passage au tribunal, forcément !
Je dis : BASTA !!!"
Deanna
Voici le texte de Deanna sur le site d'Appa Equides. Si la pétition s'arrête au 26 octobre, vous pouvez néanmoins continuer à la signer sur le site et écrire à vos députés par courrier postal.
http://www.appa-equides.org/
Le droit français considère l'animal domestique ou apprivoisé comme un « être sensible ». Sa vie et son intégrité physique sont donc protégées par la loi qui prévoit que toutes les atteintes qui pourraient y être portées seront sanctionnées par le prononcé de peines pouvant atteindre 2 ans d 'emprisonnement et 30 000 € d'amende.
Si chaque citoyen peut se féliciter de vivre dans une République qui protège les plus faibles, force est de constater que la protection juridique de l'animal reste une coquille vide si la Justice, chargée d’appliquer et de faire respecter le droit, faillit à sa mission.
Or, les associations de protection animale rencontrent dans la majorité des tribunaux des magistrats peu sensibilisés à la « question animale». Cela se traduit par:
- des plaintes pour mauvais traitements, actes de cruauté ou abandon d'animaux classées sans suite pour cause de surcharge judiciaire;
- des jugements de relaxe ou de condamnation à des peines symboliques, véritables incitations à la récidive.