Costa Rica, victoire sur l'art mortel

Excellente nouvelle... même si l'histoire n'est pas terminée... la compassion et les PA ont gagné ! Il y a quelques années, cette triste histoire serait tombée dans l'oubli. Aujourd'hui, avec internet, une petite souris seule dans son coin peut changer la face du monde lorsqu'elle s'unit aux autres. Continuons à nous mobiliser. L'art est trop souvent pris comme prétexte à l'assouvissement du sadisme humain.ruels. Le pire en est la corrida.

Je transmets le mail reçu ce jour de APPA EQUIDES

Victoire au sujet du chien mort dans une galerie d'art au Costa Rica         

Le 31/10/2007 

Premièrement il y a de quoi être satisfait par l'ampleur de la révolte des amis des animaux du monde entier suite à l'ignominie commise par ce pseudo-artiste du Costa Rica qui a laissé mourir de faim un pauvre chien dans une galerie d'art. La pétition a reçu plus de 176 000 signatures en seulement quelques jours et les organisateurs de la biennale ont reçu des milliers de courriers.
Deuxièmement l'association italienne OIPA nous annonce les premières retombées de ce mouvement de protestation : l'artiste présente ses excuses publiques et promet de ne plus jamais refaire un tel acte, il promet qu'il ne parlera plus de la mort de cet animal comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'art.Les organisateurs de la biennale, inquiets de cette mauvaise publicité, demande des explications à cet artiste et remetent en cause la légitimité de sa présence durant la biennale et
plusieurs associations de protection animale étudient un moyen de poursuite judiciaire contre cet homme.
Le vice président de la Commission Européenne, lui-même, a envoyé une lettre d'indignation aux médias, demandant entre autres que les portes de l'Europe restent closes à un tel homme.
Il est clair que l'on pourra parler vraiment de victoire le jour où cet homme sera jugé pour ce qu'il a fait et quand les organisateurs de la biennale refuseront sa participation.
Cependant, bien que le fait d'avoir laissé mourir de faim ce pauvre chien soit inacceptable, le geste de cet homme n'est que l'arbre qui cache la forêt. Puisqu'il semblerait qu'entre le moment où le chien a été capturé et placé dans la galerie d'art et le moment où il est décédé un seul jour se soit écoulé.
Ce qui veut donc dire que l'animal était déjà mourant et qu'il y aurait d'autres chiens dans cet état dans les rues du Costa Rica sans que personne n'y fasse rien.