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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 04:17
Reçu de Marie-José Durand Truchement, 32ème signataire de la charte Unanimus,

présidente du CLAN, Club des Amis des Animaux et de la Nature

http://www.amisdelanature.com/

http://ecologie-radicale.org/

"Je n'envisage pas un monde sans les animaux et je voudrais reprendre la citation de Galilée qui en son temps disait déjà :" Bien que la différence entre l'homme et les animaux soit énorme, il parait raisonnable d'affirmer qu'elle l'est un peu moins que la différence existant entre les hommes eux-mêmes."

Chacun de nous trouvera toujours dans la nature un sens à la vie, la paix et la sérénité… C’est le symbole de notre éternité ! "

L’EXPERIMENTATION ANIMALE …OU EN EST-ON ?

 
Sources L’USINE   NOUVELLE (Technologies et innovations)
  1. Est-il possible d’en finir avec l’expérimentation animale ?
En 2004, en France, selon les données du ministère, 2,3 millions d’animaux, dont 90% de rongeurs, mais également des primates, des chiens, des oiseaux, des poissons, ont été utilisés pour la recherche.
Ce nombre restant stable depuis 2001, on peut préciser que 21% des animaux ont été sacrifiés pour la biologie, 28% pour la médecine humaine et vétérinaire, 27% pour le contrôle des produits pharmaceutiques, 9% la toxicologie, et seulement  0,002% pour la cosmétologie.
 
Le règne animal a permis de nombreuses découvertes médicales, c’est indéniable.
 
Les français, d’après un sondage effectué en avril 2004, sont de plus en plus opposés à l’expérimentation animale : 75 % (même si 55 % estiment que les pratiques sont réglementées)
 
L’animal de laboratoire qui constitue un véritable marché mondial, évalué à 475 millions de dollards en 2000 est en progression de 8 à 10 %.
Des animaux transgéniques ont été conçus pour servir de modèles dans les recherches sur les maladies humaines
 
Le 1er juin 2007, le règlement européen REACH, sur les substances chimiques, est entré en application ; ce nouveau règlement accroîtra de 3 % le nombre d’animaux ces onze prochaines années
 
Espèces utilisées :
Sur 10,7 millions d’animaux utilisés en 2002, en Europe :
50,9% de souris, 21,5% de rats, 15,4% de reptiles et d’amphibiens, 5% d’oiseaux, 2,5% de lapins, 2% de porcs, 1,1% de chevaux, bœufs, etc…1% d’autres rongeurs (cobayes…) 0,3% de carnivores (non précisés), 0,1% de singes 0,2% autres.( source : commission européenne)
 
Des progrès, mais des limites
L’industrie concentre ses efforts sur des méthodes alternatives : BODY SHOP est le pionnier.
Acquis par l’Oréal en 2006, cette marque a construit sa réputation par son refus de l’expérimentation animale. L’Oréal a mis au point des tests substitutifs depuis 1980.
 
EN 2000, après des années de débat entre les défenseurs des animaux et les députés européens, l’UNION   EUROPEENNE a interdit les tests des produits finis et la commercialisation des cosmétiques testés sur les animaux.
 
3 formes d’expérimentation : IN VIVO les tests sont menés sur des organismes entiers et vivants
                                                 IN VITRO les tests sont menés sur des cellules ou des tissus d’organismes vivants, ou cultivés à des fins expérimentales.
                                                IN SILICO les données sont traitées par des systèmes informatiques (modélisation, outils statistiques) sans recours à l’expérimentation.
Hélas ces dernières formes d’expérimentation ne devraient être opérationnelles que dans cinq ou six ans. De plus elles nécessitent d’importantes bases de données obtenues à partir de nombreux tests effectués sur …..les animaux !!
 
 
 Cependant un changement de mentalité voit le jour….
 
«  Mais une troisième conception, celle de l’animal sensible est en train de gagner du terrain. Elle vise à prendre en compte la douleur, voire la souffrance des animaux, sans anthropomorphisme. C’est selon moi la plus sensée et la seule valable scientifiquement.
Cette évolution a été rendue possible grâce à une meilleure connaissance des mécanismes propres aux animaux. Et des ressemblances physiologiques comportementales, sexuelles avec l’homme, écrit Georges Chapoutier. C’est pour ces raisons qu’une catégorie juridique particulière doit être crée pour l’animal »
Georges Chapoutier est philosophe et directeur de recherche au CNRS.
 
Conclusion :
Cette chronique s’intitulait : EXPERIMENTATION L’IMPOSSIBE ENTENTE
Oui malgré ce titre peu optimiste je suis persuadée que nous sommes sur la voie d’un changement profond de la perception de l’animal « L’animal sensible doit remplacer l’animal objet »
Et puisque nous sommes dans le sujet de l’expérimentation animale pour améliorer notre santé et notre longévité je vais poser la question : est-il si nécessaire de vouloir allonger la vie indéfiniment ? Est-ce une perspective encourageante pour l’être humain de savoir qu’il va, peut-être, passer de nombreuses années, diminué, et menant un vie quasi végétative, maintenu en vie coûte que coûte !!! 
 
Et ne serait-il pas plus raisonnable de lutter contre l’apparition de nouvelles maladies créées par un mode de vie malsain, le stress de la vie moderne, les produits chimiques, la pollution….
Pourquoi s’attaquer aux conséquences avant de s’attaquer aux causes ?
MJDT
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