Contre l'invasion des monstres à face humaine. Violence = enfant en danger.
Reçu du Dr. Jean-Paul RICHIER :
« Après une temporada 2008 mitigée, le maire de Bayonne évoque la possibilité dorganiser une féria pendant les fêtes de Bayonne pour redresser la barre. »
Jean Grenet et Olivier Baratchart avouent une fois de plus ce qu'anticorridas (et tauromaniaques) savent parfaitement, mais qu'il faut répéter encore et encore aux médias et au public. Pour que des corridas puissent être rentables, il faut (sans forcément suffire) qu'elles s'inscrivent dans une féria, comme pour les autres arènes de 1ère catégorie. C'est la féria qui rentabilise, pas les corridas. Merci à la mairie de Bayonne de nous illustrer avec autant de constance que le sempiternel argument économique mis en avant par les taurins est un contresens.
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«Une fréquentation (56 000 spectateurs) en baisse, un déficit (247 000 euros) à la hausse. La saison tauromachique 2007 n'a pas été à la hauteur des espérances. Sur le banc des accusés : un pouvoir d'achat en berne et une fuite en avant des tarifs pratiqués par les éleveurs et les toreros. Mais aussi une spécificité bayonnaise : « Bayonne est la seule ville taurine de France à ne pas avoir de feria » explique Olivier Baratchart, directeur des arènes. Résultat : plutôt que de s'abonner à plusieurs corridas concentrées sur quelques jours, les aficionados en choisissent une ou deux dans une temporada qui s'étend sur un mois et demi. Et pendant les Fêtes de Bayonne les arènes sont seulement à moitié pleines, alors que plusieurs dizaines de milliers de personnes arpentent les rues de la ville. » [NB ; les fêtes de Bayonne, fin juillet-début août, ne comprennent "que" 2 corridas, 1 à pied et 1 à cheval]