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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 16:55


Merci à Jean pour cette supplique contre les enfants toortionnaires que le mundillo corridesque porte au pinacle dans des accents métaphysiques tristement abominables ! Où sont donc à ces moments-là les associations de protection de l'enfance ? Suffit-il d'aduler un enfant pour qu'il lui soit permis de devenir aussi cruel et froid que les "grands" ? Très beau texte où la compassion efface l'incompréhension... Devant la mort, regrets et remords, colère et révolte sont désespérément inutiles, tout est joué, rien ne peut être rattrapé.
Puissent beaucoup de mères qui sont fières de leur enfant futur torero lisent attentivement...
Que penseraient-elles à la place de   cette 

Quel homme politique responsable et humain interdira l'horreur de ces écoles de tuerimachie pour bambins où le veau n'est qu'un instrument suppliant qui rencontre dans le coeur sourd d'un enfant  un autre instrument tranchant ?



REQUIEM POUR PETIT DIEU

Olé !....petit dieu….

Te voilà allongé sur le sable que ton sang

Abreuve peu à peu en une flaque visqueuse

Quatre cents kilos de muscles enrobés de fierté

Ont eu raison de toi, orgueil démesuré

Tes entrailles ont cédé, désormais c’est trop tard

La corne a supplanté ton épée, ton poignard

Tu vas mourir si tôt, avant d’avoir vécu

Sans avoir eu le temps d’affiner ton salut.

  

Regarde cet homme là-bas, laid et triste, gros et gras

Epongeant avec peine un front rouge et perlé

Où suinte l’anisette qu’il a bue à ton sort

Nullement affligé comblé par ton trépas

Tu croyais l’étonner, mais c’est toi qui as tort

  

Regarde cette femme à demi effondrée

Nul ne peut dire si son cri de pâmée

Exprimait l’effroi ou l’intime jouissance

Au vu de ta blessure gonflée par ta souffrance

Volupté du point G que ta douleur procure

Ta vie brisée et ta jeunesse perdue, elle n’a cure

  

Regarde ces notables faussement désolés,

Elites de pacotille aux effets de strass

Ta gloire naissante leur offrait un bonus

Remplissant leur cassette, en voulant toujours plus

Se moquant de tes rêves gangrenés par l’argent

Miroir aux alouettes que tu payes de ton sang

  

Regarde ton ami aux yeux baignés de larmes

Lui t’aimait vraiment, bien plus que ta mère

Laquelle va revêtir son manteau de cimetière

Pour suivre ton cercueil qu’on a laqué de blanc

Comme le veut la coutume quand on perd un enfant

 

Ils t’attendent là-haut ces yeux noirs massacrés

Haie d’honneur silencieuse pour un tueur à gages

Tes habits de lumière à présent déchirés

N’ont plus cours au ciel que tu vas rencontrer

Ton avenir sacrifié à l’autel des usages

Valait pourtant bien mieux que de tourner la page

  

Adieu !  Petit dieu, j’aurais aimé t’aimer

Tu t’en vas bien trop vite pour te parler en frère

Te montrer le soleil, les sommets et la mer

Oublier tes pulsions, ta phobie, tes envies

Avancer tous les deux, n’admirer que la Vie

 
Jean Poignet  /  Mai  2007

 

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commentaires

L
Que finissent en Enfer, tes offenseurs pervers !
Répondre
U
<br /> <br /> Oui, perversion est le terme exact ! Lancer des enfants dans cet enfer pour que les adultes s'enrichissent et nous contemplons, ébaubis !<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Unanimus, une Âme, un Choeur pour les Animaux
  • : Contre l'invasion des monstres à face humaine. Violence = enfant en danger.
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  • Nada ! rien de particulier... 
 juste raz le bol des atrocités et de la lâcheté ! Basta !
 L'indifférence s'appelle complicité.
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