20 mars 2008
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Reçu de Marie-Rose
«Des atrocités ne sont pas moins des atrocités même si elles sont justifiées par la consommation humaine. Deux reportages diffusés dernièrement à Radio Canada nous amènent à nous poser des questions sur l'industrie de la viande. La majorité des gens condamnent les violences faites aux animaux, mais peu réagissent et notre passivité laisse le champ libre à beaucoup d'abus. Si on analyse le moindrement la situation qui prévaut dans cette production, il y a là un illogisme flagrant entre nos exigences alimentaires et ce qui est offert sur le marché. Nous sommes de plus en plus conscients du lien entre les aliments et la santé. Nous voulons des légumes, des céréales, des légumineuses cultivés sans pesticides, sans engrais chimiques, sans OGM. Par contre, lorsqu'il s'agit de la consommation animale, nos comportements d'achat et de consommation sont surprenants. Combien d'entre nous se soucient de savoir comment est produite et ce que contient la viande qu'ils achètent...
... Est-ce bien moralement acceptable de se nourrir d'animaux qui sont maintenus dans des conditions d'élevage intensif effrayantes, mutilés de diverses manières sans produit antidouleur, traités comme des objets pour finir dans la souffrance et la violence? Est-ce sain de manger de la viande qui contient probablement une panoplie de résidus de médicaments vétérinaires: hormones, vaccins, antibiotiques et tranquillisants?
Notre conscience humaine et notre désir d'une bonne alimentation nous amènent à condamner les pratiques actuelles...
Notre conscience humaine et notre désir d'une bonne alimentation nous amènent à condamner les pratiques actuelles...
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