Grande manifestation anti corrida pacifique à RIEUMES samedi prochain. Organisée par l'ARAC soutenue par la FLAC.
http://www.flac-anticorrida.org/manifestation/Rieumes_manif_2009.pdf "NON AU SUPPLICE DES TAUREAUX
AU NOM DE L'ART ET DE LA CULTURE !"
Rendez-vous devant la mairie à 16 h.
Il est encore temps d'adresser vos courriers à la Mairesse de Rieumes pour que ces abominations cessent !
Mes petits coups de gueule au nom des signataires de la Charte Unanimus !
rieumes.info@ville-rieumes.fr
Au Maire et aux Conseillers Municipaux :
Messieurs,
> > > >
> > > > Apprenant que cette année encore Rieumes va être la ville de
> > > > "spectacles" sanglants, je vous adresse cette supplique au nom de tous
> > > > les signataires de
> > > > Charte Unanimus : http://www.unanimus.fr/charte.htm dont plusieurs
> > > > présidents d'associations
> > > > Charte Galgos Ethique Europe : http://www.galgos-ethique-europe.eu
> > > > qui lance des actions
> > > > européennes contre les tortures des animaux espagnols, taureaux et
> > > > lévriers en particulier. Plusieurs associations européennes
> > > > signataires sont en train de se regrouper pour s'élever contre le
> > > > principe de TORTURE ET DE ZOOSADISME QUE VOUS PRONEZ !
> > > >
> > > > Nous sommes au 21ème siècle. Il est temps d'évoluer. J'ai moi-même
> > > > subi le traumatisme de la corrida enfant. Nous mettons sur pied une
> > > > commission européenne pour obtenir de la France que l'Etat assume,
> > > > avec les villes et les organisateurs de corrida, les dédommagements
> > > > des enfants et des personnes traumatisées et que ces villes installent
> > > > à l'entrée et à la sortie des corridas une cellule de soutien
> > > > psychologique. Soyez assurés que nous mettrons tout en oeuvre pour que
> > > > cette commission réussisse sa mission pour que les organisateurs et
> > > > promoteurs de séances de torture indignes d'une nation évoluée et
> > > > mettant l'équilibre des enfants en danger assument enfin leurs
> > > > responsabilités.
> > > >
> > > > Avec notre profond regret, pour les signataires de nos chartes,
A la mairesse de Rieumes en particulier :
Madame le Maire,
La Présidente de la FLAC, Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas, Madame Marcoux, m'informe de votre qualité d'enseignante. Je souhaite donc revenir vers vous en complément du courrier ci-dessous.
Auriez-vous accepté dans vos écoles de faire la promotion de la souffrance d'un animal qui n'a pour se défendre contre les hurlements d'une foule en délire, un soleil aveuglant et des instruments de torture que sa peur et ses beuglements ? Auriez-vous accepté que votre chien ou votre chat soit traité de la même manière, une pique dans le dos pour briser les vertèbres qui lui permettent de garder la tête droite et fière ? Avez-vous vu des enfants apprendre à torturer un veau sans défense à l'arme blanche dans les écoles de torturomachie pour têtes blondes et brunes ? Auriez-vous aimé que vos enfants et vos petits-enfants deviennent les promoteurs de ce zoosadisme indigne d'une Humanité évoluée ? Est-ce cette vision de l'homme prédateur tortureur que vous leur auriez enseignée ?
J'ai entendu un taureau hurler sa douleur, j'ai vu son sang jaillir, j'ai vu des êtres les yeux injectés d'avidité jouissive qui n'avaient plus d'humain que l'apparence se dresser à la vue de sa souffrance, trépigner, s'exciter, applaudir ! J'ai hurlé ma révolte, j'ai souffert car je me suis senti violée dans mon humanité naissante. Tous les principes que l'on m'avait appris à l'école de respect du Vivant, d'amour, de service à l'autre, qu'il soit enfant, adulte, animal, tout ceci soudain s'est écroulé ! J'ai réalisé que les adultes, les professeurs de mon enfance s'étaient joué de moi, m'avaient trahie, que le monde qu'ils avaient construit n'était que tromperie où la lâcheté n'avait d'égale que la cruauté, où les tortionnaires étaient adulés et les animaux sacrifiés à la jouissance de l'homme attardé ! Quarante ans après, en y repensant, j'en ai encore les larmes aux yeux, je me revois invectivant la foule, tenter de lui faire réaliser l'atrocité que tous commettaient. Je me revois, horrifiée, parcourant les "couloirs" des arènes d'Arles en pleurant et en hurlant ma révolte devant ce simulacre d'humanité ! Jamais plus je n'ai retrouvé l'espoir en l'Humanité que mes maîtres d'école m'avaient enseigné !
Je me battrai désormais jusqu'à mes dernières forces pour que des enfants et des adultes qui ont, comme moi, subi ce viol de leur humanité aient un jour le droit d'être reconnus et dédommagés par l'Etat, les villes et les organismes organisateurs de corrida, comme le sont maintenant les victimes d'attentats.
Avec mon profond regret,
JPO
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