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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 17:19
transmis de Montpellier . SVP PAS D'EUTHANASIES MASSIVES... PENDANT QU'ON LIT LA LETTRE DE GUY MOCQUET... CES EUTHANASIES FONT ETRANGEMENT PENSER AUX EXTERMINATIONS NAZIES !!! JUSTE UNE QUESTION D'ESPECES... MAIS L'ESPECE, QU'EST-CE ??????????????? Où allons-nous nous arrêter ???????
 
Sujet : Tr : Chiens dits dangereux
 
CA CHAUFFE !!!
 
A DIFFUSER SANS MODERATION
 
NOUS SOMMES PRETS A FERMER TOUS LES REFUGES
 
Annie benezech
  
-------Message original-------
 
 
Madame, Messieurs, Responsable de Services au Ministère de l' Intérieur,
 
Je vous ai adressé, une lettre datée du 25 Mars co-signée par MME LANTY,
présidente de la SPA Nationale, ainsi qu' un mail le 25 Septembre 2007,
Concernant les difficultés d'application de la loi du 6 janvier 1999 sur les
 
Chiens dits dangereux. Ces deux courriers sont restés sans réponse (ci-joint copie des différentes correspondances).
 
Dimanche 30 Septembre, Mme La Ministre de l'Intérieur, a fait une déclaration concernant plusieurs mesures qui doivent être prises suite aux accidents de morsure survenus et qui ont été largement médiatisés.
 
Certaines d'entres elles sont intéressantes et mérites d'être approfondies comme la formation des propriétaires et leur suivi.
 
Cependant l'idée de stigmatiser des races ou des croisements a déclenché une panique dans la population et a entraîné un abandon massif de gros chiens dans nos refuges.
 
J' ACCUSE le Ministère de l' Intérieur de vouloir euthanasier des dizaines de milliers de chiens nés après la loi de 1999 pour rien et de plus; c'est inapplicable, inefficace et cela va entraîner un commerce parallèle qui existe déjà pour ceux qui ne respectent pas les lois existantes.
 
Viendrez-vous chercher ces chiens, déclarés, chez les particuliers ?
 
Vous-servirez-vous des fichiers des Mairies pour trouver les propriétaires et les chiens ?
 
Arrêterez-vous les propriétaires de ces chiens dans la rue ?
 
Qui va euthanasier ces chiens ?
 
Comment stopperez-vous ces croisements puisque sur le territoire français les chiens de deuxième catégorie ne sont pas stérilisés ?
 
Je vous rappelle que seul le concept d'inscription au LOFdifférencie ces chiens et vous allez prendre la décision de les tuer, non parce qu'ils sont dangereux dans leurs attitudes mais seulement parce qu'ils n'ont pas de papier !!!
 
La seule solution pour diminuer le nombre de ces croisements de chiens, qui je vous le rappelle, ne posent pas de problème particulier, sauf pour les gens qui les utilisent pour en faire une arme, est de les stériliser, de faciliter la déclaration en mairie et de donner aux refuges la possibilité de les faire adopter à condition bien sûr que ce soit en conformité avec la loi et que les adoptants les déclarent en Mairie.
 
JE VOUS DEMANDE DE COMMUNIQUER A LA POPULATION LES STATISTIQUES DE MORSURES PAR RACES OU CROISEMENTS DE CHIENS;
 
ARRETEZ LES EFFETS D'ANNONCES ET TRAVAILLONS TOUS ENSEMBLE SUR DES MESURES INTELLIGENTES QUI PRENNENT EN COMPTE DES CRITERES
OBJECTIFS.
 
Il est inacceptable que le Ministère de l'Interieur  fasse du délit de sales gueules sur ces croisements, cela ne trompe personne.
 
NOUS REFUSERONS TOUTES MESURES DESCRIMINATOIRES QUI POUR NOUS SERONT INACCEPTABLES.
 
DONNONS LES MOYENS HUMAINS ET FINANCIERS D'APPLIQUER DEJA LES LOIS
EXISTANTES EN RENFORCANT LES FORMATIONS ET LE SUIVI DES PROPRIETAIRES DE GROS CHIENS.
 
 
JE VOUS ATTENDS, nous sommes sur le terrain et nous savons de quoi nous parlons. Nous travaillons en étroite collaboration avec la Direction des Services Vétérinaires, le Parquet, la police, les Vétérinaires, Venez vous rendre compte par vous-même.
 
J'ai demandé à Monsieur Le Préfet une réunion en urgence qui aura lieu le 25 Septembre à 10 H.
 
Copie de ce mail sera envoyé à la Presse et aux associations de protection animale.
 
Cordialement
 
Annie benezech
présidente du refuge spa de l'agglomération de Montpellier
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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 06:37

J'ai déjà dit ce que je pensais, je ne m'étendrai pas, à part répéter que l'Etat a refusé de gérer sérieusement une situation d'ensemble depuis de longues années, qu'on laisse le zoosadisme fleurir comme une fleur empoisonnée en n'établissant pas le lien, pourtant évident entre toute la violence que l'on permet, inclus le zoosadisme légalisé de la corrida, et celle qu'on laisse s'installer en ne réglant pas les contrôles de naissance, les éleveurs étrangers, les camps d'entraînement, les combats de chiens dans les cités. 

Ayons aussi le courage de poser la question : pourquoi ces chiens existent-ils depuis longtemps (le rotweiller vivait au Moyen-Age) toujours existé - à part les races très nouvelles - et pourquoi l'homme en a-t-il toujours fait des alliés sans jamais penser à les exterminer comme nous allons le faire en quelques années ici, dans notre pays ? Pourquoi en deux décennies, la violence a-t-elle flambé chez les humains et les animaux ? Y a-t-il dans la nourriture des uns et des autres des substances chimiques qui génèrent la violence comme certaines entrainent des crises de nerfs, des délirium tremens, des dépressions ? L'homme choisit sa nourriture physique et psychique, le chien la subit. Pourquoi alors punir un chien qui n'est, après tout, qu'un meuble dans notre bonne société française qui se dit bien éclairée ? Plutôt que de contrôler ou soigner l'humain on euthanasie le meuble ! Bien, de mieux en mieux même ! Quoi qu'il en soit, les labos doivent se frotter les mains. J'aimerais bien savoir qui s'enrichit chaque année de toutes ces euthanasies dont le nombre ne fait qu'augmenter ? Le pire est : on va exterminer ici alors qu'ailleurs la demande ne fera qu'augmenter et un jour ou l'autre ces races qui ont autant le droit d'exister que l'homme réapparaitront.  Dans quelques années on aura honte d'avoir tué pour rien. Où toutes ces extrêmités vont-elles nous entraîner ? On ne génère pas une telle violence sans la prendre un jour en pleine figure, même si on ne veut pas le réaliser.

Document transmis par Christine Delfosse, présidente de l'association Kenzo le 22 Octobre 2007.
http://www.e-monsite.com/lavoixdekenzo1

DE LA PREVENTION SUR FOND DE REPRESSION MASSIVE
Vendredi 19 Octobre 2007
Article extrait de "La Semaine Vétérinaire"

"Prévention des morsures ou répression contre les délinquants, il est difficile de s’y retrouver dans le nouveau projet de loi sur les chiens dangereux. Le rôle du vétérinaire serait renforcé dans la politique de lutte contre les morsures, en contrepartie de l’instauration d’un nouveau corps d’ayants droit de la pharmacie, les dispensaires de soins dits “gratuits”.


Comme à l’accoutumée dans ce dossier et depuis plus de dix ans, c’est sur fond de crise essentiellement médiatique que le gouvernement se prépare à légiférer une énième fois sur le problème des morsures en France, ou plutôt sur la présence de types raciaux, c’est-à-dire finalement sur les chiens de première et deuxième catégories.

En 1998, le législateur avait habillé ses mesures coercitives par deux volets sur la moralisation du marché et la socialisation du chiot. Des approches laissées à l’abandon depuis dix ans. Aucun texte d’application n’a été publié depuis le 6 janvier 1999, hormis l’arrêté du 27 avril de la même année qui définit les critères morphologiques de la dangerosité d’un animal.

C’est dans ce contexte que le Premier ministre François Fillon, et la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, ont fait adopter en conseil des ministres, le 11 octobre dernier, le projet de loi « renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux ». Toute la problématique est dans le titre de ce texte. En effet, plusieurs mesures de prévention et de protection, qui ont recueilli un avis favorable de l’ensemble des organisations professionnelles de tout le secteur de l’animal de compagnie, viennent pondérer des mesures de répression sans précédent sur les types raciaux canins déjà mis à l’index depuis dix ans.

L’abattage de cent mille chiens pourrait avoir lieu d’ici à six mois
« La détention des chiens de la première catégorie mentionnée à l’article L.211-12 nés postérieurement au 7 janvier 2000 est interdite. » L’article 5 du projet de loi est sans ambiguïté, il rejoint plusieurs propositions de loi qui émanent uniquement des députés (à ce jour, les sénateurs optent davantage pour un travail de fond et de longue haleine sur la prévention des morsures).


Il s’agit de faire abattre, par les vétérinaires, tous les chiens de première catégorie et de moins de huit ans qui existent sur le territoire français. Les propriétaires de ces chiens, selon l’article 14, auront trois mois après la publication de la loi pour remettre leur animal à une fourrière dans le but de le faire euthanasier.

 
DISPENSAIRES DE SOINS « GRATUITS » COMME DES AYANTS DROIT DE LA PHARMACIE.
Le gouvernement, sous la pression des associations de protection animale, a intégré au texte un article 12 qui modifie l’article L5144-3 du Code de la santé publique : « Des dérogations peuvent également être accordées dans les mêmes conditions qu’à l’alinéa précédent pour l’acquisition, la détention, et l’utilisation des médicaments vétérinaires nécessaires à la réalisation des actes vétérinaires dispensés gratuitement dans l’enceinte des établissements visés au VI de l’article L214-6 du Code rural, c’est-à-dire les dispensaires de ces associations. Pour les organisations professionnelles vétérinaires (Ordre et Syndicat), cette OPA des dispensaires est considérée comme une attaque directe. En effet, rien ne justifie aujourd’hui une telle demande, la réglementation actuelle permet à tout vétérinaire salarié d’un dispensaire de se fournir auprès d’un ayant droit pour se procurer les médicaments nécessaires à la réalisation des soins pratiqués gratuitement au sein de sa structure. C’est la pratique du milieu hospitalier, il est donc étonnant de constater, une fois de plus, que le médicament vétérinaire est géré avec autant de légèreté."
Dans ces conditions, il est impensable que le gouvernement cherche à mettre en place des solutions efficaces dans le cadre de la prévention des morsures, mélangeant deux sujets de fond : la diminution des morsures en France, apparentée davantage à des accidents domestiques, et la lutte contre une certaine délinquance qui, depuis 1999, n’a plus de raison d’être. En effet, des chiens de première catégorie, il en existera toujours, car les croisements entre deux chiens de race ou non et n’appartenant pas aux deux catégories ciblées par l’Etat peuvent engendrer sans difficulté des chiens de première catégorie, selon l’arrêté de 1999. De surcroît, ces chiens ne peuvent être reconnus comme appartenant à cette première catégorie qu’après les dix ou douze premiers mois de leur vie, c’est-à-dire une fois socialisés et parfaitement intégrés dans la cellule familiale. Selon le chiffre avancé par la Direction générale de l’alimentation (DGAL), ce sont donc quelque cent mille drames qui vont suivre l’adoption de cette nouvelle loi, au sein de cent mille familles qui, pour la plupart, sont de bonne foi. Elles ont en effet respecté toutes les mesures de stérilisation et de déclaration pour que leur animal soit en conformité, au mieux, avec l’esprit de la loi. Le vétérinaire, malgré lui, jouera un rôle central dans cette tragédie.
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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 08:15

Je transmets le commentaire de Thibault sur http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com
http://unanimus.over-blog.com/categorie-10121649.html sur cette page du blog vous trouverez l'adresse mail de M. Zapatero. sur nos sites et nos blogs l'adresse des députés européens. Ecrivez svp. Merci. Joelle

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Une internaute d’ASW fait circuler une lettre-pétition en anglais très bien faite.
Une traduction en français pour nos chères autorités serait également utile, mais je fais circuler d’ores et déjà celle-ci parce que l’anglais est de rigueur pour la plupart des administrations de l’Union Européenne... et qu'étant donnée la situation, elles doivent en être les principales destinataires.
Lors de la manifestation du 7 octobre à Cadiz, l’information a circulé que les euthanasies avec cette émulsion paralysante (qui serait peut-être de la strychnine) sont monnaie courante en Espagne.
A partir du cas du refuge de Cadiz qui focalise l’attention et ne pourra pas résister à la pression, la mobilisation pourrait permettre de développer de meilleures pratiques dans tout le pays... et, il faut y croire : dans toute l'Europe.

Voici la lettre : à relayer et à diffuser le plus largement possible. Merci.

Animal Abuses in Puerto Real, Cadiz (Spain).

Dear Sirs,

We make reference to the recent arrests in Cádiz where about 2,000 people demonstrated against the abuse recently uncovered at the dog pound "El Refugio" in Puerto Real, Cadiz.

The protest was called by El Refugio, a well known animal rights association who first reported the abuse and which led to four arrests last week: the owner and manager of the centre, a vet and an employee. El Refugio said the cats and dogs housed were killed by a method which induces muscular paralysis, and a slow, agonising death by asphyxia.

One of the arrested is Simone Righi, who went last month to the beautiful town of Cadiz with his girlfriend Anna Fiori to attend an exhibition.
Simone and Anna brought with them their three dogs, Olly, Vito and Maggie but, since the Spanish laws do not allow you to take them with you in the showroom, they were forced to entrust the dogs for three days to the dog pound called "El Refugio" in Puerto Real near Cadiz.

But something went wrong. When they came back to take their dogs they found that Olly, the female dog, was dead and her body was kept into a freezer ; no trace was left of the other two dogs. They reported all this to the Spanish authorities and from the autopsy made in Siviglia it resulted that the female dog was injected with an emulsion which induces muscular paralysis and death by asphyxia with atrocious pains.

Afterwards Simone and Anna discovered the dog pound to be a dogs concentration camp in which the owner, the manager, the vets and the employees were used to kill off dogs with the most barbarian techniques and to burn them into a crematorium.

This cruelty has been discovered thanks to a big mistake. The dog pound vet and employees did a mistake killing the Italians dogs instead of certain other spanish dogs hosted in the horror pound. They were not supposed to kill the three Italians' dogs which were duly registered with an international passport.

Given the above, just for the sake of completness, please be aware that few days ago Simone and Anna went to Cadiz from Bologna to participate to a demonstration against the dog pound "El refugio" whereby the Policia Civil literally attacked them and hardly beat with no reason Simone Righi and arrested him.

We, the undersigned, are deeply concerned of what the animalist associations have found in "El Refugio" pound upon the investigations.
Check the video before continuing to read dont watch it if you are too sensitive there are dead animals, animals that are on the way to die and suffering : http://es.youtube.com/watch?v=LqsesOGfi-w

There are dogs dead everywhere in all positions, left there for long time, killed with the most horrible injections, making them suffering terrible pains to death. We understand that the pound "El Refugio" collects in thousands of strays from a number of towns in the province, and also gave the horrifying figure of just 35 euros needed to allow them to kill 10 tons of cats and dogs in this way.

This facts are simply unacceptable, especially in an European country.

We, the undersigned individuals, call upon the Spain Government to :

1. honor its responsibilities and duties in relation to the protection of the animals , including the protection of their life, health and welfare , with particular reference to (a) the manner of handling animals; (b) animal protection requirements that must be complied with in the keeping and raising of animals, when transporting them, using them in experiments, at the time of slaughter or humane killing, when keeping them in zoological gardens and circuses, using them in performances and competitions of animals, when selling companion animals and handling abandoned and lost animals;

2. Introduce severe laws in order to protect the animal rights in line with the European best practice and strictly prohibiting to kill animals, subject them to pain, suffering and injury, and intentionally expose them to fear or raise animals in a way that causes them pain.

3. Promote animal rights throughout the Nation and all Europe.

4. By protecting animals, strengthen the protection of children.


Documentation :

1. Check the videos on :

http://es.youtube.com/watch?v=LqsesOGfi-w

http://www.europapress.es/VideoSocial.aspx?v=20071005124753

http://www.adn.es/ciudadanos/20071004/NWS-1259-Cadiz-asociacion-denuncia-animales-defensa.html

2. You may read more on :

http://notizie.tiscali.it/articoli/esteri/07/ottobre/10/cadiz_simone_arresto_123.html

http://www.typicallyspanish.com/news/publish/article_12853.shtml

http://www.europapress.es/00279/20071005123226/cadiz-refugio-convoca-concentracion-informativa-cadiz-contra-maltrato-animal.html
 

http://agir-pour-les-galgos.over-blog.com
http://unanimus.over-blog.com

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 13:23
Parce que le chien n'est que le reflet du maître et les crises le reflet d'un pays, à force d'ignorer les problèmes de fond d'une nation et les supplices graves que subissent les animaux boucs émissaires depuis de longues années, il est injuste de punir un animal parce qu'un maître est irresponsable et n'a pas été encadré ! Nous devenons une nation peureuse, insécure, agressive où l'animal n'a plus aucune importance. Le symbole le plus triste en est le zoosadisme légalisé de la corrida. Où allons-nous nous arrêter ?

Projet de loi http://www.senat.fr/leg/pjl07-029.html

PROJET DE LOI

renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux,

PRÉSENTÉ

au nom de M. FRANÇOIS FILLON,

Premier ministre,

par MME MICHÈLE ALLIOT-MARIE,

ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales

(Renvoyé à la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement).

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

L'apparition du « phénomène pitbull », au début des années 90, et le développement de cet animal dans les quartiers sensibles, accompagnés d'une progression spectaculaire des accidents recensés, avaient conduit le législateur à adopter la loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux, qui encadrait strictement la propriété et la garde de l'ensemble des chiens potentiellement dangereux de première et deuxième catégories.

Si le nombre des chiens de première catégorie semble avoir considérablement diminué, la fréquence et le caractère grave des accidents causés par des chiens ont nécessité un renforcement de la législation applicable et en particulier des procédures administratives susceptibles d'être mises en oeuvre par l'autorité de police.

C'est ainsi que la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance a modifié le code rural en confiant des pouvoirs supplémentaires au maire et, par substitution, au préfet en en aggravant les sanctions pénales applicables en cas d'infractions commises par les propriétaires et détenteurs de chiens.

Les accidents dramatiques qui se sont produits ces dernières semaines, aux cours desquels deux enfants en bas âge ont perdu la vie et plusieurs personnes ont été grièvement blessées, ont toutefois montré qu'il était nécessaire de faire évoluer les dispositions légales applicables à la détention des chiens dans plusieurs directions :

1° Un renforcement de la prévention des accidents reposant, d'une part, sur l'obligation pour tous les détenteurs de chiens d'attaque et de défense de suivre une formation sanctionnée par la délivrance d'une attestation d'aptitude à la détention de ces chiens et, d'autre part, sur l'intervention d'un vétérinaire lors de toute cession de chiens à titre gratuit ou onéreux, qui délivrera aux acquéreurs les conseils de sécurité appropriés. Les propriétaires de chiens mordeurs, quelle que soit la race de ces derniers, seront également tenus de suivre une formation identique ;

2° Une articulation plus efficace et plus rapide de l'action de l'autorité administrative et de l'autorité judiciaire ;

3° Un contrôle plus strict de l'état de dangerosité des chiens, de leur identification, des produits issus de leur croisement, et du respect de leur obligation de déclaration. L'interdiction de détention des chiens de première catégorie, nés après le 7 janvier 2000, sera désormais inscrite dans la loi ;

4° Une répression nouvelle de la détention illicite de chiens de première catégorie, du défaut d'identification d'un chien, et du défaut de déclaration en mairie des chiens mordeurs. En outre, un décret alourdira les peines contraventionnelles applicables aux détenteurs d'animaux qui ne respectent pas les mesures de sécurité applicables à ceux-ci.

L'article 1er renforce les moyens du maire confronté à une situation de danger provoquée par un chien. Il pourra, afin de responsabiliser l'ensemble des propriétaires et des détenteurs de chiens susceptibles de présenter un danger pour les personnes ou les animaux domestiques, alors même qu'ils n'appartiennent pas aux races de première et deuxième catégories, leurs prescrire de suivre une formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics et privés.

En outre, la présomption de danger grave et immédiat, qui permet au maire d'intervenir pour faire placer l'animal et éventuellement procéder à son euthanasie, est constituée dès que le détenteur d'un chien de première ou de deuxième catégorie n'est pas titulaire de l'attestation d'aptitude instituée par l'article 2 de la présente loi.

L'article 2 assujettit tous les détenteurs de chiens de première et de deuxième catégories à l'obligation d'obtenir une attestation d'aptitude, dont les modalités d'application seront prévues par décret. La production de cette attestation devient une condition nécessaire à la délivrance par le maire du récépissé de déclaration.

Cette mesure s'appliquera dès la promulgation de la loi pour les nouveaux détenteurs de chiens. Pour ceux qui ont déclaré leur animal avant cette date, ils disposeront dans le cas d'un chien de première catégorie d'un délai de six mois à compter de l'entrée en vigueur de la loi et, dans le cas d'un chien de deuxième catégorie d'un délai d'un an, pouvant être prolongé de six mois par décret, pour se mettre en conformité avec la loi.

Ces animaux seront également soumis à une évaluation comportementale périodique.

L'article 3 conditionne la délivrance par le maire du récépissé de déclaration de chiens dangereux à la production, par leur propriétaire, de l'attestation d'aptitude à la détention de ces animaux et des résultats de leur évaluation comportementale.

L'article 4 prévoit que les détenteurs de chiens ayant mordu une personne devront obligatoirement le déclarer au maire, qui à cette occasion devra leur rappeler les obligations sanitaires auxquelles ils sont soumis, suivre une formation identique à celle sanctionnant l'obtention de l'attestation d'aptitude, et soumettre leur animal à une évaluation comportementale. Faute pour l'intéressé de s'être soumis à ces obligations, le maire ou, à défaut, le préfet peut ordonner par arrêté que l'animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté à la garde de celui-ci et, en cas de danger grave et immédiat, après avis d'un vétérinaire désigné par la direction des services vétérinaires, faire procéder à son euthanasie.

L'article 5 vient combler une lacune du dispositif existant. En effet, l'article L. 211-15 du code rural interdit l'acquisition ou la cession de chiens de première catégorie, mais ne prévoit pas le cas de la production de tels chiens, notamment par croisements. Il est donc proposé d'interdire la détention de ces chiens, hormis ceux nés avant l'entrée en vigueur de la loi du 6 janvier 1999 et ceux nés au cours de l'année suivant l'entrée en vigueur de cette même loi, afin de prendre en compte le délai laissé aux propriétaires de chiens de première catégorie pour les faire stériliser. Cette interdiction de détention est sanctionnée des mêmes peines que l'acquisition illicite.

L'article 6 impose, en cas de cession d'un chien, par un particulier ou un professionnel, de remettre à l'acquéreur un certificat établit par un vétérinaire attestant de l'identification de l'animal, dressant le bilan de son état sanitaire et comportant des recommandations appropriées à sa garde et sa détention en sécurité. Il vise ainsi à mettre à profit le moment où le chien est confié à la garde de son maître pour que le vétérinaire dispense les conseils de sécurité appropriés.

L'article 7 contient une disposition pénale sanctionnant la détention illicite de chiens de première catégorie.

L'article 8 est un article de coordination rédactionnelle permettant de remplacer la notion de « gardien » par celle de « détenteur ».

L'article 9 permet de mieux encadrer la levée du placement sous main de justice d'un chien susceptible de présenter un danger en organisant sa remise par le procureur à l'autorité administrative afin que celle-ci exerce ses prérogatives de police administrative.

Par ailleurs, tous les délits relatifs à la garde et à la circulation des animaux pourront désormais être jugés par un juge unique.

L'article 10 donne un fondement légal à la qualité des personnes habilitées à identifier les carnivores domestiques, à savoir, les chiens et les chats.

L'article 11 complète les dispositions du code rural afin de prévoir que les nouveaux pouvoirs dévolus au maire par la présente loi soient, à Paris, exercés par le préfet de police.

L'article 12 modifie le code de la santé publique pour permettre d'adopter par arrêté des ministres chargés de l'agriculture et de la santé des dérogations au principe général d'acquisition, de détention et d'utilisation des médicaments vétérinaires nécessaires à la réalisation des actes vétérinaires dispensés gratuitement dans l'enceinte des dispensaires.

Les articles 13 et 14 contiennent des mesures transitoires, qui n'ont pas vocation à être codifiées.

L'article 13 accorde un délai de six mois à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente loi aux détenteurs de chiens de première catégorie et d'un an, prolongeable de six mois par décret, aux détenteurs de chiens de deuxième catégorie, pour qu'ils s'acquittent de l'obligation d'évaluation comportementale de leur animal.

Par ailleurs, un délai de six mois à compter de la publication des mesures réglementaires est accordé aux propriétaires de ces chiens pour qu'ils s'acquittent de l'obligation d'obtention de l'attestation d'aptitude sanctionnant une formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics et privés.

À défaut pour les intéressés d'avoir satisfait à ces obligations, le récépissé de déclaration en mairie est caduc.

L'article 14 prévoit un délai de trois mois à compter de la publication de la loi pour l'application des mesures d'interdiction de détention des chiens de première catégorie nés après le 7 janvier 2000 et de la sanction pénale associée au non respect de cette interdiction.

L'article 15 prévoit l'application à Mayotte des dispositions de la présente loi, sous réserve de ses articles 6 et 10.

PROJET DE LOI

Le Premier ministre,

Sur le rapport de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

Vu l'article 39 de la Constitution,

Décrète :

Le présent projet de loi renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux, délibéré en Conseil des ministres après avis du Conseil d'État, sera présenté au Sénat par la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, qui sera chargée d'en exposer les motifs et d'en soutenir la discussion.

Article 1er

L'article L. 211-11 du code rural est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, il est ajouté une phrase ainsi rédigée : « Le maire peut à ce titre imposer au propriétaire ou au détenteur d'un chien l'obligation de suivre, dans un délai qu'il fixe, la formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces tant publics que privés mentionnée au premier alinéa de l'article L. 211-13-1. » ;

2° Au deuxième alinéa du II, après les mots : « du même article » sont ajoutés les mots : « , ou dont le propriétaire ou le détenteur n'est pas titulaire de l'attestation d'aptitude prévue à l'article L. 211-13-1 ».

Article 2

Après l'article L. 211-13 du code rural, il est inséré un article L. 211-13-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 211-13-1. - Nul ne peut détenir un chien mentionné à l'article L. 211-12 s'il n'est titulaire d'une attestation d'aptitude sanctionnant une formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics et privés.

« La détention d'un chien mentionné à l'article L. 211-12 est également subordonnée à la réalisation de l'évaluation comportementale prévue à l'article L. 211-14-1. Cette évaluation est périodique. Le maire peut à tout moment demander une nouvelle évaluation dans les conditions prévues à l'article L. 211-14-1.

« Les frais afférents à la formation mentionnée au premier alinéa sont à la charge du propriétaire ou du détenteur.

« Un décret définit les conditions d'application du présent article et notamment celles dans lesquelles sont agréées les personnes habilitées à assurer la formation relative aux principes d'éducation canine et aux règles de sécurité applicables aux chiens dans les espaces publics ou privés et à délivrer l'attestation d'aptitude la sanctionnant. »

Article 3

Au II de l'article L. 211-14 du code rural sont ajoutés les deux alinéas suivants :

«  De l'obtention, par le propriétaire ou le détenteur, de l'attestation d'aptitude mentionnée à l'article L. 211-13-1 ;

«  De la réalisation de l'évaluation comportementale mentionnée à l'article L. 211-13-1. »

Article 4

Après l'article L. 211-14-1 du code rural, il est inséré un article L. 211-14-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 211-14-2. - Le propriétaire ou le détenteur d'un chien ayant mordu une personne est tenu d'en faire la déclaration au maire qui lui rappelle les obligations fixées à l'article L. 223-10.

« Le propriétaire ou le détenteur du chien est en ce cas tenu de suivre la formation mentionnée au premier alinéa de l'article L. 211-13-1 et de soumettre le chien à l'évaluation comportementale prévue à l'article L. 211-14-1.

« Faute pour l'intéressé de s'être soumis à ces obligations, le maire ou, à défaut, le préfet peut ordonner par arrêté que l'animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté à la garde de celui-ci. Il peut, en cas de danger grave et immédiat et après avis d'un vétérinaire désigné par la direction des services vétérinaires, faire procéder à son euthanasie. »

Article 5

Au I de l'article L. 211-15 du code rural, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« La détention des chiens de la première catégorie mentionnée à l'article L. 211-12 nés postérieurement au 7 janvier 2000 est interdite. »

Article 6

1° Au I de l'article L. 214-8 du code rural, il est ajouté, après le 2°, un 3° ainsi rédigé :

«  Dans le cas des chiens, d'un certificat vétérinaire attestant de la régularité de l'identification de l'animal, dressant un bilan sanitaire et comportant un ensemble de recommandations touchant aux modalités de sa garde dans les espaces publics et privés ainsi qu'aux règles de sécurité applicables à sa détention, compte tenu des caractéristiques de l'animal. » ;

2° Au IV du même article, les mots : « d'un chien ou » sont supprimés ;

3° Il est ajouté, au IV du même article, un alinéa ainsi rédigé :

« Toute cession à titre gratuit ou onéreux d'un chien, faite par une personne autre que celles pratiquant les activités mentionnées au IV de l'article L. 214-6, est subordonnée à la délivrance d'un certificat vétérinaire attestant de la régularité de l'identification de l'animal, dressant un bilan sanitaire et comportant un ensemble de recommandations touchant aux modalités de sa garde dans les espaces publics et privés ainsi qu'aux règles de sécurité applicables à sa détention, compte tenu des caractéristiques de l'animal. » 

Article 7

Le deuxième alinéa du I de l'article L. 215-2 du code rural est remplacé par les dispositions suivantes :

« Le fait de détenir un chien de la première catégorie né postérieurement au 7 janvier 2000 ou de détenir un chien de la première catégorie né avant le 8 janvier 2000 mais n'ayant pas fait l'objet d'une stérilisation est puni des mêmes peines. »

Article 8

Aux premier, deuxième, troisième, quatrième et dernier alinéas de l'article L. 211-11, aux deuxième et quatrième alinéas de l'article L. 211-20, aux premier et deuxième alinéas de l'article L. 211-21 et au premier alinéa de l'article L. 211-27 du code rural, les mots : « gardien » sont remplacés par les mots : « détenteur ».

Article 9

Le code de procédure pénale est ainsi modifié :

1° À l'article 99-1, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque, au cours de la procédure judiciaire, la conservation de l'animal saisi ou retiré n'est plus nécessaire à la manifestation de la vérité et que l'animal est susceptible de présenter un danger grave et immédiat pour les personnes ou les animaux domestiques, le procureur de la République ou le juge d'instruction lorsqu'il est saisi, ordonne la remise de l'animal à l'autorité administrative afin que celle-ci mette en oeuvre les mesures prévues à l'article L. 211-11 du code rural. » ;

2° Après le dixième alinéa de l'article 398-1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«  Les délits prévus par le code rural en matière de garde et de circulation des animaux. »

Article 10

Au premier alinéa de l'article L. 212-10 du code rural, après les mots : « par un procédé agréé par le ministre chargé de l'agriculture » sont ajoutés les mots : « mis en oeuvre par les personnes qu'il habilite à cet effet ».

Article 11

À l'article L. 211-28 du code rural, après les mots : « L. 211-11 » sont ajoutés les mots : « L. 211-13-1 » et après les mots : « L. 211-14 », sont ajoutés les mots : « L. 211-14-1 et L. 211-14-2 ».

Article 12

À l'article L. 5144-3 du code de la santé publique, il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Des dérogations peuvent également être accordées dans les mêmes conditions qu'à l'alinéa précédent pour l'acquisition, la détention et l'utilisation des médicaments vétérinaires nécessaires à la réalisation des actes vétérinaires dispensés gratuitement dans l'enceinte des établissements visés au VI de l'article L. 214-6 du code rural. »

Article 13

1° Les propriétaires ou détenteurs de chiens de la première catégorie mentionnée à l'article L. 211-12 du code rural à la date de publication de la présente loi disposent d'un délai de six mois pour faire procéder à l'évaluation comportementale mentionnée à l'article L. 211-14-1 du code rural ;

2° Les propriétaires ou détenteurs de chiens de la deuxième catégorie mentionnée à l'article L. 211-12 du code rural à la date de publication de la présente loi disposent d'un délai d'un an pour faire procéder à l'évaluation comportementale mentionnée à l'article L. 211-14-1 du code rural ; ce délai peut être prolongé par décret dans la limite de six mois ;

3° Les propriétaires ou détenteurs de chiens de la première et de la deuxième catégories à la date de publication de la présente loi disposent d'un délai de six mois à compter de la publication du décret prévu à l'article L. 211-13-1 du code rural pour obtenir l'attestation d'aptitude prévue au même article.

À défaut pour les intéressés de justifier qu'ils ont satisfait aux obligations mentionnées aux 1°, 2° et 3° ci-dessus, le récépissé de déclaration est caduc.

Article 14

Les dispositions des articles 5 et 7 de la présente loi sont applicables à compter du premier jour du troisième mois suivant la publication de la présente loi.

Article 15

Les dispositions de la présente loi sont applicables à Mayotte, à l'exception de ses articles 6 et 10.

Fait à Paris, le 11 octobre 2007

Signé : FRANÇOIS FILLON

Par le Premier ministre :

La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales,

Signé : MICHÈLE ALLIOT-MARIE

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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 07:02
reçu de  "ibisdebretagne" <ibisdebretagne@orange.fr>
Sauvons l'ibis sacré !

Bonjour,
 
La préfecture du Morbihan n'a pas cédé aux pressions des partisans de l'éradication de l'ibis sacré. Grâce à vous, vos soutiens, vos signatures, nous avons été partiellement entendus. Cependant, si le Morbihan a refusé pour l'heure d'y participer, la Loire-Atlantique a commencé à éliminer l'espèce et plusieurs autres départements (initialement 12) sont susceptibles de prendre des arrêtés similaires. En effet, le ministère de l'Environnement et du Développement durable a finalement donné son feu vert, sans toutefois être capable d'expliquer cette décision à la presse qui en avait fait la demande.
 
Ainsi, si chacun d'entre nous fait appel à nouveau à ses relations pour faire signer la pétition, nous multiplierons d'autant nos forces afin de mettre un terme à une éradication scientifiquement infondée et contraire au statut d'oiseau protégé de l'ibis sacré. Enfin, nous réclamons une véritable étude scientifique, digne de ce nom.
 
 
Pour de plus amples informations :
http://www.ornithomedia.com/magazine/mag_art349_1.htm
 
Merci à tous.
 
Pour le Collectif, les porte-parole,
Varban Christov  et Bertrand Deléon.

Quel ministère ? De l'environnement massacré ??? Quand je vois certains participants au Grenelle, j'ai envie de ruer dans les brancards... un bétonneur et une escroque à qui j'ai personnellement eu à faire face, expert auprès de la Commission Européenne... expert en manipulations frauduleuses... Si elle me lit, elle me reconnaîtra !!!
En attendant, vous pouvez signer la pétition contre le bétonneur. Merci de diffuser.
http://www.observatoiremouansois.com/petition.htm
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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 07:02
La perversion zoosexuelle est très courante mais c'est un acte dont les sociétés modernes ont honte et préfèrent ne pas parler. Des lois de protection animale existent sur le sujet, mais idem on n'aime pas en parler. Conclusion, souvent, pour que l'omerta règne ou pour d'autres raisons, les actes de justice traînent... et les animaux ne sont pas retirés et continuent d'être agressés et d'en mourir... une fois morts, ils ne viendront pas de plaindre... et les monstres peuvent continuer à oeuvrer en toute impunité... Témoin que le courrier que nous vous demandons de co-signer...
http://unanimus.over-blog.com/article-13158563.html

N’employons plus le terme de zoophilie car l’amour inclut le respect et provoquer la mort de chiots et de chatons, même d’animaux plus petits parce qu’on a des pulsions sexuelles qu’on ne veut pas réprimer, ce n’est pas de l’amour. 

Ce nom est inapproprié, il continue de véhiculer dans l’inconscient collectif une forme de normalité qui justifie la permissivité. La face sombre de la mondialisation c’est aussi cela, des fermes où on élève aussi des animaux pour les violer et les tuer. N’employons plus non plus le terme de bestialité, des bêtes ne commettraient jamais des actes aussi monstrueux. Parlons plus justement de zoosexosadisme ou de zoosexosadomonstruosité.
 
Car en commettant des actes aussi pervers envers les espèces faibles, contrairement à ce qu’aimeraient faire croire des pratiquants de ce type de viol assurant que les animaux aiment, l’humanité touche le fond, pire, elle passe au travers pour précipiter directement les animaux en enfer. Stop à l’Europe de la permissivité et de la monstruosité.
 
Signez nombreux, svp, la pétition initiée par http://www.antifursociety.org/
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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 07:02
ACTES DE ZOOPHILIE / TUTELLES ET CURATELLES
                                    
Afin d'étoffer des dossiers d'intervention de la Justice contre des sadiques sexuels, un juriste fait un appel à actions concrètes. Les dossiers qu'elle a en charge n'avancent pas. Elle demande donc, à regret, devant ses courriers des 20 et 27 août dernier, recommandés A/R, restés sans réponse à ce jour, de lui retourner signé et avec vos coordonnées le courrier qui suit. Son but est de faire prendre conscience aux responsables concernés que le sort des animaux doit être traité avec humanité, que les animaux ne sont pas des sex toys, que le silence de la Justice sur ce grave sujet est inadmissible et non conforme aux lois européennes sur la protection animale.

Courrier email :
Madame la Juge des Tutelles, Tribunal d'Instance 17100 SAINTES
Service des Tutelles UDAF Charentes Maritimes 17140 LAGORD
 
RAPPELS DES FAITS :
 
Madame ............. X, Monsieur............. X, pour lesquels le Tribunal d'Instance de SAINTES 17 a pronnoncé des mesures de protections juririques en l'occurence une curatelle renforcée, et dont cette dernière a été confié aux services de l'UDAF (Union des Affaires Familiales) de Charentes-Maritimes.
 
Ces deux personnes qui s'adonnent a des pratiques sexuelles sur des animaux (témoignages à l'appui, donc pièces versées au dossier) continuent a posséder : chats, chiens et autres, sans que les mesures de retrait demandées soient exercées. Ces animaux ormis la nourriture restent sans les soins vétérinaires nécessaires. Je demande que ces animaux leur soient enlevés.
 
Les articles 521-1 et 655-1 du code Pénal se trouvent ainsi bafoués.
(ART.521-1 "Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de natures sexuelles ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende"), 'ART. 655-1 "Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestiques ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue par les contraventions de la 5eme classe").
 
En vertu de l'article 395 du Code Civil, le Juge des tutelles exerce une surveillance générale sur les administrations légales et les tutelles de son ressort.
Fait à
 
Vos nom, prénom, 
Adresse

Courriel à renvoyer à chrisdebar@wanadoo.fr

Merci de faire circuler à votre carnet d'adresses. Evitez svp le terme de zoophilie qui perpétue une idée quasi inoffensive de cet acte fait de monstruosité et de perversité qui doit être banni d'une nation  évoluée et sévèrement punie. Le terme de zoosadisme sexuel semble plus approprié. Les sévices sexuels imposés à un animal qui en meurt souvent, notamment lorsqu'il s'agit de chiots, chatons et même d'animaux plus petits, n'a rien à voir avec l'amour.
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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 07:02
imunazoophilie.jpgVous croyez que cela n'existe pas parce que vous n'en avez jamais entendu parler ! C'est tellement terrible qu'en général on n'en parle pas... mais les cas sont nombreux. Certains, pas moi, pensent qu'il faut euthanasier les chiens qui mortent. 
Ici, il faut chasser cette plaie et pourquoi pas castrer ! Chiots, chatons, poulets... nombreux sont les petits animaux qui en meurent chaque année !


MERCI DE SIGNER CETTE PETITION - PLEASE SIGN THE PETITION
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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 07:02



Joyeux Noël et bon appétit ! 
Décidément, les autres pays sont doués pour piquer à un pays ce qu'il a de plus arriéré !
A-t-on besoin de se comporter de manière aussi monstrueuse sous prétexte qu'on a besoin de bouffer ?

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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 07:02

http://www.l214.com
Vidéos lancées sur le site de Stop Gavage L214.  Regardez, je vous dispense du texte en anglais... Juste faire souffrir gratuitement parce que l'homme a du plaisir à bouffer l'insanité !

imunastopgavage.jpgNoël arrive... et comme chaque année on nous invite à nous gaver jusqu'à crever...  le gavage de notre foie via le supplice imposé aux canards et aux oies, parfois jusqu'à la mort... Le foie gras est une maladie grave des animaux que l'on tient absolument à nous refiler.
Voyez sur le site de Stop Gavage - L214 les vidéos de Brigitte, vous serez vite fixé(e)...


Egalement transmis sur le net par Eleonore, Veilleuse Unanimus, pour Stop Gavage
"Les poules pondeuses vues par L214 
Nouveautés sur le site de L214 : nous mettons à disposition quelques extraits de vidéos récoltées dans les élevages et abattoirs. Cette première mise en ligne concerne la production des oeufs en France. Une première vidéo (1'30) vous emmène dans un élevage en batterie de 145000 poules pondeuses. Pour la deuxième vidéo (2'30), nous avons posé notre caméra dans un abattoir de poules pondeuses de réforme. Attention, les images sont dures.
Merci de nous aider à diffuser ces témoignages en faisant suivre cette lettre d'information.
Les poules pondeuses vues par L214

Les oeufs de poules élevées en batterie sont marqués du code 3 sur la coquille, ce qui permet de les reconnaître. Consommer des oeufs n'est pas une nécessité. Si renoncer aux oeufs s'avère trop difficile, il est souhaitable de réduire sa consommation d'oeufs et de donner sa préférence aux oeufs issus de poules élevées en plein air (plein air, bio, label rouge ; code 0 ou 1 sur l'oeuf).

Si vous avez raté le reportage de "Sept à huit" diffusé dimanche dernier sur TF1, vous pouvez le voir sur notre site. La deuxième partie du reportage montre Brigitte de L214 dans ses activités militantes, activités qui permettent notamment de pouvoir mettre en ligne les images sur les élevages et abattoirs de poules pondeuses citées ci-dessus.

L'équipe de L214
contact@L214.com

ligne7.gif

Voir également "we feed the world"... vision réaliste du multinationalisme bouffeur ! Les cancers que l'on nous propose d'avaler sans sourciller ne sont pas tous physiques, mais ils finissent souvent par le devenir  !

A chacun d'apporter sa réponse... L'homme avale la souffrance et l'horreur comme un goinfre... maintenant plus que jamais et plus vite qu'avant il creuse sa tombe avec ses dents ! Après tout, ce n'est que justice vu que partout où il manipule la vie pour la bouffer il la précipite dans la tombe avant même de la tuer !

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