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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 06:37
Une pétition à ne pas manquer. Il est vraiment terrible de s'imprégner de tant de souffrance dans nos rayons de super marché !  Comme si l'homme était un éternel insatisfait, un vampire avaleur de toutes les Beautés de la Terre alors qu'elles sont en train de disparaître ! Une triste pensée pour SOLEIL VERT vu que l'homme ne saura jamais s'arrêter !

A SIGNER ET DIFFUSER

http://www.lapetition.be/en-ligne/qui-maime-me-suive-6049.html

URL Courte : http://6049.lapetition.be/

Chers Amis(e),

A plusieurs reprises j'ai été alerté par divers correspondants(e) de la Protection Animale qui n'est pas toujours la grande famille que nous croyons et que nous aimerions.

Alerté : pourquoi ?

Tout simplement parce qu'au 21ème siècle les quidams que nous sommes, avons la possibilité de trouver dans les rayons frais de nos grandes surfaces, de nos supermarchés des produits inconcevables en France, à notre époque. Et là bien évidemment vous vous posez la question : mais de quoi la Présidente de cette petite association veut parler ? Et par ce courrier elle vous répond :
* des viandes de Zèbre, de Crocodile, d'Elan, d'Antilope, de Kangourou etc. (sans compter : celles d'Autruche, de Bison qui ont la triste existence d'être présent dans les élevages de quelques précurseurs illuminés en quête de gains... sans oublier la viande d'Âne pour la fabrication du saucisson Corse.

Afin d'étoffer mon argumentation -et la je pense à tous les "écolos de pacotille", donneurs de leçon, mais qui sont loin du respect des règles qu'ils veulent nous imposer, et qui ne ce soucient point des animaux- que ces viandes arrivent directement d'Argentine, d'Uruguay, d'Afrique du Sud, d'Australie etc. Bien évidemment ces viandes arrivent brut, congelées soi-disant transformées en France.

Les questions que je me pose à mon niveau sont les suivantes :
* Pourquoi les "dites grandes associations" ne réagissent pas ?
* Avons-nous besoin de ces nouveaux produits alimentaires ?

Alors devant un tel laxisme j'ai essayé d'agir sans pour cela avoir des garanties quant au résultat, mais j'ai au moins la conscience tranquille et la satisfaction d'avoir essayé. A cet effet, j'ai expédié aun courrier aux divers responsables politiques (de tout bord) concernés, à savoir :
* Le Président de la République,
* Le Premier Ministre,
* Les principaux intervenants Ministre et Secrétaire d'Etat à l'Ecologie,
* Le Ministère de l'Agriculture,
* Le Ministère des Transports,
* Les divers responsables et beaux parleurs de l'écologie.

Ce à quoi vous allez dire : et la Presse ? là je vous réponds : elle s'en fout ! (je suis trop petite... et je m'en moque ! je suis bien comme je suis, je ne fais pas de protection animale pour la gloire et l'argent comme -et c'est triste- le cas de beaucoup dans nos divers contacts).

DEVONS NOUS RESTER : STATIQUES, STOÏQUES,



A CET ETAT DE FAIT : JE DIS, JE REPOND : NON !

Merci de signer cette pétition, de diffuser autour de vous et m'écrire,de faxer, téléphoner afin de me faire part de vos idées et vos impressions.

Christianne DEBERNARD
"Pour la Protection et la
Défense des Animaux"
10, Rue Charles DARWIN
19100 BRIVE la GAILLARDE
T/F : 05 55 23 19 97
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 06:36



Subject: FW: [Apis] Pétitions et de bonnes nouvelles, merci
Date: Mon, 22 Mar 2010 09:49:36 +0100
From: Joelle.Felix@ec.europa.eu

 


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Si vous n'avez pas encore signé contre les cirques en Australie, merci

http://www.animalsaustralia.org/take_action/pledge/circus-cruelty/


Le cirque est pas de place pour un animal sauvage. Même aujourd'hui, les animaux comme des lions et des singes sont encore confinés dans des cages stériles, transportés par camion de ville en ville, et forcé à exécuter contre nature et avilissante «trucs» au nom de la «publicité». Ce qui pourrait être un après-midi au chapiteau pour certains peut être une vie d'ennui chronique, l'isolement et de stress pour les animaux - qui se voient refuser la possibilité d'exprimer leurs comportements naturels les plus élémentaires. S'il vous plaît aider à créer un avenir meilleur pour ces animaux en promettant de ne jamais soutenir les cirques animaux exotiques.


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http://www.thepetitionsite.com/1/dark-secret-of-the-tigers-farm-in-china

merci de signer pour ces tigres, c'est terrible ce qu'ils endurent !!

Derrière les barreaux rouillés, un tigre mâle sqelettique est haletant sur le plancher de béton sale de sa cage, couvert de plaies et les blessures non soignées. Une fois que son corps est si redoutable émaciés, il est un peu plus d'une pile pitoyable de la fourrure et les os.

La mort est sûrement une question de jours et ne peut entrer dans un communiqué de bienvenue. Gardiens de la faune dans le parc au sud-ouest de la Chine par exemple, indifféremment, qu'ils ne s'attendent pas à lui de voir le début de l'année du tigre qui a débuté dimanche dernier.


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Interdire tous les groupes Facebook qui sont haineux envers les animaux

http://www.thepetitionsite.com/1/ban-all-facebook-groups-that-are-hateful-to-animals


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Merci de signer pour ce pauvre toutou :

http://www.thepetitionsite.com/190/justice-for-george-the-pit-bull-puppy-killed-as-act-of-revenge

Le corps de George, de 6 mois une ancienne Bull, a été retrouvé dans un sac poubelle dans un hangar derrière la maison d'Aaron J. Kremer-Allen.
Kremer-Allen dit à la police avoir tue le chien par un acte de vengeance pour la façon dont sa sœur avait été traitée par son ex-petit ami, selon un rapport de police. Kremer-Allen de la sœur de l'ex-petit ami était propriétaire du chien, du nom de George.

Kremer-sœur Allen avait été prise en charge des chiens depuis que la relation avec le propriétaire du chien a pris fin. L'ex-petit ami a appelé la police quand il a entendu le chien aurait pu mourir.


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contre l'aide apportée aux élevages de cochons qui vivent dans des conditions déplorables en Nouvelle Zelande, merci

http://lovepigs.safe.org.nz/pepper/lovepigs/submission


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Boycott contre les produis chinois, pour leur faire comprendre qu'il faut arrêtez de manger du chien et du chat et ce dans des conditions horribles, merci

http://www.thepetitionsite.com/1/dont-eat-dogs-or-cats


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Merci pour tous les animaux en Chine :

http://www.thepetitionsite.com/1/ChinaAnimalProtectionLaw

En Septembre 2009, la loi a été rédigé pour répondre cruauté délibérée à des animaux en Chine. Si elle est adoptée, la loi offre une certaine protection aux animaux domestiques, animaux sauvages en captivité et des animaux utilisés dans les laboratoires, ainsi qu'une régulation de comment les animaux sont élevés, transportés et abattus.

Encore ouverts sont les détails précis de la législation finale, et les aspects pratiques de l'application de la loi.

Nous affirmons:

* Faites animaux à l'abattage illégal par les écorcher vifs pour leur fourrure
* Assurez-il illégal de tourmenter les animaux avant leur mort à rendre leur viande plus savoureuse
* Assurez-il illégal de détenir un animal pour essayer de leur vivant les manger
* Protéger tous les animaux contre les mauvais traitements et la cruauté de toute nature
* Introduire des sanctions sévères pour faire respecter la législation

Aide les animaux en Chine pour améliorer leur situation en signant cette pétition, d'autres font signer ce document.

Merci de votre nom de tous les animaux souffrant de prendre le temps de lire cette lettre.


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Merci pour votre signature :

http://www.thepetitionsite.com/1/ask-walgreens-to-support-non-animal-testing-chariities


Walgreens, la plus grande chaîne de pharmacies dans le pays, se qualifie de pharmacie u201Cthe% que les fiducies de l'Amérique.% U201D Pourtant, il continue de soutenir fortement les organismes de bienfaisance qui financent la santé scientifiquement et éthiquement discutable expérimentation animale% donnant u2014while peu ou pas de soutien aux organismes de bienfaisance qui ne fournissent que services vitaux des patients ou faire avancer la recherche seulement sans l'utilisation d'animaux. Le Comité des Médecins pour la médecine est responsable de diriger le Conseil sur des normes Donner efforts u2019s% de promouvoir une médecine de compassion qui n'implique pas l'expérimentation animale. Consultez leur site web:

http://www.humaneseal.org/



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Bonnes nouvelles, merci pour toutes vos signatures !! :

NOUVELLES FLASH>> L'année dernière, 7 pistes de lévriers fermé aux Etats-Unis, ce qui porte à 20 le total de courses qui ont terminé dans les 5 dernières années. Maintenant il ya seulement 23 chiens morceaux restants dans huit États et les dernières bonnes nouvelles sont que le New Hampshire Chambre des Représentants a voté pour interdire l'industrie des courses de lévriers là. Cliquez ici pour plus d'infos

NEWS FLASH >> Last year 7 greyhound tracks closed in the USA, bringing to 20 the total which have ended racing in the past 5 years. Now there are only 23 dog tracks remaining in eight states and the latest good news is that New Hampshire's House of Representatives has voted to outlaw the greyhound racing industry there. Click here <
http://www.grey2kusa.org/eNEWS/G2K-011410Email.html>  for more info

Vous avez toutes ces bonnes nouvelles sur ces liens, il suffit de cliquer sur 
http://translate.google.fr/#  pour les traduire !!

http://www.greyhoundaction.org.uk/iUSA.html

http://www.greyhoundaction.org.uk/iIreland.html


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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 06:13
 un autre argument à l'appui de notre pétition sur http://6683.lapetition.be/
 
 
INTERNATIONAL PROTEST AGAINST ITALIAN LAGER .
VERY IMPORTANT !
 
PLEASE HELP ITALIAN DOGS !
 
 
 
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 08:36

flac-ban-serge.jpg

APPEL TRES URGENT ET IMPORTANT D'ISABEL MARCOUX, Présidente de la FLAC

Décidément, les tortionnaires ont toutes les perversions ! AGISSONS SVP. MERCI.



flac-logo-2.gif

Au Sénat espagnol le président Gustavo Rojo a donné des prix de toute sorte (jusqu'à 200.000 €) a ces "pauvres taurins" qui ont besoin d'aide , en particulier des catalans!!!

Pire encore: "Un prix spécial pour ses grands mérites et pour la répercussion publique en faveur de la "fiesta" a été octroyé à l'ambassadeur de la France en Espagne Bruno Delaye , pour être une des figures les plus représentatives dans la défense des taureaux dans le pays voisin (???) soutenant des nombreuses activités pour la diffusion et la promotion de la fête taurine".....

Il me semble qu'il faut relancer la lettre à l'Ambassadeur; lui écrire à lui n'ayant rien donné, il ne réponds même pas! il vaut mieux écrire une lettre au Président de la République, copie à Fillon et Kouchner. Beaucoup de personnes ont écrit à Delaye mais ce n'est pas certain qu'ils ont envoyé copie aux membres du Gouvernement. Lettre modèle en bas de page.

Bruno Delaye en mai 2008, il déclarait dans une interview au quotidien espagnol El Mundo : "la tauromachie, c'est la civilisation. "

- en France, la corrida est pénalement condamnée sur les neuf-dixièmes du territoire, et n'est tolérée dans certaines zones que par dérogation ;
- le sujet est hautement polémique. En France, les enquêtes d'opinions montrent que la corrida est réprouvée par les trois-quarts des citoyens français. En Espagne, la corrida a récemment fait l'objet en Catalogne, deuxième région d'Espagne, d'une initiative législative populaire, suite à laquelle son abolition va être débattue cette année au Parlement catalan. Ce n'est donc pas une simple affaire de goût, c'est une affaire d'opinion,
l'ambassadeur de France s'immisce dans des questions intérieures espagnoles.

 La FLAC lance une grande campagne d'écriture contre l'attitude inadmissible de l'ambassadeur de France à Madrid.

Elle invite les associations membres et amies à relayer cette action auprès de leurs adhérents et sympathisants, et invite de même les particuliers à réagir individuellement.


LETTRE MODÈLE

Monsieur le Président de la République,

Contrairement  aux propos tenus en Espagne par M. Bruno Delaye, ce qui unit les deux peuples français et espagnol  n'est pas un intérêt commun pour la corrida , mais bien un rejet massif de ce spectacle de torture et de mort .

Ignore-t-il qu'en France, le pays dont il est censé être le représentant, 83% de ses concitoyens s'opposent à la corrida?

Ignore-t-il qu'en France, le pays dont il est censé être le représentant, les acteurs de corrida sont considérés, sur 90% du territoire national,  comme des délinquants par le Code pénal (article 521- 1) ?

Ignore-t-il qu'en France, le pays dont il est censé être le représentant, une proposition de loi visant à l'abolition totale et définitive de la corrida a été déposée à l'Assemblée nationale?

Ignore-t-il qu'en Espagne, le pays où  il est en poste, une ILP pour I'abolition de la corrida vient d'être retenue par le Parlement catalan?

Ignore-t-il qu'en Espagne, le pays où il est en poste, s' élèvent de partout des millions de voix abolitionnistes?


Il n'entre pas dans ses fonctions de défendre une passion toute personnelle. Que fait-il de son  devoir de réserve? Au mépris de l'immense majorité des Espagnols et des Français, il a  utilisé ses titres pour mettre en avant une tradition dénoncée des deux côtés des Pyrénées. Ceci est-il conforme à la déontologie qui incombe à sa charge?.

Nous déplorons, de plus, cette image barbare et sanglante qu'il a donné de la France, dans laquelle nous ne nous reconnaissons pas.

Veuillez agréer,  monsieur le Président  l'assurance de nos sentiments très déçus.

Cc  Au Président de la République
       Au Premier ministre
       Au Ministre des Affaires étrangères


L'ambassadeur de France à Madrid
Bruno Delaye
 
chancellerie@AMBAFRANCE-ES.ORG),

 Cc
 Le président Sarkozy

http://www.elysee.fr/ecrire/
 rubrique: politique étrangère

 Le premier ministre Fillon
 Envoyer un mail au premier ministre
http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire


Le ministre des Affaires Etrangères Kouchner
 Réagir à l'actualité internationale
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/navigation_3620/courrier_3884/reaction-actualite-internationale_65924.html

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 08:03
MERCI DE RELAYER LARGEMENT CET APPEL DE GALGOS ETHIQUE EUROPE ET DE SIGNER LA PETITION SUR
LAPETITION.BE

http://www.lapetition.be/en-ligne/le-droit-de-tout-citoyen-europeen-de-voir-la-convention-europeenne-de-protection-animale-appliquee-respectee-renforcee-dans-tous-les-pays-membres-6683.html


Nous avons choisi cette procédure non seulement pour les galgos mais pour tous les animaux car des dizaines de pétitions pour les galgos n'ont jamais abouti à rien et des milliers de pétitions de protection animale tombent dans les oubliettes.

Cette pétition a également été  déposée sur le site du Parlement Européen. Elle a été signée par les associations et fédérations signataires de la Charte G.E.E. Elle n'a pas besoin de recueillir des signatures individuelles. Elle passera en commission d'évaluation où elle sera acceptée ou rejetée.

La même pétition a été déposée sur le site de lapetition.be et nécessite la signature de particuliers. Elle relaie un appel à témoignages et vous invite à écrire à votre euro-député pour lui adresser la pétition avec un courrier particulier.

Tous les détails sur :

http://galgos-ethique-europe.over-blog.org/article-gee-petition-citoyenne-lancee-sur-lapetition-be-46909545.html

Merci à tous ceux qui ont participé à l'élaboration de cette pétition, qui nous ont apporté leur soutien en la co-signant.

Merci à tous ceux qui la signeront et la feront circuler.

Joëlle Oldenbourg
Présidente G.E.E.


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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 22:53
En attendant de le relayer sur GALGOS ETHIQUE EUROPE, cet appel à l'aide de GALGOS LIBRES pour aider Nanuk à peine remontée d'Espagne et qui doit subir une opération de la patte... en lui souhaitant de vite récupérer ses "gambettes" pour de belles gambades !

http://galgos-podencos.over-blog.fr/article-appel-aux-dons-pour-aider-la-petite-galga-nanuk-46748325.html   

Bonne chance, petite Nanuk auprès de tes Anges Humains !
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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 07:12
reçu de Katherine Bourliascos, chargée de missions politiques de la FLAC

Jordi nous a donné son accord
 
Bonne journée à tous!
Biz
K

 
 
Le comportement des taureaux dans la corrida
(discours au Parlement de Catalogne, le 3 mars 2010)
 
Merci Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs députés, les organisations, et le public
 
Diapositive14.JPGLe but de ma participation à ces sessions sera d’aider à apporter un étayage scientifique à la motion visant à interdire les corridas. De manière spécifique, ma contribution concernera le champ de l’éthologie, la science qui traite de l’étude comparative du comportement animal.
Quand un  gouvernement envisage la possibilité d’interdire une activité qui comporte l’existence possible de sérieux problèmes concernant le bien-être animal, l’opinion des éthologues est très pertinente.
Dans ces cas, la question que les politiciens devraient poser aux éthologues est : en observant le comportement des animaux en question et en le comparant avec le comportement d’autres animaux, est-il possible d’arriver à la conclusion que de tels animaux souffrent d’un point de vue individuel et ou d'un point de vue collectif ?  Je répondrai à cette question au cours de mon intervention.
 
« I - De nos jours, nous savons qu’il y a trois types de souffrance animale : physiologique, neurologique et psychologique. La première est créée quand il y a une maladie physique, la seconde quand il y a douleur, et la troisième quand il y a un état de stress, de dépression ou de troubles du caractère. Nous, les éthologues, pouvons détecter ce type de souffrance grâce aux outils qui sont nôtres : expressions faciales, vocalisations, langage du corps et comportement en relation avec l’environnement. J’ai utilisé ces quatre outils quand j’ai observé les taureaux.
 
1 - Les expressions faciales sont beaucoup plus utiles en ce qui concerne les « espèces sociales » chez lesquelles la vision est le sens le plus développé, comme c’est le cas des primates. Quant aux taureaux qui sont une espèce de l’ordre des artiodactiles, quoiqu’ils soient vraiment « sociaux », leur sens de la vision n’est pas très développé, c’est pourquoi ils ont  moins d’expressions faciales. Néanmoins,  quand j’ai observé en détail les enregistrements de corridas auxquelles j’avais assisté, j’ai trouvé des expressions de douleur (gueule ouverte, yeux fermés, etc…) spécialement lorsqu’ils sont transpercés par les armes ( pique, banderille, puya).
 
Mais il y a une expression faciale qui peut être observée chez tous les taureaux au cours des  corridas, qui indique une souffrance physique. Vers la fin de la corrida, dans le troisième tercio, on peut voir le taureau la gueule béante et la langue pendante. C’est l’expression faciale de l’épuisement qui montre que la physiologie de l’animal a des difficultés pour garder la température de son corps suffisamment froide afin d'éviter qu’il s’effondre. La famille des bovidés à laquelle appartiennent les taureaux n’ont pas vraiment de mécanisme très efficace pour réduire la température du corps quand il est en hyperthermie, ils ne transpirent pas beaucoup comme les chevaux et n’ont pas une très longue langue pour évacuer la chaleur comme les canidés (chiens ou loups). En d’autres termes, si on considère leur masse corporelle et leurs mécanismes de contrôle de la température, les bovidés s’épuisent très rapidement. Ce handicap est utilisé par les prédateurs naturels tels que les loups qui ont une endurance physique bien plus grande, et dans notre cas les toreros qui utilisent les deux premiers tercios pour épuiser le taureau.
 
2 - Comme l’ouïe est effectivement un sens développé chez les artiodactyles (étant donné qu’ils sont souvent la proie de prédateurs et c’est donc un sens utile pour se défendre), chez ceux qui sont « sociaux » comme c’est le cas du bétail, on pourrait s’attendre à des beuglements exprimant la souffrance. C’est précisément ce que j’ai trouvé. Les beuglements qu’on entend pendant une corrida expriment clairement que le taureau est en situation de danger qu’il essaie d'éviter, ce qui est précisément la signification biologique et évolutive de la souffrance.
 
Clairement les mugissements apparaissent seulement quand le taureau s'est séparé de ses collègues de troupeau, et il qu’il fait front à une situation de danger qui peut être un environnement hostile ou inconnu, ou la provocation des hommes ou des chevaux. Comme le taureau est un animal social, le message des mugissements est destiné à ses collègues de troupeau (les autres taureaux qui ont voyagé avec lui jusqu’aux arènes depuis le pâturage, et dont le taureau peut encore percevoir l’odeur  parce qu'ils sont proches), et il peut signifier aussi bien un message d'alerte (par exemple « ne venez pas ici parce qu'il y a un danger »), ou, plus probable, un appel à l'aide (par exemple « venez m'aider, je suis attaqué »).
Sans se préoccuper de leur signification précise, les mugissements informent d'une situation de danger que le taureau essaie d'éviter, et comme le résultat de ces vocalisations est un échec (d'autres taureaux ne viennent pas l'aider et la situation ne s'améliore pas), la frustration, ajoutée à la situation de danger elle-même, nous permet de conclure que ces vocalisations, quand elles ont lieu dans l’arène, sont une expression de souffrance.
 
3 - Le troisième outil éthologique, le langage corporel, nous amène à conclure aussi que le taureau souffre. Cet outil analyse la position relative des différentes extrémités et des parties de corps les unes par rapport aux autres. En d'autres mots, les postures des animaux. Il y a une posture dans laquelle le taureau tourne la tête vers son dos. Cela se passe quand on vient de planter les banderilles ou l'épée. La fonction de cette posture est clairement d'essayer de sortir avec ses cornes ce qui lui produit une douleur. Cette interprétation est renforcée par l’autre comportement qui consiste à sauter et à bouger furieusement de haut en bas parce que nous savons que le taureau a beaucoup de récepteurs de la douleur dans la zone où sont plantées ces armes.
 
4 - Le quatrième et dernier outil éthologique est le comportement du taureau en relation avec son environnement. Si un animal se trouve dans un environnement qui génère une souffrance, sa réponse comportementale sera ou bien d'essayer de changer d’environnement, en fuyant, ou bien  de le modifier en éliminant les aspects de celui-ci qui sont la cause de la souffrance. C'est précisément ce que fait le taureau de combat. Il y a quelques cas documentés dont j'ai aussi été le témoin direct, qui montrent que si la possibilité de fuir de l’arène est donnée au taureau, il choisit de fuir. L’arène est précisément conçue pour ne lui pas donner cette possibilité. C'est pourquoi la porte du toril, d’où le taureau est sorti pour entrer dans l’arène, est camouflée par le reste de l’arène, et le taureau ne la voit pas une fois qu'elle est fermée. C'est pourquoi l’arène est circulaire, afin que le taureau perde son orientation et ne puisse se refugier dans un coin (comme il avait l'habitude de  faire quand les arènes étaient carrées). C'est pourquoi la clôture en bois (las tablas) est très haute. Cependant, le désir d'échapper est si grand que quelques taureaux sautent par dessus la clôture,  ils ne reviennent dans l’arène que  lorsqu'ils y sont contraints par une plus grande douleur que celle qu'ils éprouvaient quand ils s’y trouvaient.

 
Etant donné que la possibilité de fuir n’est pas normalement donnée au taureau, la seule option qui lui reste est de modifier l'environnement en éliminant les aspects de celui-ci qui sont la cause de sa souffrance. Dans ce cas : les toreros et les chevaux. La charge des taureaux, souvent interprétée de façon erronée comme une attaque, est en réalité un comportement défensif destiné à écarter l'agresseur de l'environnement dans lequel se trouve le taureau.
 
Parfois, instinctivement, le taureau « avertit » avec une charge ritualisée qui corrrespond à ce que les éthologues décrivent comme « un comportement ambivalent ». Le taureau, sans changer de place, et en respirant bruyamment, gratte le sol avec ses pattes de devant, tête baissée, en direction de l'élément de l'environnement qu'il essaie de modifier (le torero ou le cheval). C'est ce que les aficionados appellent « escarbar ». Il s'agit d'une menace ritualisée réalisée dans l’espoir qu’un affrontement physique sera ainsi évité. Comme les chevaux ou les humains ne disparaissent pas avec ce comportement, il ne reste plus au taureau d’autre remède que de charger, en essayant d'écarter directement le danger avec ses cornes. Ce comportement est celui que le torero veut créer, et il ne cessera de provoquer le taureau jusqu’à ce qu’il se produise (et quand ça arrive, il « trompe » le taureau en lui faisant croire que c'est la capote ou la muleta qui le menace). Donc, la charge des taureaux dans l’arène est un comportement de défense qui indique que le taureau souffre, tant psychologiquement que physiquement. Psychologiquement déjà depuis le début de la course, puisqu'en plus de la peur éprouvée en se trouvant dans un lieu entouré de gens qui crient et où il ne peut ni fuir ni se cacher (ce qui est spécialement négatif dans le cas des taureaux de combat qui ont été élevés dans des conditions où ils avaient  peu de contact humain et peu de restriction physique), nous devons ajouter le stress causé par le transport, la séparation du reste de troupeau, et la situation de confinement extrême dans les espaces où on met le taureau immédiatement avant de le laisser sortir dans l’arène.
 
On trouve la confirmation que la charge du taureau est un mécanisme de défense quand nous comparons le comportement du taureau de combat au comportement d'autres animaux en situations similaires. Par exemple, nous avons le cas des cerfs, qui appartiennent aussi à l'ordre artiodactyles et qui, bien qu'ils appartiennent à une autre famille (les Cervidés) ont aussi le problème de s'épuiser rapidement à cause de l’hyperthermie. Quand des cerfs sont chassés par des loups, ou aussi quand ils sont chassés par des humains, comme dans le cas de la chasse à courre - qui était très traditionnelle en Angleterre mais qui a été interdite en 2004 ainsi que la chasse au renard et la chasse au lièvre - leur comportement de défense est divisé en deux phases. D'abord, en courant pour essayer d'échapper au prédateur. Ensuite, quand ils sont déjà épuisés et qu’ils ne peuvent plus courir, en se retournant pour essayer de charger les chiens ou les loups avec ses bois, parfois avec assez de succès en les blessant mettant ainsi fin à la poursuite. Les chasseurs anglais appellent cette deuxième phase « stag at bay » qui peut se traduire par « cerf aux abois », et c’est quand le chasseur s'approche avec un fusil et tire sur le cerf. Par conséquent, ce que nous voyons dans les courses de taureaux est l'équivalent du « taureau aux abois », la dernière phase de défense qui se manifeste comme un dernier recours quand le taureau n'a plus d'autre option.
 
En fait, dans le passé nous pouvions voir tout le processus défensif complet, puisqu'autrefois les taureaux n'étaient pas transportés à l’arène dans des véhicules, mais on les faisait « fuir » vers l'arène avec les « encierros » (la première phase de défense), et alors on les séparait et on les tuait lors de la course de taureaux où le taureau charge les attaquants (la deuxième phase de défense). Précisément comme on peut le voir encore aujourd’hui à Pampelune.
 
Donc, à partir du point de vue éthologique, je n'ai pas de doute sur le fait que tous les taureaux souffrent en tant qu’individus dans la corrida, et qu'il n'existe pas de modification des pratiques actuelles dans l’arène qui puisse totalement éliminer cette souffrance.
 

 


II - Cela nous laisse avec la deuxième partie de question initiale : les taureaux souffrent-ils d'un point de vue collectif ? Pour répondre à cette question nous devons vérifier ce que signifie le groupe des « taureaux ». Pour cela nous devons voir quelle est la catégorie taxinomique du taureau de combat. C'est un sujet encore débattu dans la communauté scientifique, qui ne semble pas être d’accord sur la classification précise de ces animaux, mais il y a un consensus concernant leur appartenance à l'Ordre des Artiodactyles, à la Famille des Bovidés, à la Sous-famille des Bovinés, et au genre Bos. Les divergences commencent au niveau de l’espèce, de la sous-espèce, de la race, de la variété, etc... Aujourd'hui la majorité des hommes de science s’accordent pour dire que le taureau de combat appartient ou à l'espèce Bos taurus ou à Bos primigenius, et la sous-espèce Bos taurus taurus ou Bos primigenius taurus, selon l'espèce qui est acceptée. Mais il est important de souligner que tous les taureaux domestiques occidentaux, tant ceux de combat que ceux élevés pour leur viande, appartiennent à ces sous-espèces, donc nous devons aller encore plus en bas dans le classement pour trouver les taureaux de combat. C'est à ce niveau que les opinions divergent concernant la race ou la variété à laquelle ils appartiennent. Il n'y a même pas d'accord pour affirmer que tous les taureaux de combat forment une race à part. Par conséquent, l'unique chose que nous pouvons dire avec assurance de la « catégorie » des taureaux de combat consiste en ce que c’est un groupe de bovins domestiques créés par l'homme par des sélections artificielles (comme tous les taureaux qui existent dans le monde aujourd'hui) et qui sont utilisés dans la tauromachie.
 
Par conséquent il n'y a pas de doute : les taureaux de combat ne sont pas une espèce, ni une sous-espèce, et ils sont un produit de l'activité humaine, non de la nature. Cela est important parce qu’un des problèmes possibles d'une « catégorie » d'animaux est le danger d'extinction, mais celui-ci ne peut s'appliquer aux taureaux de combat puisque c'est un concept qui ne peut seulement s'appliquer qu’aux sous-espèces, aux espèces, et d'autres taxons supérieurs. Ayant ceci à l’esprit, étant donné que l'espèce à laquelle le taureau de combat appartient a actuellement plus de 1300 millions d'individus dans le monde, dont seule une minorité est utilisée dans des activités taurines, le danger d'extinction, avec ou sans tauromachie, n'est pas l'un des problèmes du taureau de combat.
 
Ce qui peut également poser problème pour un collectif animal, c’est la longévité. Si une population d'animaux a sa longévité moyenne considérablement réduite par un motif quelconque, cela affecte sa capacité à se reproduire, et on pourrait dire que la population « souffre » d'un problème démographique. Ce qui est certainement un sujet applicable au taureau de combat, puisque la longévité des individus sélectionnés  pour les courses de taureaux reste radicalement réduite au moins à un tiers de la longévité qu’ils  pourraient avoir. Les taureaux de combat sont tués quand ils ont trois, quatre, cinq ou comme beaucoup, six ans d'âge, mais si la tauromachie n'existait pas ces individus pourraient vivre vingt ans ou plus. En fait, la longévité moyenne des mâles de l'espèce à laquelle les taureaux appartiennent est de vingt ans en captivité.
 
Cette réduction artificielle de longévité a une autre conséquence pour la catégorie des taureaux de combat. Il a un effet négatif sur la structure sociale des groupes. Toute espèce sociale assume son équilibre social dans une combinaison spécifique de membres d'âges et de genres différent. Si un groupe démographique spécifique est systématiquement éliminé, comme c'est le cas des mâles de plus de six ans, le groupe ne peut pas obtenir la stabilité sociale idéale et il est toujours dans une situation constante de réajustement, ce qui explique pourquoi il y a parfois beaucoup de bagarres entre des mâles dans le pâturage. Ces bagarres font que les éleveurs séparent les mâles du groupe, ce qui n’aide pas toujours à générer une stabilité. Ajouté à cela, comme au terme de générations de sélection artificielle, les éleveurs de taureaux de combat ont essayé de créer des individus qui ont plus tendance à se défendre en chargeant qu'en courant, cela a généré une réponse inadéquate et non naturelle aux confrontations entre les mâles, pour les femelles ou par dominance : ou bien ceci crée plus de bagarres et de blessures entre des individus (une souffrance physique), ou bien ceci oblige les éleveurs à séparer plus de groupes (une souffrance sociale).
 
En conclusion, d'un point de vue éthologique et zoologique je n'ai aucun de doute sur le fait que les taureaux de combat souffrent individuellement et collectivement pendant la corrida, et c'est pourquoi l'interdiction de ces activités est l'action la plus cohérente qu'une société - à qui  importe le bien-être animal et qui valorise le patrimoine naturel- puisse faire.
 
Merci beaucoup Madame la Présidente, et Mesdames et Messieurs  les députés.
 
 
Jordi Casamitjana
Ethologiste

Director   Animal Protection Consultancy
info@animal-protection-consult.com
Tel: +44 (0) 7515 797470
London, UK.
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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 06:48
Reçu de Thierry HELY, chargé de communication de la FLAC


Dernier article:

http://www.la-clau.net/info/les-pro-corrida-francais-soutenus-par-des-elus-morts-a-barcelone-4049

Je file à Paris pour parler de la FLAC pendant 1 heure à la radio (Vivre FM).

Bise
Thierry
http://www.flac-anticorrida.org
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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 06:38
Reçu de Josy et Cécile :
à consulter sur :
http://www.30millionsdamis.fr  

Les lois de la protection animale Loi Grammont de 1850 Cette loi punissait d'une amende de 1 à 15 francs et d’une peine de 1 à 5 jours de prison « les personnes ayant fait subir publiquement des mauvais traitements aux animaux ». Cette loi sera abrogée par le décret du 7 septembre 1959 qui sanctionne la cruauté envers les animaux, y compris dans le cadre privé. Loi du 19 novembre 1963 Cette loi étend le délit d’acte de cruauté envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité, extension confirmée par la loi du 10 juillet 1976. Loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature L'animal acquiert un statut d'être sensible et doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. Loi Nallet du 22 juin 1989 Elle impose l’identification des carnivores domestiques lors de tout transfert de propriété et, de façon systématique, dans les départements déclarés infectés par la rage. Elle fixe également les conditions sanitaires relatives aux établissements de vente ou de garde d’animaux. Elle interdit l’euthanasie systématique des animaux perdus ou abandonnés et prolonge les délais de fourrière. Loi du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux * Dispositions relatives aux animaux dangereux * Davantage de clémence pour les animaux errants : les conditions de fourrière sont modifiées. Par exemple : chaque commune doit disposer soit d’une fourrière communale, soit du service d’une fourrière établie sur autre commune ; chaque fourrière doit avoir une capacité adaptée aux besoins de chacune des commune pour lesquelles elle assure le service d’accueil des animaux. * Le statut de "chat libre" est officiellement reconnu * Davantage de protection pour les animaux et leurs acquéreurs le tatouage est obligatoire pour les chiens les activités de fourrière, refuge, élevage, vente, pension, éducation, dressage sont réglementées les formalités pour la cession d’animaux sont plus strictes : attestation de cession, information sur l’animal, certificat vétérinaire de bonne santé la vente des chiots et chatons de moins de 8 semaines est interdite * Davantage de contrôle des activités liées à l’animal les agents publics ont accès aux locaux professionnels et aux véhicules de transport d’animaux, ils peuvent procéder à l’ouverture forcée d’un véhicule stationné en plein soleil lorsque la vie de l’animal est en danger. en cas d’urgence, ils peuvent ordonner le retrait des animaux et les confier à une fondation ou une association de protection. * Des sanctions plus lourdes pour les actes de cruauté les sanctions pour sévices graves ou actes de cruauté sont alourdies : 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (avant : 6 mois et 15 000 euros) * Distinction claire entre les animaux et les objets dans le Code civil (l’animal reste quant même un meuble ; distinction à titre symbolique) La divagation * Art. L.211-23 du Code rural • Est considéré en état de divagation tout chien qui, en dehors d’une action de chasse ou (L. n°2005-157 du 23 févr. 2005, art. 125) « de la garde ou de la protection du troupeau », n’est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d’une distance dépassant cent mètres. Tout chien abandonné, livré à son seul instinct, est en état de divagation (L. n° 2005-157 du 23 févr. 2005, art. 156) « sauf s’il participait à une action de chasse et qu’il est démontré que son propriétaire ne s’est pas abstenu de tout entreprendre pour le retrouver et le récupérer, y compris après la fin de l’action de chasse ». • Est considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de 200 mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de mille mètres du domicile de son maître et qui n’est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n’est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui. La fourrière Art. L.211-24 du Code rural Chaque commune doit disposer soit d’une fourrière communale apte à l’accueil et à la garde des chiens et chats trouvés errants ou en état de divagation jusqu’au terme des délais fixés aux articles L. 211-25 et L. 211-26, soit du service d’une fourrière établie sur le territoire d’une autre commune. Chaque fourrière doit avoir une capacité adaptée aux besoins de chacune des communes pour lesquelles elle assure le service d’accueil des animaux en application du présent code. La capacité de chaque fourrière est constatée par arrêté du maire de la commune où elle est installée. La surveillance dans la fourrière des maladies réputées contagieuses au titre de l’article L. 221-1 est assurée par un vétérinaire titulaire du mandat sanitaire instauré par l’article L. 221-11, désigné par le gestionnaire de la fourrière. La rémunération de cette surveillance sanitaire est prévue conformément aux dispositions du troisième alinéa de l’article L. 221-11. Les animaux ne peuvent être restitués à leur propriétaire qu’après paiement des frais de fourrière. En cas de non-paiement, le propriétaire est passible d’une amende forfaitaire dont les modalités sont définies par décret. Art. L. 211-25 du Code rural I.- Lorsque les chiens et les chats accueillis dans la fourrière sont identifiés conformément à l’article L. 214-5 ou par le port d’un collier où figurent le nom et l’adresse de leur maître, le gestionnaire de la fourrière recherche, dans les plus brefs délais, le propriétaire de l’animal. Dans les département officiellement déclarés infectés par la rage, seuls les animaux vaccinés contre la rage peuvent être rendus à leurs propriétaires. A l’issue d’un délai franc de garde de huit jours ouvrés, si l’animal n’a pas été réclamé par son propriétaire, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la fourrière, qui peut en disposer dans les conditions définies ci-après. II.- Dans les départements indemnes de rage, le gestionnaire de la fourrière peut garder les animaux dans la limite de la capacité d’accueil de la fourrière. Après avis d’un vétérinaire, le gestionnaire peut céder les animaux à titre gratuit à des fondations ou des associations de protection des animaux disposant d’un refuge qui, seules, sont habilitées à proposer les animaux à l’adoption à un nouveau propriétaire. Ce don ne peut intervenir que si le bénéficiaire s’engage à respecter les exigences liées à la surveillance vétérinaire de l’animal, dont les modalités et la durée sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’agriculture. Après l’expiration du délai de garde, si le vétérinaire en constate la nécessité, il procède à l’euthanasie de l’animal. III.- Dans les départements officiellement déclarés infectés de rage, il est procédé à l ‘euthanasie des animaux non remis à leur propriétaire à l’issue du délai de garde. Art. L. 211-26 du Code rural I. - Dans les départements indemnes de rage, lorsque les chiens et les chats accueillis dans la fourrière ne sont pas identifiés, les animaux sont gardés pendant un délai franc de huit jours ouvrés. L’animal ne peut être remis à son propriétaire qu’après avoir été identifié conformément à l’article L. 214-5. les frais de l’identification sont à la charge du propriétaire. Si, à l’issue de ce délai, l’animal n’a pas été réclamé par son propriétaire, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la fourrière, qui peut en disposer dans les mêmes conditions que celles mentionnées au II de l’article L. 211-25. II. – Dans les département officiellement déclarés infectés de rage, il est procédé à l’euthanasie des chiens et des chats non identifiés admis à la fourrière. Le maire Art. L.211-22 du Code rural Les maires prennent toutes dispositions propres à empêcher la divagation des chiens et des chats. Ils peuvent ordonner que ces animaux soient tenus en laisse et que les chiens soient muselés (Chaque commune a donc sa propre réglementation. Pour connaître la situation de votre ville, vous devez consulter les arrêtés municipaux affichés dans votre mairie.). Ils prescrivent que les chiens et les chats errants et tous ceux qui seraient saisis sur le territoire de la commune sont conduits à la fourrière, où ils sont gardés pendant les délais fixés aux articles L. 211-25 et L. 211-26. Les propriétaires, locataires, fermiers ou métayers peuvent saisir ou faire saisir par un agent de la force publique, dans les propriétés dans ils ont l’usage, les chiens et les chats que leurs maîtres laissent divaguer. Les animaux saisis sont conduits à la fourrière. Art. L.211-11 du Code rural (L. n° 2001-1062 du 15 nov. 2001, art. 45) I. - Si un animal est susceptible, compte tenu des modalités de sa garde, de présenter un danger pour les personnes ou les animaux domestiques, le maire, de sa propre initiative ou à la demande de toute personne concernée, peut prescrire au propriétaire ou au gardien de cet animal de prendre des mesures de nature à prévenir le danger. En cas d’inexécution, par le propriétaire ou le gardien de l’animal, des mesures prescrites, le maire peut, par arrêté, placer l’animal dans un lieu de dépôt adapté à l’accueil et à la garde de celui-ci. Si, à l’issue d’un délai franc de huit jours ouvrés, le propriétaire ou le gardien ne présente pas toutes les garanties quant à l’application des mesures prescrites, le maire autorise le gestionnaire du lieu de dépôt, après avis d’un vétérinaire mandaté par la direction des services vétérinaires, soit à faire procéder à l’euthanasie de l’animal, soit à en disposer dans les conditions prévues au II de l’article L.211-25 (cession gratuite à une association de protection animale, sauf chiens de 1ère catégorie) Le propriétaire ou le gardien de l’animal est invité à présenter ses observations avant la mise en œuvre des dispositions du deuxième alinéa du présent I. II.- En cas de danger grave et immédiat pour les personnes ou les animaux domestiques, le maire ou à défaut le préfet peut, sans formalités préalables, ordonner par arrêté que l’animal soit placé dans un lieu de dépôt adapté à l’accueil et à la garde de celui-ci. Il peut faire procéder sans délais à l’euthanasie de l’animal après avis d’un vétérinaire mandaté par la direction des services vétérinaires Cet avis doit être donné au plus tard quarante-huit heures après le placement. Faute d’être émis dans ce délai, l’avis est réputé favorable. III.- Les frais afférents aux opérations de garde et d’euthanasie de l’animal dangereux sont intégralement lis à la charge de son propriétaire ou de son gardien. Les pouvoirs des tiers : Art. L. 211-20 al. 1 du Code rural Lorsque des animaux errants sans gardien, ou dont le gardien refuse de se faire connaître, sont trouvés pacageant sur des terrains appartenant à autrui, sur les accotements ou dépendances des routes, canaux, chemins ou sur des terrains communaux, le propriétaire lésé, ou son représentant, a le droit de les conduire immédiatement au lieu de dépôt désigné par l’autorité municipale. Atteintes à la vie d’un animal Des atteintes involontaires à la vie ou à l'intégrité d'un animal (Article R.653-1 du Code pénal) "Le fait par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, d'occasionner la mort ou la blessure d'un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 3ème classe (450 €). En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l'animal à une œuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer". Des atteintes volontaires à la vie d'un animal (Article R.655-1 du Code pénal) "Le fait sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contravention de la 5ème classe (1500 €). La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l'article 132-11. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie". Des peines applicables en cas de récidive (Article 132-11 du Code pénal) "Dans le cas où le règlement le prévoit, lorsqu'une personne physique, déjà condamnée définitivement pour une contravention de la 5ème classe, commet, dans le délai d'un an à compter de l'expiration ou de la prescription de la précédente peine, la même contravention, le maximum de la peine d'amende encourue est portée à 3 000 Euros ". Des mauvais traitements envers un animal (Article R-654-1 du Code pénal) "Hors le cas prévu par l'article 521-1, le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe (750 €). En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l'animal à une œuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie". Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux (Article 521-1 du Code pénal) "Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Est puni des peines prévues au premier alinéa toute création d'un nouveau gallodrome. Est également puni des mêmes peines, l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement". Le locataire et ses animaux C’est la loi du 9 juillet 1970 qui fixe les principes généraux de la détention des animaux familiers pour les locataires ; la nouvelle loi de protection animale du 6 janvier 1999 y a ajouté une limitation qui sera applicable à compter du 30 avril 1999. Loi du 9 juillet 1970 - article 10 « Est réputée non écrite, toute stipulation tendant à interdire la détention d’un animal dans un local d’habitation dans la mesure où elle concerne un animal familier. Cette détention est toutefois subordonnée au fait que ledit animal ne cause aucun dégât à l’immeuble ni aucun trouble de jouissance aux occupants de celui-ci ». Il est donc possible de mettre en demeure le propriétaire d’un animal de s’en séparer, sous peine d’expulsion, mais uniquement au cas par cas, en présence de dégâts causés à l’immeuble ou de troubles de jouissance dont se plaindraient ses occupants. Le 5 juin 1998, la Cour d’Appel de Versailles a prononcé la nullité d’un règlement d’Office Publique d’HLM qui interdisait de façon générale la détention de chiens présumés dangereux dans ses immeubles ; tous les règlements de même nature sont illégaux. La loi du 6 janvier 1999, dans son article 3, indique qu’à partir du 30 avril 1999 (date d’entrée en vigueur de la loi), il sera possible d’interdire à de nouveaux locataires la détention de « chiens de 1ère catégorie », (les chiens de 2ème catégorie n’étant pas visé) c’est à dire, selon l’arrêté interministériel du 27 avril 1999, les chiens de type Pitbull, American Stafforshire Terrier, Boerbull et Tosa Inu, qui ne sont pas inscrits à un livre généalogique reconnu par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (J.O. du 30 avril 1999). Cette nouvelle loi ne sera donc pas applicable aux propriétaires de chiens, locataires avant le 30/04/1999, et dont les animaux n’ont causé aucun dégât à l’immeuble ni trouble de jouissance à ses occupants car cette loi n’est pas rétroactive. (Article 2 du Code civil : « La loi ne dispose que pour l’avenir ; elle n’a point d’effet rétroactif ».). En effet, la loi du 6/01/99 ne peut remettre en question les baux signés sous les dispositions de l’ancienne loi. Cette interdiction concernera donc exclusivement les locataires qui voudraient emménager dans un nouveau logement postérieurement au 30 avril 1999 et possèdent déjà un chien de1ère catégorie. De même, si votre ancien bail prévoyait (à tort) l’interdiction d’animaux familiers dangereux, la nouvelle loi ne validera en aucun cas cette disposition d’ordre général ; et au delà, étant donné que tout renouvellement de bail doit se faire aux mêmes clauses et conditions que l’ancien bail, les droits des locataires, actuels propriétaires de chien, sont immuables. Exemple Monsieur DURAND, locataire et propriétaire d’un Pitbull depuis 5 ans est mis en demeure par son OPHLM de s’en séparer sous peine d’expulsion car il est présumé dangereux ; pourtant il n’a jamais mordu personne ni causé le moindre problème à l’immeuble ou aux autres locataires : • si elle est fondée sur un règlement intérieur affiché dans l’immeuble, la mise en demeure est irrégulière car le règlement est illégal, • si elle est fondée sur la nouvelle loi, la mise en demeure est irrégulière car Monsieur DURAND possédait ses chiens avant que cette loi ne soit votée, • si elle est fondée sur un constat relevant des dégâts causés à l’immeuble ou des troubles de jouissance, la mise en demeure peut être régulière, mais Monsieur DURAND ne pourra être expulsé que sur la décision d’un juge judiciaire, après un procès équitable et contradictoire au cours duquel Monsieur DURAND pourra exposer ses moyens de défense. Finalement, puisqu’il l’a acquis avant la nouvelle loi, quel que soit le chien de Monsieur DURAND, il pourra le conserver, dans la mesure où il ne cause ni dégât ni trouble de jouissance. Un bon maître C’est l’arrêté du 25 octobre 1982 qui, dans son Annexe 1 – Chapitre II, fixe les conditions de garde et de détention des animaux de compagnie Article 3 les propriétaires, gardiens ou détenteurs de tous chiens et chats, animaux de compagnie et assimilés doivent mettre à la disposition de ceux-ci une nourriture suffisamment équilibrée et abondante pour les maintenir en bonne état de santé. Une réserve d’eau fraîche fréquemment renouvelée et protégée du gel en hiver doit être constamment tenue à leur disposition dans un récipient maintenu propre. Article 4 a) Il est interdit d’enfermer les animaux de compagnie et assimilés dans des conditions incompatibles avec leur nécessités physiologiques et notamment dans un local sans aération ou sans lumière ou insuffisamment chauffé. b) Un espace suffisant et un abri contre les intempéries doivent leur être réservés en toutes circonstances, notamment pour les chiens laissés sur le balcon des appartements. Article 5 a) Pour les chiens de chenils, l’enclos doit être approprié à la taille de l’animal, mais en aucun cas cet enclos ne doit avoir une surface inférieure à 5 mètres carrés par chien et sa clôture ne devra pas avoir une hauteur inférieure à 2 mètres. Il doit comporter une zone ombragée. b) Les niches, les enclos et les surfaces d’ébats doivent toujours être maintenus en bon état de propreté. c) Le sol doit être en matériau dur, et, s’il est imperméable, muni de pentes appropriées pour l’écoulement des liquides. L’évacuation des excréments doit être effectuée quotidiennement. Les locaux doivent être désinfectés et désinsectisés convenablement. Article 6 Les chiens de garde et d’une manière générale tous les animaux de compagnie et assimilés que leurs maîtres tiennent à l’attache ou enferment dans un enclos doivent pouvoir accéder en permanence à une niche ou abri destiné à les protéger des intempéries. L’attache est interdite pour les animaux n’ayant pas atteint leur taille adulte. Article 7 a) La niche ou l’abri doit être étanche, protégé des vents et, en été, de la chaleur. La niche doit être sur pieds, en bois ou tout autre matériau isolant, garnie d’une litière en hiver et orientée au sud. En hiver et par intempéries, toutes dispositions doivent être prises afin que les animaux n’aient pas à souffrir de l’humidité et de la température, notamment pendant les périodes de gel ou de chaleur excessive. b) Les niches doivent être suffisamment aérées. Les surfaces d’ébats des animaux doivent être suffisamment éclairées. c) La niche doit être tenue constamment en parfait état d’entretien et de propreté. d) La niche et le sol doivent être désinsectisés et désinfectés convenablement. Les excréments doivent être enlevés tous les jours. e) Devant la niche, posée sur la terre ferme, il est exigé une surface minimale de deux mètres carrés en matériau dur et imperméable ou en caillebotis pour éviter que l’animal, lorsqu’il se tient hors de sa niche, ne piétine dans la boue. f) Cette surface doit être pourvue d’une pente suffisante pour l’évacuation des urines et des eaux pluviales. Les caillebotis doivent être tels qu’ils ne puissent blesser l’animal, notamment les extrémités des pattes. Article 8 a) Pour les chiens de garde et, d’une manière générale, tous les animaux de compagnie et assimilés que leurs propriétaires tiennent à l’attache, le collier et la chaîne doivent être proportionnés à la taille et à la force de l’animal, ne pas avoir un poids excessif et ne pas entraver ses mouvements. b) Les animaux ne peuvent être mis à l’attache qu’à l’aide d’une chaîne assurant la sécurité de l’attache pour les visiteurs et coulissant sur un câble horizontal, ou à défaut, fixée à tout autre point d’attache selon un dispositif tel qu’il empêche l’enroulement, la torsion anormale et, par conséquent, l’immobilisation de l’animal. En aucun cas le collier ne doit être constitué par la chaîne d’attache elle-même ni par un collier de force ou étrangleur. c) La longueur de la chaîne ne peut être inférieure à 2,50 mètres pour les chaînes coulissantes et 3mètres pour les chaînes insérées à tout autre dispositif d’attache prévu ci-dessus. d) La hauteur du câble porteur de la chaîne coulissante doit toujours permettre à l’animal d’évoluer librement et de pouvoir se coucher. Article 9 Aucun animal ne doit être enfermé dans les coffres de voiture sans qu’un système approprié n’assure une aération efficace, aussi bien à l’arrêt qu’en marche ; les gaz d’échappement, en particulier, ne doivent pas risquer d’intoxiquer l’animal. Article 10 a) Lorsqu’un animal demeure à l’intérieur d’un véhicule en stationnement prolongé, toutes dispositions doivent être prises pour que l’animal ait assez d’air pur pour ne pas être incommodé. b) Par temps de chaleur ou de soleil, le véhicule doit être immobilisé dans un endroit ombragé. Acquérir un animal de compagnie Avoir un animal c'est un engagement sérieux. Cela représente du temps à lui consacrer ainsi que des frais alimentaires et vétérinaires qu'il faut prévoir. Ne prenez pas un animal si vous n'êtes pas sûr de pouvoir lui assurer un foyer heureux. Si, conscient de votre engagement, vous êtes prêt à franchir le pas, renseignez-vous auprès d'un vétérinaire ou de la Société Centrale Canine/Féline qui vous dirigera vers un éleveur professionnel ou un commerçant sérieux. >> Télécharger notre dossier sur l’acquisition d’un animal de compagnie Les renseignements qu’il contient se limitent à la vente d'animaux de compagnie. Ils ne concernent donc pas les adoptions d'animaux dans des refuges ou par le biais d'associations de protection animale qui font l'objet d'une réglementation particulière. Droit de l'animal La Fondation 30 Millions d’amis se bat depuis sa création pour donner à l’animal un véritable statut juridique, plus proche de sa nature d’être sensible. Cette bataille a bien failli trouver une issue en 2005 mais les démarches entreprises par les ministères de la Justice et de l’Agriculture ont été abandonnées sans explication. Selon un sondage réalisé par IPSOS pour la Fondation 30 Millions d’Amis, plus d’un français sur deux possèdent un animal de compagnie et ils sont 90% à considérer qu’il fait partie intégrante de la famille. L’animal est devenu une préoccupation sociale suffisamment forte pour que le législateur s’interroge aujourd’hui sur une nouvelle définition de son régime juridique. A l’heure actuelle, le Code civil ne considère pas les animaux comme des êtres vivants mais comme des « biens meubles » capables de se mouvoir d’eux-mêmes, voir comme des « immeubles par destination ». Cette définition, établie en 1804, est le reflet d’une société où l’animal, notamment de compagnie, ne bénéficiait pas de la même attention que celle qui lui est désormais apportée. Dans une France essentiellement rurale, les animaux étaient envisagés à cette époque sous l’angle utilitaire, comme une force agricole. Même notre droit pénal et notre droit rural ont déjà franchi un pas. Le premier indique depuis plusieurs années que « tout animal est un être sensible et doit en conséquence être traité comme tel ». Le second a délibérément placé la plupart des infractions à l’encontre des animaux en dehors de la catégorie des infractions contre les biens et réprime sévèrement, depuis la loi du 6 janvier 1999, les sévices et actes de cruauté perpétrés à leur encontre. En 2005, Dominique Perben et Nicolas Forissier, à l’époque respectivement Garde des Sceaux et Secrétaire d’Etat à l’Agriculture, ont demandé à Suzanne Antoine, Présidente de chambre honoraire à la Cour d’appel de Paris, d’établir un rapport sur la question. Suite à la remise de ce document, ils nous faisaient part de leur intention d’engager dans des délais rapprochés une réforme en la matière. Cette dernière a pourtant été abandonnée sans aucun motif ni explication. La Fondation insiste pour que le Code civil définisse l’animal comme un « être sensible » et veille ainsi à son droit au bien être. Sur le plan juridique, l’ensemble des personnalités consultées ont estimé que la réforme la plus logique consisterait à sortir l’animal de la catégorie des biens en créant, entre les « personnes » et les « biens », une troisième catégorie à part pour les « animaux ». L’autre solution, moins ambitieuse, serait de faire de l’animal un bien « protégé » aux côtés des « meubles » et des « immeubles ». C’est pour cette raison que Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, a écrit, le 27 juin dernier, au Président de la République, Nicolas Sarkozy, afin de réitérer cette demande. Une copie de la lettre a été transmise au Ministre de l’Agriculture et de la pêche, Michel Barnier, ainsi qu’à Rachida Dati en sa qualité de Garde des Sceaux. >> Consulter le rapport rédigé par Suzanne Antoine. Source 30 Millions d'Amis
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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:55
Un premier lien à la suite de la réaction de Thierry HELY sur le soutien de Marcel  Rufo à la torture corridesque ! D'ailleurs en regardant bien le visage de ce monsieur, on peut y lire beaucoup de choses qui parlent plus que des mots ! Et pour cela, pas besoin d'être psychanaliste ou pédopsychiatre...

http://www.laprovence.com/article/region/dr-rufo-mister-renaud-la-corrida-vous-en-pensez-quoi  

Merci à Thierry, chargé de communication de la FLAC, pour son indéfectible attachement à la cause des taureaux vivants et à leur droit de vivre loin des armes blanches et des tortionnaires !
http://www.flac-anticorrida.org
http://flac-over-blog.com 
 

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