Merci pour votre présence attentive au fil des mois...
Belles Fêtes à vous et vos petits protégés...
Merci pour votre présence attentive au fil des mois...
Belles Fêtes à vous et vos petits protégés...
Avec son accord, l'intervention de Luckycesar sur le forum FR2 post "le futur objet du scandale". Merci à lui. Je le cite.
http://forums.france2.fr/france2/L-objet-du-scandale/scandale-objet-futur-sujet_381_1.htm
Ci-après, très beau texte d'Henry-Jean Servat : Que dire de plus ?
"Qui ose se dire plus humain, plus juste, plus grand au sortir d'une corrida ? Qu'on arrête donc de mêler le sublime de l'art au pire de la boucherie. La corrida, qui mutile et tue, flatte de bas instincts, et la tradition, pas plus que l'art, n'a rien à voir avec. Pendant des centaines d'années, des chrétiens ont été jetés aux lions et des vierges sur des piques. Ce fut une tradition. Elle est morte.
Grâce aux députés européens, à 80 % des Français qui la réprouvent et aux militants qui la combattent, la corrida s'arrêtera un jour, c'est sûr. Et ce n'est pas parce qu'une Eugénie de Montijo, impératrice des Français originaire d'Espagne, fit organiser au milieu du siècle dernier des corridas qu'il convient de brandir la tradition. L'acte de tuer correspondait à une tradition chez des peuplades barbares, il y a mille ans. La modernité et la fraternité lui ont tordu le cou ! Sans art et sans tradition donc, par delà alibis et pacotille, la réalité de la corrida repose sur des fers qui déchirent la peau, des piques qui la vrillent et des épées qui la transpercent. C'est tout.
La corrida va à l'encontre de la dignité humaine et le coeur de toute personne, capable de compassion et de panache, reste soulevé de nausées à l'idée d'exhibitions au long desquelles un être vivant, torturé en public, n'en finit pas de vaciller sous la douleur et de s'écrouler dans son sang. Que, à une époque où des gosses crèvent de faim, où des adolescents meurent du sida, où des mercenaires exterminent des populations, il y ait encore des envies de se repaître de telles visions d'horreur indigne au-delà du dicible. N'y a-t-il pas assez d'ignominie sur terre sans en rajouter, uniquement pour un plaisir, qui plus est malsain ?
Qu'une nation ayant, comme la France, aboli la peine de mort puisse maintenir une autre forme d'exécution capitale stupéfie. Un être vivant, comme un condamné à mort d'ancien régime, est maintenu et dans un cachot et dans le noir, plusieurs jours durant, nuque rasée, cornes trafiquées, corps cassé, intestins abîmés, sabots disjoints, yeux gélifiés. Que des êtres, aimant, par goût du sadisme, âme de bourreau, voyeurisme de pervers, fascination du mal ou inconscience d'aveugle, des jeux cruels révélant la part noire de la personnalité humaine, soit. Ils l'assument. Mais qu'on arrête de masquer l'agonie sous les paillettes et l'horreur sous les couleurs. Torturer et tuer des taureaux n'a rien d'artistique. L'art transporte, exalte, fait caresser la notion du Beau, frémir l'idée de l'infini. Aidant à mieux vivre, à croire aux nuages, il fait en sorte que l'esprit progresse.
La corrida, c'est la mort violente donnée en spectacle et érigée en distraction, la torture étalée et l'horreur offerte (façon de parler car les enjeux sont financiers), dans une région qui mérite mieux. La seule question qu'on se pose poliment, après n'avoir insulté personne, c'est "jusqu'à quand va encore durer cette s absolue".
Je propose aux anti corrida de boycotter cette émission car elle n'aura aucun sens et aucune objectivité sans la présence de Christian Laborde !
Bizarre, n'y-aurait-il pas un vent qui souffle de là-haut, ben oui il faut la contrôler la télé ! Ben voyons il ne faut pas dire aux gens que + de 92 % d'européens demandent l'abolition de la corrida !
Euh...Nous sommes en démocratie...Vous croyez !
Nous apprenons en effet que certains invités "anti-corrida" ont été déprogrammés à la demande des "pro-corrida".
Pour perpétrer ces actes de tortures érigés en spectacle, les tenants de la corrida ne sauraient souffrir le débat, la confrontation, la réfutation. Il leur faut de la propagande lourde et unilatérale et il ne manque pas de mondains pour se livrer dans les médias à des exercices pitoyables d'apologie sans être le moins du monde embarrassé par l'absence de toute contradiction idéologique.
La corrida nous rappelle que le processus d'hominisation n'est nullement parachevé et que le chemin parsemé de cadavres humains et non-humains est décidément bien long. En cela, la corrida est intrinsèquement fasciste et antidémocratique.
Les corridas ne sont pas des jeux anodins, qu'il est loisible « d'aimer » ou de « ne pas aimer », mais des exécutions capitales, en public dans une arène, avec des victimes animales désignées. Des tortionnaires aux mains pleines de sang, les toreros. Sur les gradins, des individus stupides qui regardent.
Notre devoir d'humanistes est de dénoncer des actes de cruauté commis envers des êtres vivants, tels qu'ils soient, en l'occurrence, ici des taureaux.
Cruauté, obscurantisme et imbécillité : c'est ça la corrida.
On ne peut évoquer la torture d'animaux comme la pelote basque ou le cinéma, ce n'est pas une activité comme une autre : c'est de faire souffrir volontairement un être vivant qu'il s'agit, de s'en divertir, et d'y gagner de l'argent. Mais à quelle époque vivons-nous ?
Enfin, la corrida, spectacle sanguinaire et sadique, contraire à l'esprit et même à la lettre du Droit français, est interdite sur la quasi-totalité du territoire national, et seulement tolérée sur une infime partie de celui-ci. Toute propagande pour ce spectacle est donc une incitation à un délit.
La corrida c'est martyriser des animaux de manière sanglante, avant de les tuer. Tuer et torturer ne peut être ni un spectacle ni une distraction. Il est inacceptable qu’une chaîne télévisuelle de service public, qui par nature et par déontologie devrait contribuer à l’éducation du public et par conséquent dénoncer la barbarie tauromachique, choisisse si souvent de lui assurer une publicité et se fasse ainsi l'auxiliaire d’une toromafia qui s’évertue à convertir la nation au culte lucratif du sang et de la mort. Humilier, torturer, trucider pour le plaisir, ce n’est pas moral et la torture n’est pas notre culture ; car si la mort est inéluctable, la cruauté et la souffrance infligées qui plus est pour le lucre et pour le divertissement, à l'inverse ne le sont pas.
Par ailleurs, + de 80 % de français (et 92 % d'Européens) demandent l'abolition de la corrida ! Est-ce que France 2 n'insulte pas les français là ???
La corrida, ce sont des tortures infligées sciemment à un animal à l’arme blanche, jusqu’à ce que la mort mette fin à cette attraction dédiée au plaisir de voir souffrir et mourir.
Une tradition ancienne doit-elle transgresser l’éthique et les valeurs humanistes actuelles que l’on doit inculquer à nos enfants ? Et la pratique constante d’une tradition légitime-t-elle la barbarie qu’elle perpétue ? Certainement pas : les droits et les libertés de chacun ne sauraient transgresser les valeurs qui régissent notre société et qui sont à l’opposé de cette violence, aux saveurs primitives que véhiculent la tauromachie.
Aucune valeur humaine ne justifie la souffrance et la mort des animaux pour le spectacle, c'est un acte dégradant, indigne de l'humanité.
La corrida c'est le vieux monde de la violence, de la domination, du machisme, de la fatalité, de la brutalité, de la haine qui se trouve profondément interpellé ; d'où la violente résistance de nos adversaires que nous combattons car, à leur profonde misère morale, nous opposons la joie d'exister de femmes et d'hommes qui pour vivre ensemble dans la fraternité et la paix n'ont plus besoin de tuer ni dans les arènes ni hors de celles-ci ! C'est dire si notre radicale opposition à la corrida est porteuse de valeurs humaines inestimables.
Petit rappel :
Souffrance animale : Nul n’ignore plus que la souffrance physique est toujours la souffrance, quel que soit l’être sur qui elle se porte.
Nos contemporains, conscients de la souffrance que peut ressentir tout être sensible doué de mémoire, ont étendu aux animaux qui sont sous notre responsabilité cette protection juridique, quand il s'agit de sévices graves.
Art 321-1 du Code Pénal, Alinéas 1 et 2 : Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.
Il ne s’agit donc pas d’établir une égalité homme-animal, mais de rendre l’homme plus grand par sa volonté de prendre en compte la souffrance animale quand elle dépend de lui.
Malheureusement l’alinéa 7 de cet article, (Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée), vide de son sens les principes consignés dans les 2 premiers puisqu’il tolère une exception à cette protection élémentaire et autorise « ces sévices graves quand une tradition locale ininterrompue peut être invoquée ».
Rappelons enfin que l’Impératrice Eugénie de Montijo avait introduit la corrida en France en 1852, un an après le vote de la loi Grammont (ancêtre de l’article 521-1 de notre Code Pénal, qui protège les animaux contre les sévices et les actes de cruauté). Autrement dit, dès son introduction, la corrida fut illégale en France ! Il est bon de le rappeler ! Ce n’est que depuis 1951 qu’une tolérance existe dans le sud de la France…Force est de constater que manque l'épaisseur des siècles pour invoquer une tradition !
Les citoyens de ce pays ainsi que nos élus sont victimes de plus de cinquante ans d'intoxication tauromachique : tradition, culture, art, terroir et autres arguments pour justifier l'injustifiable.
Comment le législateur peut-il à la fois condamner des actes considérés comme contraires à l’éthique et s’incliner devant le poids d’une tradition en légalisant, en son nom, la brutalité, la torture, et la mort infligées à des taureaux puisqu’il s’agit précisément des spectacles de leur combat ?
Les défenseurs de la corrida nous rétorquent toujours cet argument : c’est notre tradition ! En effet, les traditions sont effectivement importantes, mais comme dans tout il faut garder le bon et jeter le moins bon ; une tradition à d’autres atouts que cette barbarie : sa langue, ses produits du terroir, son architecture… Il y a tant de choses belles qu’une tradition peut utiliser pour ce faire reconnaître, alors pourquoi se réfugier derrière la plus abjecte ? La culture historique n’est-elle pas le vêtement qui sert à déguiser la cruauté ?
Pour conclure, nous vous invitons à diffuser aux téléspectateurs (pendant l'émission) une corrida, mais une vraie corrida, pas seulement le début bien évidemment...Allez bien jusqu'au bout...Jusqu'à l'agonie insoutenable du taureau ! OUVREZ-BIEN VOS YEUX : au moment de la mise à mort du taureau, le matador (tueur) prend une épée, il en transperce le thorax de l'animal, une et souvent plusieurs fois. Pour terminer cette séance de tortures, meuglant ses souffrances, le sang lui sortant par la bouche, le taureau tombé à terre est frappé avec un poignard dont la lame est enfoncée et tournée dans sa tête.
Mais peut-être avez-vous peur de choquer les français !... Bon Dimanche !
« Le jour où les taureaux seront considérés comme faisant partie de l'âpre beauté de leur pays, libres et reconnus, ce jour-là, les matadors déchus apprendront à leur tour que le réel courage et l'unique triomphe de l'homme ne sont nulle autre part ailleurs que dans le respect de la vie». Pierre Ferran in « Les bêtes aussi ont le droit de vivre ».
"Mi-mascarade, mi-boucherie, fête du sang et de la cruauté, la corrida reste, pour ceux qui entendent se placer sur le terrain de l'éthique, une barbarie scandaleuse. D'ailleurs, même un partisan de ces jeux cruels n'a jamais osé prétendre qu'il puisse être moral de faire souffrir, de martyriser, de torturer un être vivant, par simple plaisir et pour s'amuser. En tous les cas, avec leur sadisme et leur érotisme, avoués ou honteux, avec leur indiscutable cruauté, les modernes jeux du cirque continuent, indignes d'un pays qui croit pourtant se prétendre "civilisé". Quant aux pauvres clichés de certains littérateurs et journalistes sur la "beauté" du spectacle, sur le sang et le soleil -en oubliant le troisième "S", le sexe-, sur un symbolisme quasi religieux à les entendre, sur la noble mythologie de l'affrontement homme-animal, ils n'y changeront rien : la corrida est et demeure une honteuse concession à nos plus inavouables instincts.
Mais nous sortirons un jour de l'âge du bronze et de la préhistoire quand la pitié l'emportera sur le goût du sang et le respect des droits de l'animal sur la cruauté de ses bourreaux." Professeur Théodore Monod - Muséum d'Histoire Naturelle - Membre de l'Académie des sciences.
"La corrida, c'est le refuge mélancolique de l'impuissance et le nomadisme de l'impunité qui cherchent à détruire la part humaine dans l'homme. Dans une ironie solennelle, de l'odeur du sang à l'impudeur, le toréador ne respire que la mort de l'innocence gisant à ses pieds. Où sont donc dans cette barbarie la compassion et l'intelligence du coeur qui assument le respect de la vie et la traversée vers l'Autre ? »
Morad EL HATTAB, Lauréat du Prix Littéraire Lucien Caroubi, Prix pour la Paix et la Tolérance"
avec une petite place pour le com de catherinebron :
la voila la video censurée par le BVP: et dans les trois versions qui ont TOUTES été censurées, y compris celle où l'on ne voit plus que dalle! Vendus aux lobbies tauromachiques eux aussi !
Trop violent mon c.ul! quand on sait que des milliers de c.ons vont y traîner bobonnes et mouflets....
Mais c'est clair qu'un animal torturé à mort gratuitement entre une pub pour canard wc et une où les gens normaux se lèvent pas pour le tortionnaire mais pour Danette, ça fait tâche dans l'PAF...
C'est EXACTEMENT ça la censure au pays des droits de l'homme.
Catherinebron sur le post "le futur objet du scandale" sur FR2
http://leweb2zero.tv/video/mattlouf_5746c1bcd2c474f
http://www.midilibre.com/articles/2009/04/07/20090407-Corrida-le-debat-Muriel-Marland-Militello-deputee.php5
Le Midi Libre interroge le député Muriel Marland Militello
Quel est le sens du combat que vous menez à l'Assemblée nationale ?
Je me place d'un point de vue juridique. J'ai deux propositions de loi. La première, présentée en 2005 et représentée en 2007, c'est pour qu'une exception à notre droit pénal soit abolie. Selon notre droit, toute personne qui commet des sévices graves à animaux soumis à notre responsabilité peut encourir jusqu'à deux ans de prison et 30 000 € d'amende. Il existe une exception, pour deux traditions locales ininterrompues : les combats de coqs et les corridas. D'ailleurs si personne ne fait subir de sévices graves aux animaux, pourquoi s'oppose-t-on à la levée de cette exception ? Et une tradition, c'est son humanisme qui fait sa valeur, pas son ancienneté. Je ne juge pas les
personnes qui aiment ça. Le goût est subjectif, la morale, elle, est objective !
C'est discutable, ça... Je veux dire que la loi doit être générale pour tous les animaux et toutes les personnes, sans exceptions. Même dans les filières agro-alimentaires le bien-être de l'animal est désormais pris en compte, je suis allée vérifier. Une vache, on ne lui fait pas subir de sévices graves, sinon les éleveurs sont sanctionnés, idem pour les volailles. Il y a des normes européennes.
Le toro de combat mène cependant pendant quatre ans une vie dont peu d'animaux destinés à la chaîne alimentaire bénéficient... Mais même s'il vivait quarante ans heureux, je ne m'occuperais que de sa souffrance. Ce qui compte, c'est l'acte, pas ce qui a pu se passer avant ou après. Même si le toro a été élevé dans de bonnes conditions, ce que je veux bien croire d'ailleurs.
Quelle est votre deuxième proposition de loi ?
Je l'ai déposée en septembre 2007. Dans le code civil, nous sommes un des rares pays au monde à considérer l'animal comme un meuble. Moi, j'ai proposé d'intégrer au code civil le caractère sensible de l'animal. Tout en conservant son caractère de meuble, bien sûr, sinon on ne pourrait plus le transporter, ce qui gênerait les éleveurs, j'en ai bien conscience. Et je ne cherche pas plus à assimiler l'homme à l'animal. L'animal est un objet pour l'homme, à condition de garder sa sensibilité.
Pour l'instant, vous n'avez pas été entendue. Aucune de vos propositions de loi n'a été inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée ?
C'est vrai, mais je ne travaille pas pour moi. Si moi je n'y arrive pas, un autre y parviendra. C'est une évolution humaniste de la société. Si je suis également une opposante à la chasse ou à la pêche ? Ce n'est pas pareil, ce n'est pas le spectacle d'une souffrance, il n'y a pas volonté de faire souffrir. Et puis d'un point de vue pédagogique, la culture de la violence, la vue du sang, ça reste très grave.
Sophocle (495 av. J-C - 405) :
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com
Début du message réexpédié :
De : jo
Objet : [DROIT DES ANIMAUX] demandez le programme télé!
Répondre à : droitdesanimaux@yahoogroupes.fr
ARTE va vous surprendre et vous intéresser. Accrochez vous, c'est une série sur la Terre. Mieux que visiter MARS, car on ne connaît rien de chez nous. Aussi ne manquez sous aucun prétexte ARTE ce soir 5, et 7 et 9 avril. Jugez en plus bas.
Ces infos devraient,j'en suis certaine , faire réfléchir les non végétariens, s'ils ont le cran de regarder d'où vient leur plaisir gratuit, celui de la gastronomie carnée non indispensable à notre survie, donc finalement et à leur insu la plupart du temps, autant gratuit que la corrida, la chasse, la pêche, les cirques avec animaux. Et ceci, si on se place du seul point de vue de l'intérêt humain, celui, pour un abolitionniste, qui n'est pas légitimement central. Mais bien au contraire notre intérêt est à décentrer comme suite au décentrement copernicien de la Terre considérée comme centre de l'univers, puisqu'abritant l'être le plus ridiculement fat de la "création" qui est bien représenté dans la littérature par le très fat Père Ubu et la très cruelle reine de coeur d'Alice.
programme d"ARTE
5, 7 et 9 avril ARTE évoque la faim
sur ARTE
dimanche 5 avril 2009 à 23:55
"Notre pain quotidien"
(Autriche, 2005, 92mn)
ARTE F
Réalisateur: Nikolaus Geyrhalter
Des tableaux glaçants et sans parole de l'industrie alimentaire européenne :
Une implacable méditation cinématographique.
Bienvenue dans l'empire de la nourriture industrielle et de l'agriculture high-tech. En promenant pendant deux ans sa caméra à travers l'Europe dans les élevages, les serres, les champs, les abattoirs et les usines qui alimentent la plupart de nos tables, le réalisateur autrichien Nikolaus Geyrhalter livre le tableau fascinant et terrible d'une nature asservie, violentée, niée par la technique. Gigantisme des hangars où s'entassent à perte de vue poules, poussins ou porcelets, des bains chimiques où flottent des millions de pommes et de tomates, des milliers d'hectares de tournesol ou de blé en culture extensive, des kilomètres carrés de serres qui défigurent Almeria ; toute-puissance des machines à pulvériser, arracher, éventrer, aseptiser, autours desquelles s'affairent des auxiliaires, hommes ou femmes, en combinaisons futuristes, concentrés sur des tâches répétées à l'infini.
Inhumanité
Par ses cadrages et sa bande son minutieusement composés, son montage fluide, l'absence de commentaires et d'interviews, le cinéaste fait parler les images avec la force d'un cauchemar, contemplant l'inhumanité radicale d'un monde que nous ne voyons pas d'ordinaire - et auquel nous préférerions ne pas penser. Car nous en acceptons tacitement les règles, productivité, bas prix et consommation de masse. Nikolaus Geyrhalter ne nous invite pas seulement à méditer sur ce que nous mangeons, mais sur ce que nous sommes devenus.
Rediffusions :
11.04.2009 à 01:15
24.04.2009 à 03:00
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Mardi 7 avril 2009
A qui profite la faim ?
La crise alimentaire mondiale perdure, frappant les pays les plus pauvres...
à 20h45
" We feed the world "
Le marché de la faim
(Autriche, 2005, 90mn)
SWR
Réalisateur: Erwin Wagenhofer
Comment l'industrie alimentaire européenne surproduit une nourriture sans goût et affame le Tiers-monde.
Un documentaire phare sur la mondialisation.
Le point de départ de ce film, qui a connu un vrai succès public lors de sa sortie en salles en France en 2007, fut le désir d'Erwin Wagenhofer de remonter la filière des produits vendus sur les marchés de Vienne, sa ville. Une curiosité qui le conduit d'Autriche au Brésil en passant par la Roumanie et l'Andalousie, capitale des "légumes d'hiver", et par la Suisse - il y rencontre Jean Ziegler, alors rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, et Peter Brabeck, PDG de Nestlé. En chemin surgissent quelques questions simples : pourquoi les tomates voyagent-elles 3 000 km pour arriver jusqu'au consommateur autrichien et pourquoi les retrouve-t-on, à un prix inférieur aux productions locales, sur les marchés de Dakar ? Pourquoi jette-t-on à Vienne 2 000 tonnes de pain encore frais par jour ? Pourquoi le blé et le maïs cultivés en Autriche sont-ils brûlés, et pourquoi gave-t-on les poulets de soja brésilien dans les élevages industriels ? Si l'on produit de quoi nourrir 12 milliards d'êtres humains, comme le dit Jean Ziegler, pourquoi 850 millions d'entre eux souffrent-ils de la faim ? Pourquoi le gouvernement roumain veut-il rendre ses agriculteurs dépendants des coûteuses semences hybrides vendues par Pioneer (multinationale dont le slogan "Nous nourrissons le monde" donne son titre au film) ?
Vague à l'âme
Le patron de Nestlé, lui aussi, s'interroge : pourquoi, dans un monde si prospère et si confortable, qui nous donne "tout ce que nous voulons", avons-nous du "vague à l'âme" ? Sa brève intervention, édifiante, clôt un voyage superbement filmé et rythmé. Mais Peter Brabeck n'incarne pas seulement le méchant de l'histoire, en donnant une voix et un visage au cynisme des multinationales. Il rappelle à sa façon au spectateur que le monde absurde qui vient de se déployer sous ses yeux est aussi conditionné par sa propre consommation. Aussi We feed the world, comme Le cauchemar de Darwin, mais aussi Super size me ou Notre pain quotidien, diffusés cette semaine par ARTE, en appelle-t-il à la conscience et à la responsabilité.
à 22h30
"L'Europe plume l'Afrique"
(Allemagne, 2008, 43mn)
NDR
Réalisateur: Joachim Vollenschier
Les conséquences de l'exportation vers l'Afrique des surplus de volailles élevées en Europe.
L'aile ou le blanc ? Sous prétexte de limiter les apports en graisse dans leur alimentation, les Européens sont aujourd'hui les plus gros consommateurs de blanc de poulet au monde. Mais que faire du reste ? Les débouchés sur le marché russe ou celui du Proche-Orient n'étant plus assez larges, les producteurs ont jeté leur dévolu sur le marché africain. L'exemple du Ghana et du Togo illustre les ravages de ces exportations massives, non seulement sur la production locale, mais aussi sur la santé publique par manque de contrôle des conditions de conservation, entre autres.
Rediffusions :
09.04.2009 à 09:55
17.04.2009 à 09:55
à 23h15
"Le mensonge vert"
(Allemagne, 2008, 43mn)
NDR
Réalisateur: Inge Altemeier, Reinhard Hornung
Comment la production de biocarburants contribue à réduire les surfaces consacrées aux cultures vivrières.
En Indonésie, la forêt pluviale est rasée pour faire place à la production d'huile de palme. Tandis que l'huile exportée vers l'Europe rapporte de substantiels bénéfices aux producteurs, les populations expropriées sans dédommagement sont contraintes de mendier leur nourriture. En Inde, le programme de biocarburants lancé par Mercedes Benz (et subventionné par des fonds européens) repose sur le jatropha, une plante oléagineuse qui pousse sur des terrains semi-arides et n'entre donc pas en concurrence avec des cultures vivrières. Mais le jatropha est toxique pour l'homme et les animaux...
Rediffusions :
09.04.2009 à 10:35
17.04.2009 à 10:40
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ça, c'est pas pour la santé humaine que ça m'interesse mais pour les boeufs, poulets et vaches tués pour MAc Do.
jeudi 9 avril 2009
à 20:45
"Super size me"
(Etats-Unis, 2004, 98mn)
ARTE F
Réalisateur: Morgan Spurlock
Auteur: Morgan Spurlock
Distributeur: Diaphana Distribution
Quels effets peut produire un mois de régime 100 % McDonald's ?
Un pamphlet horriblement efficace, qui a fait le tour du monde - comme MCDo.
En 2002, deux adolescentes de New York intentent une action en justice contre McDonald's, qu'elles accusent de les avoir rendues obèses. La plus grande marque de fast-food américaine rétorque que ses produits sont "sains et nourrissants", décidant Morgan Spurlock à la prendre au mot. Il veut comprendre, dit-il, comment 60 % des adultes américains sont devenus gros. Sous la surveillance de divers médecins et d'une nutritionniste, il entreprend un régime d'un mois 100 % McDo, au grand dam de sa petite amie végétalienne. Règles du jeu : aucune dépense physique au-delà des "cinq mille pas par jour" effectués par l'Américain moyen ; trois repas quotidiens, en goûtant à tout ce qu'il y a sur la carte ; et le choix systématique, si on le lui propose, du menu "Super Size" - ou "Méga Géant", la taille maximale, avec 250 grammes de frites et plus de 1 litre de soda !
Manger tue
En trente jours, sous l'oeil de la caméra, Morgan Spurlock prend 13 kilos, voit son taux de cholestérol grimper en flèche et l'état de son foie alarmer la faculté. Entre body-art potache et enquête coup de poing (on l'a beaucoup comparé à Michael Moore, dont il n'a cependant jamais approché le tour de taille), sa plongée horrifique et rigolarde dans le monde de la malbouffe dévaste le mieux accroché des estomacs. Et démolit implacablement les arguments commerciaux de McDonald's, qui apparaît peu à peu comme le dealer légal et tentaculaire de substances mortelles à court terme. Quelques semaines après la sortie du film, la marque a d'ailleurs renoncé au menu Super Size. Ce carnet de bord trash, émaillé de trouvailles graphiques et musicales (la BO de Superfly sardoniquement détournée) ouvre aussi une fenêtre hallucinante sur une civilisation devenue folle - la nôtre. Mais le succès mondial du film, s'il a forcé McDonald's à lever le pied sur le sucre et les graisses saturées, n'a pas durablement entamé son triomphe. Début 2009, le numéro un mondial de la restauration rapide, boosté par la crise, a annoncé des bénéfices en hausse de 80 %.
Rediffusions :
11.04.2009 à 15:40
à 22:20
"Paris-Berlin, le débat"
(France, 2009, 60mn)
ARTE
Invité: Philippe Chalmin
Présentateur: Isabelle Giordano
Le monde court-il à sa faim ?
Saviez-vous qu'en Europe 10 % de la population souffre de "malnutrition" ?
http://www.arte.tv/fr/programmes/242,date=5/4/2009.html
"Le plus souvent bêtise est soeur de méchanceté."
Sophocle (495 av. J-C - 405) :
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com
Dear Member of the EU Parliament,
With my signature I express my support of the written declaration on the welfare of pets and stray animals pursuant to Rule 116 of the Rules of Procedure by Alain Hutchinson, David Hammerstein and Neil Parish on the welfare of pets and stray animals in all EU Member States, EU accession countries and other European countries.
I ask you insistently to sign this declaration in order to support the animal protection law as proposed.
I consider this declaration not only as an act of humanity but as a necessary action in a modern and forward-looking Europe. Knowing which parties and parliamentarians plead for animal protection issues considerably influences my electoral behaviour.
Thank you very much indeed!
Courrier de soutien à A. Hutchinson, D. Hammerstein, N. Parish pour la présentation au Parlement Européen de leur Déclaration pour la protection des animaux de compagnie et animaux errants en Europe.
LIMITE 7 MAI 2009.
Messieur le Député européen,
Avec ma signature, j'exprime mon soutien à votre déclaration écrite sur le bien-être des animaux domestiques et des animaux errants selon le projet de loi 116 des règles de pocédurs par Alain Hutchinson,, David Hammerstein et Neil Parish sur le bien-être des animaux domestiques et des animaux errants dans tous les états membres de l'Union Européenne, les pays en voie d'insertion dans la communauté Européenne et des autres pays eujropéens.
Je vous prie instamment de signer cette déclaration afin de afin de soutenir la loi de protection animale ainsi proposée.
Je considère cette déclaration non seulement comme un acte d'humanité mais comme une action nécessaire dans une Europe moderne, résolument tournée vers son futur. Connaître les parties et les parlementaires plaidant pour la protection animale influence considérablement mes choix électoraux.
Très sincèrement,
Contre l'omerta qu'ont tenté en vain de faire régner les pro corridas sur la présence de Christian Laborde et des A.C. à l'émission de Guillaume Durand de ce jour...
La manif organisée dans un laps de temps record par des adhérents de la FLAC a été un succès. La qualité des participants et des sympathisants a largement fait oublier la quantité !
Trouvé sur le blog du Front des Luttes Anti Corrida :
http://www.flac-aquitania.org/article-29840245.html
Chers Amis anti-corrida,
Un titre éloquent, des arguments choc, la vérité sur la corrida, tout ceci censuré par un lobby minoritaire qui fait la loi à la télévision. Insupportable, inadmissible. Dans quel pays vivons-nous ? La FLAC (Fédération des Luttes pour l'Abolition des corridas) est intervenue énergiquement, rapidement, et dans l'urgence ! Christian Laborde devait être l'invité de Guillaume Durand sur le plateau de l'émission "L'objet du scandale", enregistrée le 31 mars, avec la présence des principales associations anti-corrida, dont la FLAC. Hélas, les taurins forts de leurs relations à la télévision ont finalement décidé (et oui, ils font la pluie et le beau temps !), d'exclure Christian Laborde, pourtant invité dans un premier temps, et les associations anti-corrida de l'émission ! Guillaume Durand, lui-même plutôt amateur de corrida, a donc invité les ténors des taurins, et quelques personnes anti-corrida (mais non spécialisées dans la lutte, sauf, Elisabeth Hardouin Fugier, donc, un traquenard pour elles). En l'absence du principal intéressé, Christian Laborde, indigné, qui avait légitimement demandé aux invités anticorridas de s'abstenir de participer à l'émission par solidarité avec la FLAC était tout à fait d'accord avec cette stratégie.
Celle-ci a cependant été enregistrée avec les intervenants prévus : Laurent Baffie, Marie Claude Bomsel, Francis Lalanne, Bernard Maris, Elisabeth Hardouin Fugier, face à Simon Casas, Marie Sara, Philippe Caubère, Andre Viard, Francis Wolff. Sauf changement de dernière minute, "L'objet du scandale" sera diffusé le 5 avril prochain à 16h 20 sur France 2.
Dans l’urgence, la FLAC a donc organisé une manifestation sur place le 31 mars devant France 2 :
grâce aux interventions efficaces de Manu , Thierry Hély, Jean-Claude Laborde (membre du bureau de la FLAC), Jean-Paul Richier et un certain nombre de militants de la FLAC, une quarantaine de personnes, mobilisées en un temps record, ont fait une « haie d’horreur » à Marie Sara et Philippe Caubère. Simon Casas, quant à lui, toujours aussi courageux... n’a pas osé se montrer et est passé par une autre porte. Les panneaux brandis avaient pour slogan : "CORRIDA, BASTA !", "OÙ EST CHRISTIAN LABORDE ?" et "CENSURE !" , certains militants étaient symboliquement bayonnés. Christian Laborde a remercié très chaleureusement la FLAC pour cette manifestation réussie.
Entre temps, grâce à Katherine Bourliascos, des personnalités du monde politique et artistique ont appelé France 2 afin de leur demander le report de l’émission AVEC la présence de Christian Laborde et des principales associations telle que la FLAC. Je suis, également, intervenue auprès du Vice-Président du Parlement Européen toujours dans le but de faire reporter cette émission.
Thierry Hély, Jean-Claude Laborde et moi-même sommes intervenus aussi auprès de la responsable de production de l’émission. Celle-ci nous a promis de transmettre notre demande de participer à un prochain débat sur la tauromachie.
Nous continuons à mobiliser des personnalités afin de dénoncer publiquement cette censure et faire changer "l'éthique" de France 2. En tous les cas en ce qui concerne "cet objet du scandale": la corrida!
Première retombée médiatique : un journaliste du "Point" a appelé Thierry Hély après avoir reçu son e-mail, résultat : un article avec des photos des militants paraîtra la semaine prochaine dans cet hebdomadaire au sujet de la manifestation qui eut lieu devant France 2.
Nous vous tiendrons informés de la suite des évènements, car il est évident que nous n’en resterons pas là.
Veuillez recevoir, Chers Amis, nos sentiments les plus anti-corrida.
A.CARON