COPI petit lévrier galguito de quelques mois a été retrouvé dans cet état sans que les habitants aient pitié de lui. Ils le regardaient mourir de faim et de soif... SOS pour son adoption !
Copi a été trouvé en juin 2011 par deux employés municipaux alors qu'il errait comme une âme en peine dans la campagne de la Ribera de Navarra en Castille. Si COPI est dans cet état ce n'est pas par maladie mais parce tout simplement les humains passaient et repassaient devant son ombre sans un seul regard de compassion pour lui. Rien ! Pas un seul geste ! Pas un bol d'eau gratuite et encore moins à manger. C'est impensable de voir que PERSONNE n'avait rien fait pour lui auparavant. Les habitants le regardaient déambuler tel un spectre dans le paysage. Comme s'il était invisible.
Voici COPI -à deux doigts de mourir d'inanition- qui mange et après ses soins. Un très gentil lévrier galgo qui revient de loin !
Il s'appelle désormais FLY il est encore en Espagne et cherche un foyer aussi doux que lui.
SIGNEZ LA PETITION 6683 AU PARLEMENT EUROPEEN TOUJOURS EN VIGUEUR POUR FAIRE CESSER CES HORREURS ICI http://lapetition.be/en-ligne/petition-6683.html
CONTACTEZ ET AIDEZ GEE en cliquant sur le logo du site et celui de BASTA ! le blog de LN Verdier Agir pour les Galgos. Merci de vos actions solidaires et dons directs à GEE. COPI/FLY a besoin de vous et ses pauvres amis SUNDAY et SIRENA aussi. Merci pour vos dons à GEE !
Bien amicalement, Unanimât
Contact : galgos-ethique-europe@orange.fr
VIVE LES VACANCES !
RECHERCHE TRES URGENTE D'UNE FAMILLE D'ACCUEIL SUR PARIS POUR DEUX LEVRIERS OU DEUX FAMILLES BIEN SUR...
recherche en urgence pour demain un accueil pour deux chiens ou chiennes je ne sais pas encore exactement, apparemment qui seraient des lévriers !!!!!
Une jeune femme vient de les trouver sur paris, elle a un ami qui les garde pour ce soir mais demain on a besoin d'un abri pour eux
Merci de votre réponse pour ces petits
(certainement abandons pour vacances !!!!!)
Me contacter trés vite SVP
Merci
Fernande
fernande.lusson@orange.fr
Michèle SCHARAPAN, pianiste, nous parle sur son blog Florianelia de sa conception de l'art et de la tromperie qu'est la corrida art.
Article publié sur la REVUE DE DROIT ANIMALIER et reproduit intégralement sur :
Les propos de Michèle sont recueillis par Florence BURGAT
Extraits :
RSDA: Si selon vous la corrida ne peut relever de l’art, à quoi l’apparenteriez-vous?
Michèle Scharapan : À première vue, je dirais que la corrida s’apparente au sacrifice. Le sacrifice a besoin d’une victime, mais surtout d’une communauté qui assiste au sacrifice, y consent, et se sent fortifiée dans son lien par ce sacrifice. J’ajouterais que le sacrifice, par-delà les multiples formes et fonctions qu’il peut prendre dans les sociétés, est un acte gratuit, au sens trivial du terme: il est destiné à plaire à Dieu ou au Diable (je songe aux messes sataniques), et non à alimenter un commerce. La corrida me semble à tous égards être un avatar du sacrifice; non que je fasse l’éloge du sacrifice, mais il me semble important de prendre en compte le caractère lucratif de la corrida. Elle rapporte de l’argent: spectacle payant, salaire des toréadors, marché de l’élevage et de la viande de taureau. Parler de sacrifice n’est donc possible qu’en un sens très restreint : celui de la mise en scène de la mise à mort et du caractère individualisé de la victime. Finalement, elle rappelle tout à fait les combats de gladiateurs, les jeux du cirque. Ne rangeons pas la corrida dans la mauvaise catégorie. En faire de l’art est une imposture.
RSDA : Les aficionados évoquent volontiers une «sublimation de la mort». Faut-il comprendre que c’est la mort du taureau qui est sublimée dans la corrida ou bien le rapport de l’homme à sa propre mort?
Michèle Scharapan : Je ne vois pas comment on peut sublimer le rapport qu’on a à sa propre mort en tuant un autre que soi. La chose pour moi absolument dominante dans la corrida consiste dans la réalité de ce qui s’y déroule: un homme torture — je parle de torture parce que les blessures sont nombreuses et de plus en plus profondes — et jouit de cette torture. Cet état de fait — ce que subissent réellement les animaux — me semble impossible à dépasser ou à nier dans un discours. La seule possibilité à mes yeux de sublimer la mort pour en faire un geste artistique serait ou est de donner sa propre mort en spectacle.
Michèle Scharapan
Intégralité de l'article sur
Reçu de Michèle Scharapan
"Le monde n'avance que grâce à ceux qui s'y opposent." Goethe
http://florianelia.over-blog.com/articles-blog.html
GREENHILL,
LA COLLINE DE L'ENFER POUR LES BEAGLES DESTINES AUX LABORATOIRES EUROPEENS
Luz tu es une vraie star, un monument de courage
Enfance et corrida photo sur P.E.A.C.E.
UNICEF FRANCE Union Nationale pour l'Intégration dans la Corrida des Enfants Français... refuse de donner des explications !!
NET ETHIQUE : si vous comptez copier cet article, merci de respecter les règles d'internet, de l'introduire sur vos blogs en citant la source, Unanimus avec le lien visible de l'article, et d'en respecter entièrement le fondement et la présentation.
Unanimus vous a récemment confirmé que l'Unicef France participe à la promotion de la corrida dans les villes taurines. Pour cette raison nous lançions un boycott sur les dons à cette association. Voyez notre article qui a été remis à jour le 20 juillet 2011 ici : http://unanimus.over-blog.com/article-la-france-et-l-espagne-ou-l-europe-de-cro-magnon-corrida-et-chasse-tortures-republicaines-indigen-77635677.html
Pour le compléter, voici un texte publié sur Le Post par Jean-Paul Richier, Groupe Animal et Ethique, le 16 novembre 2010 intégralement reproduit avec le dessin. Vous constaterez le refus de l'Unicef France à recevoir des interloctuteurs et à s'expliquer sur son engagement dans les villes taurines. C'est accablant. NB Ce texte ne nous appartient pas, il convient d'en citer la source et voici son lien : http://www.lepost.fr/groupe/animal-et-ethique/ .
À l'échelon international, l'Unicef, United Nations of International Children's Emergency Fund (Fonds des Nations unies pour l’enfance), est l'une des grandes agences de l'ONU. Né en 1946, il a pour vocation d'assurer à chaque enfant, santé, éducation, égalité et protection. Un programme auquel chacun ne peut qu'adhérer.
L'Unicef est représenté par des Comités nationaux dans 191 pays, dont bien entendu la France.
À l'échelon de la planète, en France, le sort des enfants est sans doute l'un des moins problématiques, même si de légitimes associations exercent une pertinente vigilance.
Mais qu'en est-il du Comité français de l'Unicef ?
À défaut d'exercer une action concrète envers les enfants de France, ce comité a apparemment décidé de considérer l'Unicef comme l'Union Nationale pour l'Intégration dans la Corrida des Enfants Français. Oui, vous avez bien lu, le comité français soutient explicitement la corrida, et le prosélytisme du mundillo, le petit monde de la corrida, envers les enfants.
Déjà, l'Unicef-France s'était allié à l'Association des Maires de France pour déclarer en 2006 Villes Amies des Enfants Nîmes (avec son école taurine, sa Feria des Enfants et ses Graines de Toreros) et Arles (avec son école taurine, sa Feria de los Niños et son Passeport pour les Arènes).
Ceci était déjà contestable, car on peut s'inquiéter de la culture taurine, qui érige explicitement le matador en modèle identificatoire pour les jeunes, qui glorifie les enfants tueurs de veaux, et qui entraîne donc les enfants à une forme de violence très crue, réelle et non fictive comme beaucoup d'autres. Cette question avait été l'un des points centraux soulevés lors du groupe «Corrida et jeux taurins» des «Rencontres Animal & Société», séries de réunions sur la place de l'animal dans la société, organisées par le gouvernement français en 2008.
Mais l'Unicef-France va plus loin : il tient un stand chaque année à la Feria des Enfants, manifestation qui, sous couvert de motifs écologiques et ludiques, accompagne en mai la Feria de la Pentecôte de Nîmes. En mai 2009, André Viard, le président de l'Observatoire National des Cultures Taurines, le lobby tauromachique français, écrivait sans ambages: «Il s’agit d’éveiller les plus jeunes à nos traditions pour les aimer, les défendre et plus tard les transmettre. [...] Aussi pas de Feria des enfants sans des arènes installées pour l’occasion animées par le Centre de Tauromachie Nîmois [...] À noter la participation très active de L’Unicef.» Le Centre de Tauromachie Nîmois est l'école taurine de Nîmes, qui reçoit des enfants sans limite inférieure d'âge pour leur apprendre à devenir toreros.
En mai 2010, pas moins de 66 taureaux (11 corridas de 6 taureaux) ont été suppliciés durant les 6 jours de la Feria de la Pentecôte à Nîmes. Bien entendu, l'accès des futurs «clients» y était favorisé grâce à des entrées gratuites pour les moins de 6 ans. Et l'Unicef était encore présent à la Feria des Enfants, qui plus est avec référence au 20e anniversaire de la signature de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
L'objet de l'Unicef est pourtant l'intérêt de l'enfant, et beaucoup considèrent, dans nos sociétés actuelles, que le spectacle de la souffrance infligée gratuitement à un animal est difficilement compatible avec cet intérêt.
Rappelons le premier alinéa de l'article 19 de la CIDE:
«Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales.»
Il est inutile de rappeler que les corridas consistent à blesser de façon codifiée des taureaux à l'aide de divers instruments de métal, durant vingt minutes pour chaque animal, jusqu'à leur mort. Si elles sont tolérées dans 11 départements du sud de la France, elles sont sanctionnées sur les neuf dixièmes du territoire par le Code pénal, en tant que «sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux». Les trois quarts des Français y sont défavorables, et les deux tiers des Français, y compris dans les régions concernées, souhaitent leur interdiction pure et simple sur l'ensemble du territoire français. Une proposition de loi cosignée par plus de 60 députés demande leur abolition.
Mais cette bénédiction de l'Unicef-France est d'autant plus choquante que nombreux sont ceux qui s'inquiètent des possibles répercussions du spectacle de la corrida sur les hommes, et plus particulièrement sur les enfants.
Ces vingt dernières années, une masse croissante de travaux, notamment anglophones, est venue documenter le lien entre la violence envers les animaux et la violence envers les humains. Certaines études font état plus particulièrement des conséquences chez les enfants ayant assisté à des maltraitances animales, soit en termes subjectifs (bouleversement affectif), soit en termes comportementaux (reproduction de mauvais traitements envers des animaux, mais également envers des humains).
Le facteur «culturel» ne saurait à lui seul immuniser les enfants spectateurs, surtout lorsqu'il s'agit d'un fait culturel aussi largement contesté que la corrida. En ce qui concerne le bouleversement affectif, cet effet est documenté par des témoignages de personnes ayant été profondément choquées par le spectacle de la corrida alors qu'elles étaient mineures. Une vingtaine de témoignages écrits nominatifs avaient ainsi été présentés lors des «Rencontres Animal & Société» de 2008.
En France, les mineurs sont protégés des spectacles violents: signalétique obligatoire définie par le CSA, réglementation de l'accès aux salles de cinéma, art. 227-24 du Code pénal punissant tout «message à caractère violent» lorsqu'il est «susceptible d'être vu ou perçu par un mineur». Ainsi, en toute logique, au-delà de la dérogation territoriale, l'accès des arènes devrait être interdit aux mineurs.
Une proposition de loi spécifique, visant à interdire l'accès aux courses de taureaux aux mineurs de quinze ans, a été déposée en septembre 2007 par trois députés, rejoints par d'autres. Et une vingtaine de parlementaires de diverses couleurs ont sous l'actuelle législature posé des questions écrites au ministère de l'Intérieur ou de la Justice, pour soulever le problème de l'accès aux arènes des moins de 15 ou 16 ans.
À l'occasion du débat parlementaire qui a abouti à la suppression des corridas en Catalogne espagnole en juillet dernier, une lettre attirant l'attention des députés catalans sur cet aspect avait été cosignée par 275 professionnels et universitaires de plusieurs pays, dans les domaines des sciences sociales, humaines, médicales et juridiques. On peut en consulter la liste sur le site du collectif Prou, qui a été à l'origine de cette initiative législative.
Enfin, en France, un collectif de 75 psychiatres et psychologues demande que les moins de seize ans n'aient plus accès aux corridas.
Cet engagement de l'Unicef-France pourrait être une simple initiative locale de l'antenne du Gard. Mais il y a déjà plusieurs années que la commission Protection de la Jeunesse de la Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas a alerté en vain la direction nationale. Et des professionnels des deux collectifs ci-dessus ont sollicité ces deux dernières années des explications, par courriers et par demandes de rendez-vous, au président d'Unicef-France, Jacques Hintzy, et à son directeur général, Gérard Bocquenet. Sans jamais obtenir de réponse.
Décidément, la France donne parfois une image d'elle peu reluisante.
Qu'en penseraient les instances internationales de l'Unicef à New York ou à Genève?..."
• www.lepost.fr
Jean-Paul Richier
Groupe Animal et Éthique
Merci de votre attention et merci à Jean-Paul RICHIER. Et voici le lien vers le blog P.E.A.C.E. Pression Ethique Anti Corrida Europe de Galgos Ethique Europe. Anti corridesquement vôtre, Unanimât
http://pression-ethique-anti-corrida-europe.over-blog.com/
DETOURNEMENT DE MISSION DE L'UNICEF FRANCE
CARTE BLANCHE donc non pas pour un soutien psychologique comme on pourrait s'y attendre. Mais pour conforter et diriger les jeunes enfants des villes taurines dans "l'art" de la violence en servant de rempart aux débats sur la protection de l'enfance. Puisque l'UNICEF FRANCE est sur le terrain au moment des corridas, ça ne peut qu'être très bien vu. Bref une sorte de blanchiment de conscience.
CARTON ROUGE notamment aux personnes suivantes ne pouvant ignorer que leur talent ou leur notoriété sert aussi à la corrida : Au chef d'orchestre Myung-Whun Chung, ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef, à l’Orchestre philarmonique de Radio France, ambassadeur de l’Unicef France, à Patrick Poivre d'Arvor, ambassadeur de l’Unicef pour les pays francophones, à Corneille, ambassadeur de l’Unicef France et de l’Unicef Canada, à Mimie Mathy, ambassadrice de l’Unicef France, à Laetitia Hallyday, marraine de l’Unicef France, à Ayo, marraine de l’Unicef France pour l’éducation. Dommage !
CE QUE JUSTIFIENT LES TAURINS : Dans les abattoirs ce n'est pas mieux, vu qu'il doit mourir alors quel mal à s'amuser avec un taureau ? Dans les arènes il meurt "brave". On peut voir la mort dans les abattoirs pour avoir sa dose d'érotisme. Torturer un taureau pendant 20 minutes sous les huées et les applaudissements pour finir comme ça : fin d'orgasme !
LA JOUISSANCE DE LA MORT AU PATRIMOINE CULTUREL
Que dire de cette phrase culte d'un aficionado lors de l'entrée de la corrida au patrimoine immatériel culturel français le 22 avril 2011, à la grande honte de la majorité des Français, entendue aux Informations nationales depuis Arles en fête ? "Le taureau c'est comme le melon pour savoir ce qu'il y a dedans il faut l'ouvrir" C'est cette mentalité là que cautionnent les personnalités politiques et autres qui sert de patrimoine et se veut l'héritage obligatoire des générations futures ? Au même titre que la dentelle au point d'Alençon, la tarte tatin ou le repas gastronomique français qui ne tuent personne. On peut comprendre que pas moins de 75 % des citoyens sinon plus sont en colère et honteux d'être français.
C'est une gifle aux vrais artistes oeuvrant avec éthique : peintres, danseurs, comédiens, musiciens, chorégraphes, cinéastes, artisans d'art etc...
LA FRANCE DIVISEE EN DEUX
L'autre France, celle des citoyens aux mains propres, ne veut pas que l'Etat subventionne l'apologie de la violence érigée en fêtes où les spectateurs ont un rapport malsain, sensuel et morbide inavoué autour des supplices d'un animal. S'ensuivent ensuite des beuveries et soirées mangeailles dont profitent bien les commerçants, hôteliers hébergeurs, publicitaires, assureurs etc... Toute une manne touristique dont les communes et l'Etat encaissent les retombées en taxes et TVA. Ce qui a conduit les taurins à réclamer à l'Etat une récompense -au même titre que toute activité culturelle- argumentant que la corrida rapporte bien autant que toutes les autres. L'Etat leur a donnée et d'autant plus facilement que élus et alliés des communes taurines, nombreux hommes et femmes politiques au pouvoir dont ceux-là même qui en ont décidé, artistes et autres souteneurs et snobs sont de la partie. Il y a des intérêts personnels qui ne sont pas démocratiques.
S'agissant d'un patrimoine national concernant une minorité sous exception, il est irresponsable d'agir sans tenir compte du paramètre violence, phénomène de société de plus en grave, noyau du débat contre la corrida. C'est un "droit souverain" a réaffirmé le ministre de la culture.
LA NON VIOLENCE N'EST DONC PAS UN DROIT CITOYEN, NI UNE VALEUR NI UNE ASPIRATION REPUBLICAINE.
MAHATMA GANDHI est donc mort pour rien. Maintenant il n'a plus sa place dans les programmes scolaires car il disait : "On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités". Il faudra réécrire l'histoire.
L'ARGENT PUBLIQUE DES PULSIONS EROTICO-MORBIDES
La finalité de cette inscription avait plus d'un but...
D'une part, admettre les taureaux comme biens intouchables de l'Etat sous couvert de préservation des races et de parcs naturels magnifiques, de plus en plus lamentablement entretenus malgré les subventions. Ainsi les taureaux sont sous tutelle de l'Etat et ne sont plus les biens des hommes. Rendant ainsi irrecevable toute action plaidant leurs souffrances avérées par les vétérinaires et chercheurs, et faire obstacle à toute révision des traditions "ininterrompues" discutables. Donc vouant les taureaux à la mort dans les arènes et rassurant ainsi les lobbys ayant peur de perdre leur public.
Une jurisprudence comme invitation aux autres pays. Cette décision est un droit légal de violence et cruauté sur animaux. Elle est de nature à encourager d'autres pays à continuer alors même qu'ils s'interrogent sur ces pratiques -confortant les taurins de Catalogne- et surtout à en inciter d'autres à s'y s'ouvrir. La corrida qui est en régression dans le monde vient donc de recevoir de la France, pays des droits de l'Homme, le meilleur exemple d'incitation à la violence de l'humanité.
D'autre part, de verser d'autant plus de subventions "culturelles" au profit des splendides écoles taurines aux frais du contribuable. La corrida n'étant pas considérée comme un sport elle est donc culturelle car quelle discipline sportive admettrait la mort comme objectif olympique même s'il y a cent façons codées pour la donner ? Dans ces écoles on pourvoit à la relève des toreros et autres personnels de corrida en assurant aussi un bon emploi de professeur aux "retraités" des arènes et ainsi la boucle est bouclée.
Favoriser les amis. Ceux qui ont pris la décision non démocratique de l'inscription au patrimoine culturel français sont amateurs de corrida et l'ont fait avec la collaboration de leurs amis taurins. En recrutant les élèves depuis leurs écoles, dès l'école à 7 ans, par interventions "culturelles" également rétribuées, l'Etat contribue donc largement à entretenir les communes taurines. Toutes associées aux puissants lobbys pressurisants, professionnels, cartels taurins de France et d'Espagne, industriels, transporteurs du matériel (c'est ainsi qu'ils nomment les taureaux), presse et revues spécialisées, télé taurine, clubs taurins, expositions, etc... jusqu'aux nettoyeurs des arènes sanglantes : tous vivant déjà bien des intérêts et bénéfices de la corrida.
Et petit secret bien gardé : un Institut du droit international taurin avec siège à NÎMES et à MADRID présidé par des avocats. Tout était coordonné et prévu d'avance sans aucune place pour l'improvisation. Voyez l'article du Midi Libre fief taurin en date du 10 juin 2011 et laissez-y vos commentaires !!
http://www.midilibre.fr/2011/06/10/un-institut-international-du-droit-taurin-cree-a-nimes,333677.php
Mais ce n'est pas tout. L'ambition dévorante va bien plus loin encore avec une visée mondiale de la corrida au patrimoine mondial de L'UNESCO. Ce lien vers le COLBAC vous en apprend plus : http://www.colbac.fr/
ALORS QUI SONT LES "VACHES A LAIT" SPECTATEURS "CHERIS" PAYANTS ET CONTRIBUABLES ?
105 euros à 18 euros les plus minables places de la plèbe à Nîmes, c'est le prix d'entrée pour se faire des frissons érotiques dans la culotte puisque la corrida n'est rien d'autre que l'érotisation de la mort dont les artistes se sont faits les chantres. Les "officiels" étant tous invités comme toujours. Pas "cher" comparé à d'autres arènes qui peuvent aller au delà de 300 euros et bien plus si marché noir. Salaire d'un "bon" torero ? Jusqu'à 400.000 euros ou plus : c'est fou ce que ça rapporte le prix du sang et la profession veut des subventions !! Pendant que la France et l'Europe ont faim et que l'Union européenne réduit le budget de l'aide alimentaire de 60 %, voyez à ce sujet notre récent article et la pétition SOS FAIM ici : http://unanimus.over-blog.com/article-petition-sos-faim-en-europe-non-a-la-reduction-de-l-aide-alimentaire-13-millions-de-pauvres-dans-1-78455647.html
Et donc au détriment des citoyens contribuables dont ceux qui participent sans une goutte de sang à de vraies activités artistiques élevant le niveau intellectuel et les valeurs morales.
PLAISIRS ROMAINS ET TEMOIGNAGE D'UN TORERO REPENTI
Les anti taurins sont, pour ce monde se définissant comme une minorité avec des droits ("l'aficion est fier, courageux, fort et solidaire de son patrimoine") : "des tristes, des imbéciles, des arriérés mentaux ne comprenant rien à la corrida, rien aux traditions, rien à l'esprit de fête et tous des frustrés de ne pas se divertir avec autant de passion" qu'eux. Tournant en dérision les personnes qui ont fait le choix de ne pas consommer de viande et raillant les arguments de ceux qui dénoncent des tortures supplémentaires avant et pendant les corridas, tout en reconnaissant "des manquements" fréquents au règlement.
LES JEUX CULTURELS DU XXIème SIECLE. Selon que le public est content et agite son mouchoir -comme du temps des combats de gladiateurs on levait ou abaissait son pouce- il réclame son trophée : une, deux oreilles et la queue du taureau. S'il est mécontent du taureau qui refuse de se défendre malgré les piques des armes, ou provient d'un mauvais cartel, ou jeu fade du torero la bête aura un blâme : une banderille noire profonde piquée, le torero "un avis de silence" et la foule sera très en colère. Les bons résultats des toreros sont affichés en valeur "oreilles et queue coupée". Un taureau "grâcié" sera quand même mis à mort après la corrida d'autant plus qu'il est blessé et n'était plus du tout sauvage ... Il a été manipulé par l'homme bien avant pour son conditionnement à la corrida ! Une mauvaise corrida où les spectateurs n'ont pas eu leur bon plaisir et se sont ennuyés de la mort trop facile du taureau est un toro-piscine ou une "charlotade". Du nom d'anciennes corridas comiques.
"Il est sûr qu'il faut être mentalement déficient ou être la descendance logique d'une ignorance ténébreuse pour admettre de se distraire de la cruauté sur les animaux, mais utiliser l'instrument de la rhétorique pour que cette cruauté persiste, transformée en un droit humain, est l'acte démoniaque par excellence". Alvaro MUNERA torero repenti
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Le Comité Unicef du Gard a tenu un stand à la « Féria des enfants » pendant laquelle il n’y a pas de corrida, ni aucun taureau blessé ou tué. Seuls des jeux de courses et paséos se déroulent dans des enclos prévus à cet effet.
Le mandat de l’Unicef à travers le monde consiste à agir pour la promotion, le respect et la mise en œuvre des droits de l’enfant, en priorité en faveur des enfants les plus vulnérables, confrontés à des situations de détresse, d’urgence ou de grande précarité."
Paseo : promenade ou paseillo ce sont les défilés dans l'arène précédant le début de chaque corrida. Présentation du cortège en fanfare et capes somptueuses au président de la corrida et au public- de tous les participants officiant à la mort des taureaux, sur fond de paso doble. Les enfants sont admis dans les arènes. La presse s'est fait l'écho récemment d'un homme ayant emmené son bébé à une corrida, il l'a laissé tomber à terre : le bébé est mort. De nombreuses personnes sont aussi blessées ou tuées chaque année lors des lâchers de bovidés dans les rues.
ETRANGE. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'Unicef France a mauvaise mémoire mais bonne conscience. Elle ne nomme pas la corrida ! Elle se trouve aussi auprès des enfants d'autres villes taurines avec lesquelles elle a signé un contrat comme Arles. Très curieusement, dans le recensement de toutes les activités des villes amies, elle occulte la corrida comme si elle n'existait pas alors que c'est l'argument commercial et "culturel" de ces villes taurines. Comme si elles n'étaient pas couvertes d'affiches et alentours pour annoncer les corridas. Le lien vers les villes amies des enfants : http://www.villeamiedesenfants.com/
Ce n'est donc pas le fruit du hasard si M. Viard ancien torero, organisateur de corridas, journaliste et correspondant de Madrid écrivain à la gloire de la mort, président de l'Observatoire National des Cultures Taurines, se félicite de son soutien fidèle depuis tant d'années.
L'UNICEF FRANCE si elle veut être crédible et digne de confiance devrait s'abstenir de paraître lors des corridas dans les villes taurines avec lesquelles elle a signé des accords. Elle ne remplit pas son rôle auquel elle prétend. Dans la mesure où, à titre éducatif, elle tiendrait compte des conséquences certaines sur le psychisme des enfants, nous comprendrions mieux. La vue de spectacles sanguinaires banalisés, le tapage autour et l'abus d'alcool des adultes entourant ces enfants, enrôlés malgré eux dans la violence à un âge fragile, mérite un soutien : le fait-elle ? Non. Elle se veut "ni pour ni contre" mais se positionne sans équivoque possible en faveur de la corrida. La neutralité n'existe pas dans la violence ! Et pourtant ces enfants des villes taurines sont en danger moral, défavorisés ou non. Par ailleurs, les responsables d'UNICEF FRANCE ont toujours refusé les explications par courrier et entretiens en ne recevant pas les responsables d'associations...
POUR NOUS C'EST CLAIR : en encourageant les enfants à des "fêtes populaires" dont la corrida est reine, c'est une permission de violence banale sur un animal. On commence par un animal et on franchit la frontière comme qui vole un oeuf puis un boeuf... Un fait établi faisant froid dans le dos : des enfants de plus en jeunes sont des violeurs et des tueurs parce qu'ils sont sans repères.
ALORS BOYCOTTONS LES DONS A L'UNICEF FRANCE !
Pour soutenir efficacement la lutte contre les traditions barbares, faites un don aux associations qui en font réellement bon usage et luttent comme Galgos Ethique Europe également toujours présente aux côtés des lévriers martyres galgos, podencos chiens de chasse espagnols http://galgos-ethique-europe.over-blog.org/