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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 05:12
Porcs plongés vivants dans l'eau bouillante, poulets découpés vivants...
Veaux, vaches, poulets, cochons, pourquoi bien les traiter, de toute façon ils sont en train de crever ! Sécurité anti vache folle : pas de contrôle de la BSE...

Reçu de Marie-Rose, trouvé sur le site DE VOLKSKRANT : 
 http://www.volkskrant.nl/binnenland/article519778.ece/Slachterij_kreeg_dode_        
 
INTERVIEW de notre correspondant Douwe Douwes, publiée le 27 mars 2008 à
02:47, mise à jour le 27 mars 2008 à 12:33.
 
La Haye   (Siège du Gouvernement de Hollande. Le Tribunal de La Haye traite des grands problèmes européens)

Mercredi la Chambre a procédé à une séance d’auditions sur les
abus dans le secteur de la viande.  Un des orateurs était Robert Vreven.
 
« J’ai vu qu’on amenait des animaux morts, et des bêtes avec des pattes cassées ».  Pendant deux ans, et jusqu’à il y a un an et demi, Robert Vreven (42 ans) était assistant à l’inspection dans quatre abattoirs. Lorsque la semaine passée on a signalé des abus concernant des porcs qu’on plongeait vivants dans l’eau bouillante et des poulets découpés vivants, il a décidé de contacter la fondation « Varkens in Nood ».
 
 Que fait un assistant inspecteur ?
« J’ai travaillé principalement dans un abattoir de veaux à Den Bosch.  La journée commençait vers 7 heures.  Alors les animaux arrivaient.  Je me trouvais avec un collègue sur une espèce d’estrade surélevée, pas plus grande qu’une table, avec les stérilisateurs pour les couteaux (qui la plupart du temps ne fonctionnaient pas).  En une heure on voyait passer entre 90 et 110 veaux abattus, que nous devions accepter ou déclarer impropres à la  consommation.  Les carcasses ouvertes étaient suspendues, chacune accompagnée d’un bac contenant les intestins, que nous devions palper pour sentir s’il y avait des anomalies.  Mais il n’y avait pas assez de personnel.  Le foie, le cœur et la tête doivent normalement être examinés.  Parfois on nous disait qu’on ne pouvait pas couper dans le foie. Ils préfèrent le foie de veau entier, sinon il perd beaucoup de sa valeur. »
 
Qu’y avait-il encore comme problèmes ?
« Nous avons vu des animaux pour lesquels nous étions certains que quelque chose n’allait pas.  Nous l’avons signalé au vétérinaire qui l’a confirmé. Alors ces animaux étaient rangés à part.  Quand nous revenions le lendemain
ils n’étaient plus là. »
 
Traités ?
« Partis tout simplement. Vers l’Italie ou quelque chose comme ça, ça arrive souvent. »
 
Pouviez-vous voir les animaux qui entraient vivants ?
« Nous sommes allés les voir de temps en temps, mais nous préférions ne pas les voir.  Ceux qui venaient de Pologne ou de l’ancienne Allemagne de l’Est, n’avaient pas bon aspect.  Ils étaient épuisés.  Selon les normes on ne pouvait pas les abattre, il aurait fallu les laisser se reposer pendant 24 heures, mais il n’en était pas question.  J’ai aussi vu entrer des animaux morts, et d’autres avec des pattes cassées.  On les balançait
simplement hors des camions.  Les petits veaux ne résistent pas à un tel transport, sans eau, surtout quand il gèle ».
 
Est-ce que c’était exceptionnel ?
« Non c’était comme ça d’habitude.  Certains jours la moitié des animaux provenaient de Pologne ou ’Ukraine.  On en abattait environ 700 par jour. La plus grande partie pour l’exportation ».
 
Des épaves, des animaux malades ou blessés qui normalement ne pouvaient pas être transportés ?
« Oui ça rentrait aussi.  Quand un transporteur dit à un de ces paysans : ‘je ne prends pas cet animal, alors il ne reçoit pas les autres non plus, et il perd de l’argent.  C'est comme ça que ça se passe. »
 
N'y a-t-il pas de contrôle ?
« Non, et pas non plus à l'abattoir.  Les animaux malades sont abattus à la fin de la journée, pour ne pas contaminer la chaîne d’abattage.  On nettoie ensuite l’installation, ou plutôt on asperge de l’eau en vitesse. »
 
Comment se passait le contrôle pour la sécurité alimentaire ?
« Normalement on doit prélever un échantillon du tronc cérébral des bovins et l'envoyer au laboratoire pour savoir s'il a la BSE (maladie de la vache folle).  Mais dans les petits abattoirs les veaux n’ont pas toujours un numéro d’identification.  Alors ce contrôle ne veut rien dire puisque vous ne savez pas de quel animal il s’agit.  Et c''est ainsi que tout se passait la plupart du temps, pendant que j'étais là. »
 
Que faisiez-vous en cas d'infraction ?
« Alors il faut essayer de faire stopper la chaîne.  Et comme ces gens travaillent à la pièce, ils vous menacent avec des couteaux ! »
 
Avez-vous protesté ?
« Oui mais on n'en a pas tenu compte.  Tous ceux qui avaient des commentaires à faire volaient à la porte.  A l'heure actuelle le contrôle dans les abattoirs est aux mains de KDS, une entreprise du secteur.  Mais cette entreprise assure aussi le bétail, et dès lors elle doit payer quand des animaux sont déclarés impropres à la consommation. »
 
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