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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 13:54
CORRIDA le marie de RHODILAN il tapeIls m'ont insultée les hommes comme les femmes  traitée de "pute", "connasse", craché au visage, ils ont fouillé mon corps  pris ma carte d'identité, rouée de coups, voulu me noyer à la lance d'eau, traînée, jetée sur le dos et le ventre en maintenant avec violence mes jambes. Du sang giclait. Ils ont tout fait pour m'arracher mes vêtements et me violer, ils ont fourré leurs mains entre mes jambes, le public exhortait au viol et à la mort. Je vois la Police qui ne fait rien...
 
GRAINES DE TORERO HAINE DANS LE CIBOULOT ! 
Le maire de Rodilhan une ville près de Nîmes dans le Gard, Serge Reder, est au milieu de la foule où tous les militants étaient assis au sol et s'étaient enchaînés pacifiquement : on le voit en photos ! Ils l'ont torturée comme un taureau et la foule hystérique telle que dans une corrida réclamait qu'on l'achève... C'est ce qu'on appelle la corrida au Patrimoine Culturel Français.  Une France divisée en deux et en émeutes avec les ENFANTS spectateurs... Près de 80 % des français normaux en ont assez de la corrida et 500.000 signataires dont des Elus l'ont signé officiellement. Merci aux autorités qui ne sont PAS intervenues, de  ce fait les preuves et les plaintes sont possibles de la part de ces pacifistes assis. Quelle lâcheté ! Une ville déjà rouge à ignorer sur la carte de France.
 
  LAISSEZ UN COMMENTAIRE sur le site de la mairie de Rodilhan http://www.communes.com/languedoc-roussillon/gard/rodilhan_30230/  ET des "J'aime" aux autres contre cette violence gratuite. Si vous voulez qu'il soit lu, seuls les messages polis sont publiés les autres disparaissent : dignes à l'instar des militants ! 
   
 ET ECRIVEZ UN MAIL DE PROTESTATION au maire Serge Reder mairie@rodilhan.fr OU Formulaire de contact direct ici avec copie accusé de réception si vous  cochez l'option  http://www.rodilhan.fr/index.php?option=com_contact&view=contact&id=2%3Amairie-de-rodilhan&catid=43%3Ageneral&Itemid=66
TEL. MAIRIE  04.66.20.08.91 FAX 04.66.20.64.60 Le compte-rendu de la journée historique sur le site de la mairie  ne pipe pas un mot des événements (http://www.rodilhan.fr/).  
 
Le témoignage de Fleur Hopkins du 10 octobre 2011, résistante martyre qui a vécu un calvaire, traitée aussi de "sale droguée" car elle ne répondondait pas et en était d'ailleurs incapable... La torture sur les taureaux va de paire avec la torture sur les personnes. Ils l'ont fait, ils l'ont prouvé et lui ont dit : "C'est notre culture et ça tu n'y toucheras pas".... 
 
Le samedi 8 octobre, un peu avant 16 h, je courais vers le centre de l’arène de Rodhilan pour m’enchaîner pacifiquement avec les autres militants, au centre de l’édifice.
Les insultes et hurlements fusaient déjà alors que mon pied touchait le sol et j’apercevais, agenouillée dans le sable, les porteurs de banderoles se faire violemment bousculer, là-haut, dans les gradins. Attachée depuis une minute, j’ai pris le fumigène de mon voisin, l’ai brandi en l’air.
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Déjà, un quinquagénaire se précipite sur moi en courant et, sans le moindre avertissement, me donne un violent coup dans le poignet pour l’envoyer rouler au loin. Aucun répit : un autre tire un coup sec sur ma jupe, heureusement serrée à la taille, saisit un bout de mon collant qui dépasse pour me l’arracher et me mettre à nue. L’homme ne voulait pas me neutraliser mais bien me déshabiller. Je reçois un violent jet d’eau dans la figure une fois, deux fois, trois fois.
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A genoux, non plus pour m’assurer stabilité mais parce qu’il m’est incapable à présent de me protéger autrement alors que des hommes me frappent dans la nuque et le dos, pour me renverser en avant, puis en arrière, je vois mon voisin de gauche avoir le tee shirt arraché et se retrouver propulsé en avant, les bras comme seuls appuis.
On tire par le col la femme à côté de moi. Je bascule. Je serre plus solidement mon voisin de droite, qui tente de me protéger comme il peut.
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Un autre militant à ma gauche reçoit trois coups de poings en rafale, sans sommation. Il ne répond pas aux coups mais crie. Je vois le sang, je l’entends hurler. J’entends que la Police a été prévenue. J’en vois un autre recevoir le jet d’eau puissant à quelques centimètres seulement de son visage, humiliant étouffement qui cherche à le faire suffoquer. Il tient bon, rentre le cou, baisse les yeux.   On me pousse, on me tire toujours dans le dos. On m’encercle, on m’insulte mais je ne me retourne plus. Je me fiche plus solidement dans le sable, en serrant toujours plus fort mon voisin.
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Les spectateurs nous lancent des projectiles, nous insultent et exhortent nos agresseurs à rendre justice eux-mêmes. On me frappe, encore. On tire sur ma jupe.
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Soudain, le cercle est brisé. N’ayant plus aucune attache – et donc plus aucune sécurité – je suis trainée une première fois par les pieds par mes assaillants. Un quinquagénaire de la corrida à chaque jambe. Je ne me rappelle plus si je me suis trouvée sur le dos ou le ventre, seulement le contact rêche du sable et les insultes qu’on me hurlait.
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On me lance violemment sur le sable, les jambes écartées, non loin de l’entrée principale, reconnaissable à ses grandes portes blanches.
Je suis encerclée par des hommes qui m’insultent. « Salope ». « Dégage ». J’ai peur qu’on m’entraîne sur le côté et qu’on arrive enfin à m’enlever mes vêtements. J’arrive à me remettre debout et ne songe alors qu’à me protéger. Je cours vers l’arc de cercle de militants qui résistent encore.
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Naïve, je ne me retourne pas. Je suis poussée dans le dos par un homme grisonnant, au jogging noir. Sur une quinzaine de mètres je sens la pression dans mon dos et je cours en avant, sans pouvoir contrôler mes gestes.
Tout va très vite, je tombe en avant, la bouche ouverte sans qu'aucun son ne sorte et me cogne contre Mathieu. Impossible de m’attacher, on m’a enlevé la chaîne. Il passe alors son bras autour de ma taille et je passe le mien autour de son cou, tremblante.
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Une femme en fourrure, les cheveux auburn, vient m’insulter. Je la regarde mais ne réponds pas. « Sale droguée, sale pute, regardez elle est incapable de parler, c’est une droguée ». Elle prend à témoin une autre femme venue m'insulter et d'autres hommes. Je sens Mathieu qui me serre contre lui alors qu’il est lui-aussi bousculé.
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On me pose la main sur les épaules, on revient m’insulter. Deux femmes se jettent sur moi, accompagnées d’un matador. « Et tu ne fais rien pour les musulmans qui égorgent les moutons hein connasse ? ». « C’est notre culture et ça, tu n’y toucheras pas ! ».
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Je vois la Police qui circule dans les arènes mais ne fait rien. Je sens une main agripper ma cheville et me tirer violemment en arrière. Je suis sur le ventre alors qu’une autre main me tient l’autre cheville. J’ai mal. Mon collant se déchire et le sable brûle les lésions sur mes genoux.
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Je reçois un coup au ventre alors que je tente de ralentir ma course, les doigts enfoncés dans le sable. Un toreador regarde la scène d’un air amusé alors que je n’aperçois plus rien d’autre autour de moi que les jambes des participants à la corrida, m’entourant. A 10 mètres de l’entrée, je me débats.
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On m’insulte et on me serre plus solidement la cheville. Je tends le bras inutilement vers la cheville de Mathieu, qui, lui, est tenu par les poignets, le torse relevé. Je n’arrive pas à l’atteindre et je vois pendant une seconde ce bout de chaussures comme une planche de salut portée au loin pendant une tempête. On me projette sur le dos, près de la barrière rouge. Je lève les yeux : un gendarme est à côté de moi. Il n’a rien fait. Ou plutôt si, il a laissé les aficionados rendre justice eux-mêmes.  (...)
 .
La suite de ce témoignage avec une photo des faits :
 
Fleur a elle aussi porté plainte. Elle  est actuellement en incapacité de travail  et souffre de multiples blessures et d'une fracture. Elle dit que la corrida cristallise les pires pulsions de l'homme, violence, viol et désir de mort. C'est que nous pensons depuis longtemps. Merci de tout coeur à cette femme courageuse qui a fait rempart de son corps -sans jamais répondre- pour empêcher la mort de six veaux assassinés par les "graines de toréro", future lie de la société.
Bravo Fleur et bon rétabissement autant moral que physique ! S'il faut des viols et des morts pour que la corrida sorte du patrimoine français...
 
    NOTE CONCERNANT L'ABATTAGE HALAL (ou CASHER) ici évoqué, l'argument préféré des taurins qui disent aussi : Vous mangez bien du boeuf alors pourquoi on ne tuerait pas les taureaux dans les arènes, c'est pareil... NON CE N'EST PAS PAREIL ! L'égorgement se fait en quelques minutes variables selon l'animal, déjà de trop en matière de souffrances admises par les normes vétérinaires européennes. Mais UN TAUREAU souffre durant 20 minutes. Dès son entrée  (et bien avant), il est en grande détresse morale et physiquement, son agonie sera  de plus en plus graduelle et cruelle. Ce supplice n'est pas comparable avec un abattage rituel : c'est un meutre !
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corrida-torture
 
 
Pas de corrida à l'UNESCO opération dernière chance pour les taureaux martyrs ! Galgos Ethique Europe lance une opération Unesco à toutes les associations nationales et internationales de protection animale et enfance. Pour participer il suffit de reprendre la lettre type avec la requête et de l’envoyer par courrier et par email à toutes les délégations internationales et à la commission nationale française. Voici le lien et la requête http://www.galgos-ethique-europe.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=111&Itemid=167   
 
 
Merci de diffuser MASSIVEMENT cette page à tous vos réseaux et amis  : faisons-lui faire le tour de France et du monde pour que la vérité sur le faciès des taurins soient enfin connue preuves à l'appui ! Que les masques tombent.
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Bien amicalement et anti corridesquement vôtre plus que jamais,
Unanimât
Le 12 octobre 2011
 
 
 
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commentaires

R
<br /> <br /> Bonjour, une correction à apporter. Dans le mail au MAIRE orthographier correctement RODILHAN<br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
U
<br /> <br /> Merci de votre vigilance ! Voilà qui est fait grâce à vous. Nous avons utilisé le formulaire de contact aussi le mail n'a pas pu revenir. Bien amicalement,<br /> <br /> <br /> <br />

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